Les services de la mairie d’Abobo sont logés dans un très beau bâtiment à 2 niveaux. Il s’agit d’un bâtiment situé en plein cœur de la commune, à proximité d’un rond-point sur la voie express. Un cadre entièrement clôturé, où la verdure fleurie bien entretenue avec la pelouse et le bitume donnent une vue agréable.
Malheureusement en terme d’hygiène, cette grande commune a très peu de choses à offrir. Intéressons-nous au seul secteur de la mairie que nous avons visitée dans l’après-midi du lundi 10 mars 2014. Les alentours de la Mairie sont occupés par des commerçants qui exercent dans une cacophonie totale. On y trouve des chaussures, des fruits, des pagnes, des ventilateurs, de la friperie, la nourriture, des jus, des CD pornographiques exposés en plein jour, etc. Tout cela dans un bruit assourdissant. Le même endroit sert de gare aux taxis intercommunaux (woro-woro) et aux minicars (gbakas), dont les coups de klaxon intempestifs sont nuisibles. Pour couronner le tout, des ordures assiègent les alentours de la mairie. Des sachets plastiques usagés, rougis par la poussière, forment un terrassement particulier. Sur le côté gauche, l’ancienne gare a été déguerpie et l’espace clôturée de tôle. Cet espace aujourd’hui herbeux est, par la force des choses, devenu un dépotoir de circonstance, dégageant un ‘’parfum’’ insupportable. Au centre de cet endroit figure une bicoque faite de vieux sacs et de sachets dégradés. Une petite fumée s’en dégage.
En essayant de faire des prises de vue de ce spectacle, trois individus sont venus nous brutaliser avant de nous soumettre à un interrogatoire musclé. « Qui es-tu ? Pourquoi fais-tu des photos ? » Questionnent-ils. Heureusement, notre appareil n’a pas été confisqué. Même si l’insalubrité est l’apanage des communes de Côte d’Ivoire, à Abobo, le phénomène prend une dimension particulière.
Natacha Koné
Malheureusement en terme d’hygiène, cette grande commune a très peu de choses à offrir. Intéressons-nous au seul secteur de la mairie que nous avons visitée dans l’après-midi du lundi 10 mars 2014. Les alentours de la Mairie sont occupés par des commerçants qui exercent dans une cacophonie totale. On y trouve des chaussures, des fruits, des pagnes, des ventilateurs, de la friperie, la nourriture, des jus, des CD pornographiques exposés en plein jour, etc. Tout cela dans un bruit assourdissant. Le même endroit sert de gare aux taxis intercommunaux (woro-woro) et aux minicars (gbakas), dont les coups de klaxon intempestifs sont nuisibles. Pour couronner le tout, des ordures assiègent les alentours de la mairie. Des sachets plastiques usagés, rougis par la poussière, forment un terrassement particulier. Sur le côté gauche, l’ancienne gare a été déguerpie et l’espace clôturée de tôle. Cet espace aujourd’hui herbeux est, par la force des choses, devenu un dépotoir de circonstance, dégageant un ‘’parfum’’ insupportable. Au centre de cet endroit figure une bicoque faite de vieux sacs et de sachets dégradés. Une petite fumée s’en dégage.
En essayant de faire des prises de vue de ce spectacle, trois individus sont venus nous brutaliser avant de nous soumettre à un interrogatoire musclé. « Qui es-tu ? Pourquoi fais-tu des photos ? » Questionnent-ils. Heureusement, notre appareil n’a pas été confisqué. Même si l’insalubrité est l’apanage des communes de Côte d’Ivoire, à Abobo, le phénomène prend une dimension particulière.
Natacha Koné