La première édition du Marché ivoirien de l’artisanat (MIVA) s’est achevée samedi, par un gala au cours duquel des participants ont été distingués, tandis que les organisateurs émettaient le souhait de sa pérennisation et de sa dotation d’un budget plus conséquent, pour améliorer l’organisation.
Financé à hauteur de 278 millions de FCFA par l’Etat ivoirien, le budget du MIVA devrait être porté à au moins un milliard, a déclaré le commissaire général, Doukouré Aïssata, lors de la cérémonie de clôture en présence du ministre Alain Lobognon, représentant du Premier ministre qui en assurait le parrainage.
Doter le MIVA d’un siège et d’une direction générale, labéliser et créer une plate-forme de produits artisanaux africains, mettre sur pied une banque de l’artisanat ou encore servir de courroie de trasmission entre les chambres des métiers des différents pays, sont quelques unes des recommandations retenues par les organisateurs.
Sous le thème « Promotion de l’innovation et de l’excellence des produits de l’artisanat africain », 300 exposants venus de 12 pays ont présenté, de lundi à dimanche, leurs produits sur le site du Palais des sports de Treichville où 500 visiteurs étaient enregistrés quotidiennement, selon Mme Doukouré Aïssata.
Le Maroc qui a été sacré «Meilleur pays participant» par le jury international présidé par Patricia Badouo du Burkina Faso, a été également classé troisième ex-æquo avec le Mali et la Tunisie pour le Prix MIVA 2014.
L’Ivoirien Sidiki Coulibaly a remporté le Grand prix du Premier ministre pour la création d’un salon avec du PVC récupéré. D’autres prix ont été distribués dans des catégories comme celle du meilleur stand, de la jeunesse ou de la protection de l’environnement.
Le ministre Alain Lobognon a promis de transformer les prix en bourses pour la promotion des créations.
2014 étant l’année de l’artisanat, il a annoncé l’élaboration d’un code de l’artisanat qui sera « un instrument pour la modernisation et la professionnalisation du secteur de l’artisanat ».
En Côte d’Ivoire, l’artisanat représente près de 12% du PIB et occupe près de 40 pour cent de la population active.
Cette première édition du MIVA se voulait un creuset de valorisation de l’artisanat africain, par une invitation des visiteurs à découvrir toute la dextérité, le savoir-faire et la diversité créative des artisans africains.
Aaa/kkp/tm
Financé à hauteur de 278 millions de FCFA par l’Etat ivoirien, le budget du MIVA devrait être porté à au moins un milliard, a déclaré le commissaire général, Doukouré Aïssata, lors de la cérémonie de clôture en présence du ministre Alain Lobognon, représentant du Premier ministre qui en assurait le parrainage.
Doter le MIVA d’un siège et d’une direction générale, labéliser et créer une plate-forme de produits artisanaux africains, mettre sur pied une banque de l’artisanat ou encore servir de courroie de trasmission entre les chambres des métiers des différents pays, sont quelques unes des recommandations retenues par les organisateurs.
Sous le thème « Promotion de l’innovation et de l’excellence des produits de l’artisanat africain », 300 exposants venus de 12 pays ont présenté, de lundi à dimanche, leurs produits sur le site du Palais des sports de Treichville où 500 visiteurs étaient enregistrés quotidiennement, selon Mme Doukouré Aïssata.
Le Maroc qui a été sacré «Meilleur pays participant» par le jury international présidé par Patricia Badouo du Burkina Faso, a été également classé troisième ex-æquo avec le Mali et la Tunisie pour le Prix MIVA 2014.
L’Ivoirien Sidiki Coulibaly a remporté le Grand prix du Premier ministre pour la création d’un salon avec du PVC récupéré. D’autres prix ont été distribués dans des catégories comme celle du meilleur stand, de la jeunesse ou de la protection de l’environnement.
Le ministre Alain Lobognon a promis de transformer les prix en bourses pour la promotion des créations.
2014 étant l’année de l’artisanat, il a annoncé l’élaboration d’un code de l’artisanat qui sera « un instrument pour la modernisation et la professionnalisation du secteur de l’artisanat ».
En Côte d’Ivoire, l’artisanat représente près de 12% du PIB et occupe près de 40 pour cent de la population active.
Cette première édition du MIVA se voulait un creuset de valorisation de l’artisanat africain, par une invitation des visiteurs à découvrir toute la dextérité, le savoir-faire et la diversité créative des artisans africains.
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