Abidjan - La réussite de l’organisation de la 8ème édition du Marché des arts du spectacle africain (MASA), "un défi et une gageure réussis dans des circonstances difficiles" ouvre des perspectives heureuses avec le retour des partenaires pour un festival qui vient de "réinscrire l’Afrique sur le calendrier des grands rendez-vous internationaux de la culture", selon les organisateurs.
"La renaissance du MASA était un défi, une gageure à réussir dans des circonstances difficiles. Cette renaissance signe le retour gagnant de la Côte d’Ivoire sur la scène africaine des arts du spectacle", s’est réjoui mercredi le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, qui faisait le bilan de l’organisation de l’événement qu’il a assimilé au plus grand événement culturel africain des arts du spectacle.
"C’est une bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire et pour toute l’Afrique qui vient de réinscrire l’Afrique sur le calendrier des grands rendez-vous internationaux de la culture", a renchéri le directeur général du festival, le Pr Yacouba Konaté.
Ils se sont félicités de la confiance renouvelée du partenaire traditionnel de l’événement, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), "sceptique au départ", de la diversification des partenaires lors des prochaines éditions, du rapprochement du festival avec les artistes et populations ivoiriennes à travers 300 spectacles « off », la participation de plus de 1500 festivaliers, de 221 diffuseurs et annonceurs, 60 groupes représentant 486 artistes ou encore 245 journalistes.
La joie du ministre se veut d’autant plus grande que la renaissance du MASA, fruit de la volonté politique marquée du président Ouattara, s’est faite avec un budget de 1,3 milliards de FCFA contre trois milliards FCFA pour la première édition, en 1993, "avant la dévaluation du FCFA" et que l’événement a permis de présenter le visage d’une Côte d’Ivoire "qui danse et est heureuse" sur les médias nationaux et étrangers.
Outre "les échos" d’une trentaine de contrats signés ou en cours de négociation avancée, Maurice Bandaman et son collaborateur ont noté "l’impact économique réel" du MASA sur l’hôtellerie, la gastronomie et la consommation des biens culturels et artisanaux.
A titre d’exemple, ils ont fait savoir que les restaurants-maquis du village MASA faisaient des recettes moyennes d’un million par jour et que les commerçants exerçant dans le vestimentaire et la décoration d’art vendaient pour au moins 250.000 FCFA.
En dépit des difficultés liées notamment à la programmation et problèmes techniques, Maurice Bandaman se dit confiant dans la réussite des prochaines éditions, promettant "un MASA encore plus beau et plus grand de ses réussites et de ses satisfactions, dans un Palais de la culture totalement rénové".
(AIP)
aaa/tm
"La renaissance du MASA était un défi, une gageure à réussir dans des circonstances difficiles. Cette renaissance signe le retour gagnant de la Côte d’Ivoire sur la scène africaine des arts du spectacle", s’est réjoui mercredi le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, qui faisait le bilan de l’organisation de l’événement qu’il a assimilé au plus grand événement culturel africain des arts du spectacle.
"C’est une bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire et pour toute l’Afrique qui vient de réinscrire l’Afrique sur le calendrier des grands rendez-vous internationaux de la culture", a renchéri le directeur général du festival, le Pr Yacouba Konaté.
Ils se sont félicités de la confiance renouvelée du partenaire traditionnel de l’événement, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), "sceptique au départ", de la diversification des partenaires lors des prochaines éditions, du rapprochement du festival avec les artistes et populations ivoiriennes à travers 300 spectacles « off », la participation de plus de 1500 festivaliers, de 221 diffuseurs et annonceurs, 60 groupes représentant 486 artistes ou encore 245 journalistes.
La joie du ministre se veut d’autant plus grande que la renaissance du MASA, fruit de la volonté politique marquée du président Ouattara, s’est faite avec un budget de 1,3 milliards de FCFA contre trois milliards FCFA pour la première édition, en 1993, "avant la dévaluation du FCFA" et que l’événement a permis de présenter le visage d’une Côte d’Ivoire "qui danse et est heureuse" sur les médias nationaux et étrangers.
Outre "les échos" d’une trentaine de contrats signés ou en cours de négociation avancée, Maurice Bandaman et son collaborateur ont noté "l’impact économique réel" du MASA sur l’hôtellerie, la gastronomie et la consommation des biens culturels et artisanaux.
A titre d’exemple, ils ont fait savoir que les restaurants-maquis du village MASA faisaient des recettes moyennes d’un million par jour et que les commerçants exerçant dans le vestimentaire et la décoration d’art vendaient pour au moins 250.000 FCFA.
En dépit des difficultés liées notamment à la programmation et problèmes techniques, Maurice Bandaman se dit confiant dans la réussite des prochaines éditions, promettant "un MASA encore plus beau et plus grand de ses réussites et de ses satisfactions, dans un Palais de la culture totalement rénové".
(AIP)
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