La Côte d’Ivoire va bénéficier d’un appui budgétaire important de la part de l’Union européenne (UE). La communauté européenne se dit favorable à débourser 60 millions d’euros, environ 40 milliards de Fcfa, pour soutenir la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural. La première tranche porte sur la moitié, soit 30 millions d’euros (20 milliards de Fcfa) sur trois ans. « Nous avons eu une bonne discussion technique. Il est prévu de faire un appui de 30 millions d’euros pour aider la Côte d’Ivoire dans l’application de la loi sur le foncier rural », a annoncé mardi dernier, le responsable des politiques de développement rural, sécurité alimentaire, nutrition, Pierre-Yves Baulain.
Pour lui, deux raisons essentielles expliquent le soutien de l’union européenne. La première est que le gouvernement ivoirien accorde à la gestion du foncier, une importance capitale. La seconde est le fait que le foncier est un facteur de stabilité et de développement.
Pour sa part, le directeur général de la programmation des projets et de la statistique, Nouhoun Coulibaly, souligne que le projet débutera dans la région de l’ouest, avant de s’étendre à l’ensemble du territoire ivoirien.
En dehors du foncier, l’aide européenne servira en partie au programme de sécurité alimentaire. Il s’agira de remettre à niveau les infrastructures économiques à impact direct sur le développement agricole. « Il y a des zones de production excédentaires, mais de sérieux problèmes d’acheminement ou de stockage ne permettent de les ventiler. Ce qui est répercuté sur les coûts, il faut faire alors face à cela », argumente M. Coulibaly.
Le ministre de l’agriculture, après plusieurs séances de travail au département développement et coopération a animé une conférence publique, sur le Plan national d’investissement agricole (PNIA). ONG et fonctionnaires de l’UE se sont imprégnés de cette nouvelle dynamique que le gouvernement ivoirien donne au secteur agricole. Tour à tour ils se sont intéressés à la protection des petits producteurs, face aux investisseurs industriels, à la traçabilité des produits agricoles et à la lutte contre la pauvreté. Le ministre, chiffres souvent à l’appui, a montré que le secteur agricole est fiable et rentable. Selon lui, l’État a défini un cadre vertueux de développement qu’est le PNIA. Annonçant que désormais 5% des terres soient réservées aux femmes et aux jeunes agriculteurs. « Les femmes produisent 80% du vivrier, c’est important. Il faut leur faire plus d’espace», soutient-il. Poursuivant, il a indiqué que la lutte contre la pauvreté trouve solution dans la vision du gouvernement de promouvoir des exploitations intégrées. C’est-à-dire qu’à côté des cultures de rente, il est souhaité que soit développé le vivrier. « Cela est compatible et résout en même temps la question de l’alimentation. Il est bon d’avoir de l’argent en vendant ses produits pour l’extérieur mais il serait dommage que le paysan vienne en ville se battre pour acheter du riz pour sa consommation », ajoute-t-il. Quant à la traçabilité, il donne l’exemple de la banane dont l’origine peut être identifiée par un système parfaitement maîtrisé.
Pour toutes ces raisons, le ministre ivoirien de l’agriculture, dans la peau d’un avocat, appelle à l’union autour des projets porteurs de l’agriculture.
Pour lui, deux raisons essentielles expliquent le soutien de l’union européenne. La première est que le gouvernement ivoirien accorde à la gestion du foncier, une importance capitale. La seconde est le fait que le foncier est un facteur de stabilité et de développement.
Pour sa part, le directeur général de la programmation des projets et de la statistique, Nouhoun Coulibaly, souligne que le projet débutera dans la région de l’ouest, avant de s’étendre à l’ensemble du territoire ivoirien.
En dehors du foncier, l’aide européenne servira en partie au programme de sécurité alimentaire. Il s’agira de remettre à niveau les infrastructures économiques à impact direct sur le développement agricole. « Il y a des zones de production excédentaires, mais de sérieux problèmes d’acheminement ou de stockage ne permettent de les ventiler. Ce qui est répercuté sur les coûts, il faut faire alors face à cela », argumente M. Coulibaly.
Le ministre de l’agriculture, après plusieurs séances de travail au département développement et coopération a animé une conférence publique, sur le Plan national d’investissement agricole (PNIA). ONG et fonctionnaires de l’UE se sont imprégnés de cette nouvelle dynamique que le gouvernement ivoirien donne au secteur agricole. Tour à tour ils se sont intéressés à la protection des petits producteurs, face aux investisseurs industriels, à la traçabilité des produits agricoles et à la lutte contre la pauvreté. Le ministre, chiffres souvent à l’appui, a montré que le secteur agricole est fiable et rentable. Selon lui, l’État a défini un cadre vertueux de développement qu’est le PNIA. Annonçant que désormais 5% des terres soient réservées aux femmes et aux jeunes agriculteurs. « Les femmes produisent 80% du vivrier, c’est important. Il faut leur faire plus d’espace», soutient-il. Poursuivant, il a indiqué que la lutte contre la pauvreté trouve solution dans la vision du gouvernement de promouvoir des exploitations intégrées. C’est-à-dire qu’à côté des cultures de rente, il est souhaité que soit développé le vivrier. « Cela est compatible et résout en même temps la question de l’alimentation. Il est bon d’avoir de l’argent en vendant ses produits pour l’extérieur mais il serait dommage que le paysan vienne en ville se battre pour acheter du riz pour sa consommation », ajoute-t-il. Quant à la traçabilité, il donne l’exemple de la banane dont l’origine peut être identifiée par un système parfaitement maîtrisé.
Pour toutes ces raisons, le ministre ivoirien de l’agriculture, dans la peau d’un avocat, appelle à l’union autour des projets porteurs de l’agriculture.