Encens, poterie, sacs chaussures, vêtements, cosmétique … le palais des sports reçoit déjà pour cette première édition du Miva plus de 300 participants venus des quatre coins de l’Afrique. Des stands achalandés, aux couleurs de l’Afrique et ouverts au grand public ivoirien et à des acheteurs professionnels depuis lundi, pour une semaine. Et pour hier mardi 8 avril 2014, deuxième jour des expositions, s’est tenue la cérémonie officielle du lancement des cinq prix qui, vont mettre en compétition les exposants. Les prix « Miva », « préservation de l’environnement», « meilleur stand » et « jeunesse Miva » vont mettre aux prises des nominés du Burkina-Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Ghana, du Mali, du Maroc, du Niger, de la République démocratique du Congo, du Sénégal, du Togo, et de la Tunisie. Jean louis Billon, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme a dit «inscrire le Miva dans la continuité des actions visant à offrir une meilleur visibilité à l’artisanat africain». Selon lui, «il était important pour la Côte d’Ivoire qui souffrait d’une absence notoire de salons et d’événements pour les artisans, d’avoir une institution comme le Miva». 2014 a été décrétée par le Président de la République «année de l’artisanat, et de l’économie sociale». Et, selon le ministre, les investissements dans l’artisanat ont des retombées importantes : «il s’agit d’acteurs économiques qui exercent dans des métiers divers et variés mais qui, fabriquent et ajoutent une forte valeur ajoutée parce que c’est vraiment un travail ‘’à façon’’ qu’on ne peut pas dupliquer ou industrialiser». La délégation camerounaise a très symboliquement offert au ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Kouakou Bandama, un éléphant taillé dans l’ébène royal «symbolisant la paix que nous souhaitons voir à jamais régner dans votre pays», a indiqué Marie-Berthe Bala, chef de la délégation camerounaise.
DC
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