Le président de l'Union pour le Développement et les Libertés (UDL, opposition) Martial Joseph Ahipeaud a accusé, jeudi, le gouvernement ivoirien de « ne pas tenir compte des contre-propositions de l’opposition » dans le cadre de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) dont la nouvelle ossature a été révélée la veille à l’issue d’un Conseil des ministres.
« Il nous semble que le gouvernement a rencontré les partis membres du Cadre Permanent de Dialogue (CPD) la semaine dernière pour leur faire les mêmes propositions que nous avons eues dans le communiqué du conseil des ministres », estime M. Ahipeaud dans une déclaration transmise à APA, soulignant que « cela appelle de notre part deux remarques fondamentales ».
D'abord, explique-t-il « c'est la preuve que le gouvernement ne tient aucunement compte des contre-propositions de l'opposition. S'il est une chose que le gouvernement voulait clairement démontré devant la communauté internationale et nationale, c'est de l'inutilité des concertations entre lui et l'opposition ».
« Comment expliquer que dans le cadre du CPD, l'opposition face des propositions et que le gouvernement n'en tienne pas compte pour son projet final présenté en conseil des ministres », fustige le président de l'UDL selon qui la « deuxième remarque reste que les décisions et mesures relatives au processus électoral ne peuvent qu'être consensuelles ».
Dès lors, ajoute M. Ahipeaud « il importe d'obtenir l'accord de tous les acteurs politiques sur la composition de la CEI avant d'en faire un projet de loi. C'est dire qu'il y a un risque d'un refus systématique de l'ensemble de l'opposition sur ces propositions unilatérales du gouvernement ».
« En attendant de consulter les partis amis, membres de la plateforme, la 3ème Voie, nous voulons faire remarquer notre surprise totale et protester contre le mépris affiché par le gouvernement vis-à-vis de l'opposition », ajoute-t-il en appelant à une « consultation très large de l'ensemble des plateformes de l'opposition, pour en discuter et savoir quelles positions communes pouvons-nous prendre ».
Le président de l'UDL demande par ailleurs, au gouvernement de « faire preuve de vigilance quant à la gestion du processus électoral qui doit avoir le consentement de tous ».
Le gouvernement ivoirien a adopté, mercredi, en Conseil des ministres un projet de loi portant sur la réforme de la CEI. La Commission centrale de cette institution passe de 31 à 13 membres.
Elle se compose d'un représentant du Président de la République, d'un représentant du ministre de l'intérieur et de la sécurité, d'un représentant du ministre de l'économie et des finances, d'un magistrat désigné par le Conseil supérieur de la magistrature.
La CEI « reformée » comprend également trois représentants de la société civile dont deux religieux, trois représentants du parti au pouvoir et trois représentants de l'opposition.
LS/APA
« Il nous semble que le gouvernement a rencontré les partis membres du Cadre Permanent de Dialogue (CPD) la semaine dernière pour leur faire les mêmes propositions que nous avons eues dans le communiqué du conseil des ministres », estime M. Ahipeaud dans une déclaration transmise à APA, soulignant que « cela appelle de notre part deux remarques fondamentales ».
D'abord, explique-t-il « c'est la preuve que le gouvernement ne tient aucunement compte des contre-propositions de l'opposition. S'il est une chose que le gouvernement voulait clairement démontré devant la communauté internationale et nationale, c'est de l'inutilité des concertations entre lui et l'opposition ».
« Comment expliquer que dans le cadre du CPD, l'opposition face des propositions et que le gouvernement n'en tienne pas compte pour son projet final présenté en conseil des ministres », fustige le président de l'UDL selon qui la « deuxième remarque reste que les décisions et mesures relatives au processus électoral ne peuvent qu'être consensuelles ».
Dès lors, ajoute M. Ahipeaud « il importe d'obtenir l'accord de tous les acteurs politiques sur la composition de la CEI avant d'en faire un projet de loi. C'est dire qu'il y a un risque d'un refus systématique de l'ensemble de l'opposition sur ces propositions unilatérales du gouvernement ».
« En attendant de consulter les partis amis, membres de la plateforme, la 3ème Voie, nous voulons faire remarquer notre surprise totale et protester contre le mépris affiché par le gouvernement vis-à-vis de l'opposition », ajoute-t-il en appelant à une « consultation très large de l'ensemble des plateformes de l'opposition, pour en discuter et savoir quelles positions communes pouvons-nous prendre ».
Le président de l'UDL demande par ailleurs, au gouvernement de « faire preuve de vigilance quant à la gestion du processus électoral qui doit avoir le consentement de tous ».
Le gouvernement ivoirien a adopté, mercredi, en Conseil des ministres un projet de loi portant sur la réforme de la CEI. La Commission centrale de cette institution passe de 31 à 13 membres.
Elle se compose d'un représentant du Président de la République, d'un représentant du ministre de l'intérieur et de la sécurité, d'un représentant du ministre de l'économie et des finances, d'un magistrat désigné par le Conseil supérieur de la magistrature.
La CEI « reformée » comprend également trois représentants de la société civile dont deux religieux, trois représentants du parti au pouvoir et trois représentants de l'opposition.
LS/APA