Abidjan – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, n’a pas remis, mardi, les clés des chambres du campus de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody, laissant à la présidente Bakayoko-Ly Ramata, le soin de le faire, conformément à sa nouvelle doctrine de "redonner le pouvoir, tout le pouvoir" aux responsables pour régler les problèmes qui minent l’enseignement supérieur ivoirien.
Gnamien Konan avait annoncé, lundi, que les étudiants de cette cité rénovée seraient dans leurs chambres "dès ce mardi" et que l'attribution des 3800 premiers lits se ferait "sur la base du mérite". Finalement, "il a remis les clés à la directrice et lui a laissé le soin de le faire", a confié à l’AIP un membre du service de communication du MESRS.
"Préparez-vous à prendre le pouvoir, tout le pouvoir que les ministres et les étudiants vous ont arrachés dans les universités", a engagé le ministre.
"La solution à vos problèmes se trouve dans l’autonomie. Vous êtes un EPN (Etablissement public national) et vous avez une présidente pour gérer vos problèmes. Faites preuve d’imagination, utilisez vos intelligences pour les régler et c’est quand le problème la dépasse qu’elle peut en référer au ministre pour que la solution soit évoquée avec le président qui m’a mandaté", a-t-il ajouté.
"Réconciliez-vous, trouvez les cadres pour parler aux jeunes, pour leur indiquer le bon chemin. Extirpez la politique de l’école, donnez-vous les moyens pour améliorer la gouvernance, pour vous inscrire dans le développement du virtuel pour former des hommes de qualité en quantité", a-t-il en outre conseillé à Mme Ly Ramata et à ses collaborateurs.
Auparavant, le secrétaire général de cette université, Diomandé Hamed, et la porte-parole des enseignants chercheurs, Virginie Konandri, ont porté à la connaissance de leur nouveau ministre, les difficultés qu’ils vivent au quotidien.
Ils ont notamment relevé l’absence, au niveau institutionnel, d’appui à la recherche, l’insuffisance d’équipements didactiques, l’ignorance par 60% des enseignants des enjeux de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) ou encore le statut, inadapté, de 845 agents.
Après trois ans de fermeture pour des travaux de rénovation, les cités universitaires ivoiriennes devaient rouvrir ce mardi, avec un loyer de 6000 FCFA pour les chambres doubles et 10.000 FCFA, pour les chambres individuelles.
Les universités publiques ivoiriennes ont rouvert en septembre 2012, après des travaux de rénovation évalués à quelque 110 milliards de FCFA.
Aaa/kkp/kam
Gnamien Konan avait annoncé, lundi, que les étudiants de cette cité rénovée seraient dans leurs chambres "dès ce mardi" et que l'attribution des 3800 premiers lits se ferait "sur la base du mérite". Finalement, "il a remis les clés à la directrice et lui a laissé le soin de le faire", a confié à l’AIP un membre du service de communication du MESRS.
"Préparez-vous à prendre le pouvoir, tout le pouvoir que les ministres et les étudiants vous ont arrachés dans les universités", a engagé le ministre.
"La solution à vos problèmes se trouve dans l’autonomie. Vous êtes un EPN (Etablissement public national) et vous avez une présidente pour gérer vos problèmes. Faites preuve d’imagination, utilisez vos intelligences pour les régler et c’est quand le problème la dépasse qu’elle peut en référer au ministre pour que la solution soit évoquée avec le président qui m’a mandaté", a-t-il ajouté.
"Réconciliez-vous, trouvez les cadres pour parler aux jeunes, pour leur indiquer le bon chemin. Extirpez la politique de l’école, donnez-vous les moyens pour améliorer la gouvernance, pour vous inscrire dans le développement du virtuel pour former des hommes de qualité en quantité", a-t-il en outre conseillé à Mme Ly Ramata et à ses collaborateurs.
Auparavant, le secrétaire général de cette université, Diomandé Hamed, et la porte-parole des enseignants chercheurs, Virginie Konandri, ont porté à la connaissance de leur nouveau ministre, les difficultés qu’ils vivent au quotidien.
Ils ont notamment relevé l’absence, au niveau institutionnel, d’appui à la recherche, l’insuffisance d’équipements didactiques, l’ignorance par 60% des enseignants des enjeux de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) ou encore le statut, inadapté, de 845 agents.
Après trois ans de fermeture pour des travaux de rénovation, les cités universitaires ivoiriennes devaient rouvrir ce mardi, avec un loyer de 6000 FCFA pour les chambres doubles et 10.000 FCFA, pour les chambres individuelles.
Les universités publiques ivoiriennes ont rouvert en septembre 2012, après des travaux de rénovation évalués à quelque 110 milliards de FCFA.
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