«117 cas de grossesse ont été enregistrés dont deux au CE2, un au CM1 et quatre au CM2 dans la région de Gbêkê pour les deux premiers trimestres de l’année. Cette situation déplorable doit prendre fin. A partir de ce jour, nous déclarons la guerre contre le fléau de grossesses en milieux scolaires ». C’était le vendredi 4 avril dernier lors d’un point de presse tenu dans un établissement privé de la place. C’est un défi auquel veut relever acteurs et partenaires du système éducatif dans la région de Gbêkè. Si pour les deux directions régionales de l’éducation nationale et l’enseignement technique 1 et 2 de Bouaké (DRENET 1, 2), l’ambition est noble, l’objectif est tout aussi louable. Pour ce faire, partenaires et acteurs du système éducatif de la région entendent organiser une campagne de sensibilisation sur le plan accéléré de réduction des grossesses en milieu scolaire du lundi 7 au vendredi 11 avril 2014 dont le thème est : « tous mobilisés pour zéro grossesse à l’école ». Pour la présidente du comité d’organisation, Madame Ouattara Fanta, « l’objectif visé est d’éradiquer ou de réduire au maximum ce fléau qui mine l’école ivoirienne et, empêche les jeunes filles d’aller au terme de leur cursus scolaire ». Elle invite tous à une mobilisation massive pour mettre terme à ce fléau qui mine le milieu scolaire dans le pays. A l’en croire, elle a aussi indiqué que 30% des auteurs des grossesses en milieu scolaire, sont le fait des élèves, 30% les étudiants et le fait de 40% des hommes de petits métiers. Il faut ajouter à cette sombre liste, les conducteurs de motos taxis. Et de saluer cette initiative qui va « favoriser selon Ouattara Fanta, une prise de conscience des élèves, quant aux risques liés aux grossesses précoces et grossesse en milieux scolaires ». Plusieurs partenaire accompagnent l’initiative des deux DRENET dans sa mise en place de cette campagne : le UNFPA, l’UNICEF, l’Ong Save the children et Ong École pour tous.
A.Al Syddick
A.Al Syddick