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Économie Publié le mercredi 9 avril 2014 |

Remise de 1000 balances aux femmes du Vivrier: ce que Mambé demande aux femmes ivoiriennes

© Par DR
Fêtes de fin d’année : le Président Ouattara offre 150 millions de francs en vivres aux Atchan et aux Akyié
Jeudi 26 décembre 2013. Abidjan. Les 93 villages et 9 campements du District d’Abidjan reçoivent un important don du Président de la République, Alassane Ouattara, constitué de kits alimentaires remis par le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé.
Nous vous proposons en intégralité le discours du Gouverneur du District d’Abidjan, Monsieur Robert Beugré Mambé lors de la cérémonie de remise de balances commerciales aux femmes exerçant dans le vivrier le mardi 08 Avril dernier sur l’esplanade de l’hôtel du District.

Monsieur le ministre du Commerce et de l’Industrie ;
Monsieur le président de l’UVICOCI ;
Distingués maires d’Anyama et d’Adjamé ;
Distingués représentants des différents maires du District d’Abidjan ;.
Je voudrais au nom du Conseil du District d’Abidjan ainsi que son bureau vous souhaiter la bienvenue en ce lieu et vous dire que notre joie est grande de recevoir, ce matin, toutes nos sœurs, nos mères, les braves femmes que vous voyez soutenues par leurs sœurs du District d’Abidjan.
Nous sommes heureux d’être ensemble et je vais vous dire pourquoi. D’abord ce matin, nous recevons un hôte de marque. Il s’agit de Monsieur Nicaise SICKOUTE- IGUENDJA, maire adjoint de Libreville à qui je demande de bien vouloir se lever et je demande au protocole de le faire venir à mes côtés.
Libreville et Abidjan ont un jumelage, nous sommes en coopération. Libreville et Abidjan sont mariées.
Le maire de Libreville qui est une dame dynamique comme vous (les femmes) a demandé à l’un de ses plus proches collaborateurs de venir rappeler à Abidjan que Libreville et Abidjan sont mariées.
Sa présence ce matin, c’est pour nous rappeler que nous avons des choses à faire ensemble en Afrique. Que nous aurons des choses à faire ensemble avec Libreville.
Il est porteur d’un message du maire de Libreville. Je voudrais que nous l’ovationnions pour lui montrer que nous sommes contents de le recevoir.
Monsieur le maire, Akwaba chez vous en Côte d’Ivoire. Vous êtes ici chez vous parce que la Côte d’Ivoire et le Gabon sont des pays amis.
Merci beaucoup pour notre rencontre de ce midi. Rencontre que nous aurions pu faire depuis 11 heures mais nous avons tenu à ce que madame le ministre de la solidarité, de famille, de la femme et de l’enfant qui vous aime beaucoup soit présente. Elle voudrait absolument être là. Ce qui explique ce léger décalage car elle est encore retenue par ses charges en conseil de gouvernement.
Elle nous a envoyé un message pour nous dire de commencer et qu’elle nous rejoindrait dans peu de temps pour qu’on face la fête ensemble.
En votre nom, je voudrais qu’on lui dise merci d’ores et déjà pour nous avoir fait venir son directeur de cabinet.
Je vais vous présenter deux femmes. Elles ont été à la base de cette rencontre de ce matin. Nous étions à la journée de la jeunesse au Palais de la culture et sur les stands nous avons vu des jeunes dames. Nos sœurs dynamiques qui vendaient les légumes et qui se prenaient en charge par cette activité.
J’étais avec le ministre de l’agriculture et madame le député Mariam TRAORE à qui, je demande de se lever. Mariam TRAORE est la Présidente du Réseau des parlementaires pour le développement et la population.
Nous étions ensemble et nous sommes allés vers nos sœurs qui avaient leur stand au Palais de la culture. Nous y avons rencontré notre sœur, IRIE Lou collette. Au moment où nous sommes passés devant le stand, elle nous disait Monsieur le Gouverneur, nous vous demandons de voir Monsieur le Président de la République pour voir dans quelle mesure il pourrait nous aider à avoir des balances parce que les femmes veulent travailler dans la transparence, la clarté pour que les clients ne perdent pas et pour que, elles aussi ne perdent pas. Parce que, sans balance c’est difficile.
Alors, madame le député et moi, nous nous sommes concertés et nous avons appelé le Président de la République pour lui dire voici ce que vos sœurs, vos filles viennent de nous demander.
Il nous a dit, allez y, il n’y a pas de problèmes. Il nous a donné son accord et il nous a donné les moyens. C’est pourquoi, ce matin, nous sommes ensemble pour vous remettre, en son nom, ce que vous verrez tout à l’heure.
Les dons que nous allons vous remettre viennent du Chef de l’Etat. Je vais vous dire pourquoi.
Voyez vous, mes chères sœurs tous les ivoiriens savent que vous nos sœurs, que vous nos mères, à 4h du matin pendant que nous dormons encore, vous êtes dans les véhicules. Pendant que nous dormons encore, vous avez déjà attaché « keïwa ».
Vous avez mis le foulard sur la tête et vous êtes descendues dans les marchés pour soulever les bagages. A 4heures du matin, pendant que nous dormons encore, vous avez déjà commencé à travailler.
A 23 heures, quand nous les hommes dormons, vous continuez de travailler. Pendant qu’en Côte d’Ivoire de 2002 à 2010 nous étions en crise, l’on a pensé qu’on ne pouvait trouver à manger sur les marchés ivoiriens du fait de cette crise. Mais malgré cela, les marchés ivoiriens étaient toujours bien garnis.
Tout ça, grâce à vous les femmes .Vous donnez l’exemple parce que parmi vous, il ya certaines qui n’ont pas encore d’époux. Parmi vous il y’a certaines dont les maris ont dû quitter pour des raisons diverses mais qui se débrouillent comme on le dit avec leurs enfants. Vous êtes à la fois papa et maman. Il y en a aussi dont les maris travaillent mais pour permettre à la famille de joindre les deux bouts, vous êtes obligées d’apporter votre soutien aux maris.
Vous êtes toujours sur les routes. Vous êtes toujours sur les marchés. Vous êtes toujours en train de négocier. Vous êtes toujours en train de rechercher le bien être de vos maris, de vos neveux, de vos nièces, de vos cousins et cousines, de tout le monde. Si on doit respecter des personnes, vous êtes les premières personnes que nous devons respecter.
C’est pourquoi, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Alassane OUATTARA a demandé à Madame le député et moi de tout faire pour apporter une réponse favorable à la demande formulée par notre sœur IRIE Lou Colette.
Aujourd’hui, en son nom, je dis bien en son nom. Au nom du Président de la République, nous allons vous offrir milles balances. Mais si ces balances sont bien utilisées madame la Présidente IRIE Lou, ce ne sera qu’un début.
Dans son programme d’action, le Président de la République, a demandé que nous nous penchions sur la jeunesse et sur les femmes.
Et déjà, il ya un autre chantier que nous allons engager avec madame le député et les maires pour celles qui veulent réaliser des plantations disposent des semences.
Ce que veut le président, c’est d’aider ceux et celles qui travaillent effectivement. Vous voyez les femmes assises en uniforme vert, ce sont vos sœurs du District d’Abidjan. Elles ont insisté pour que la cérémonie soit belle parce qu’elles vous soutiennent. Elles sont ici, pour faire le travail de manière à ce que vous puissiez avoir les moyens et vous, vous êtes sur le chantier pour que quand vous vous mettiez ensemble, l’une achète et l’autre vend. Chacune gagne ce qu’il ya à gagner.
La cérémonie de ce matin est très simple, tout à l’heure après les interventions de madame le député et moi, de Monsieur le représentant du ministre du commerce, nous allons laisser la parole à monsieur le directeur de cabinet de madame la ministre Anne Désirée OULOTTO. Mais si entre temps madame le ministre arrive, monsieur le directeur de cabinet, vous savez très bien que quand la tête est là, le genou ne porte plus le chapeau.
Après ces interventions, nous allons vous donner vos balances.
Ce que nous souhaitons, c’est que tout se passe dans la discipline, dans la joie et la fraternité parce que vous êtes toutes des sœurs.
Vous nous donnez l’exemple d’une Côte d’Ivoire à laquelle rêve le Président Alassane Ouattara. C'est-à-dire, une Côte d’Ivoire réunie, une Côte d’Ivoire belle, une Côte d’Ivoire unie et une Côte d’Ivoire en travail.
En souhaitant bonne fête à toutes, je voudrais vous dire que nous avons de l’admiration pour vous. Nous vous encourageons. Donnez nous des raisons pour vous aidez et le Président sera toujours à vos côtés.
Je vous remercie.





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