Le Secrétaire général et porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) Laurent Akoun, a dénoncé, jeudi, la « précipitation » avec laquelle le gouvernement a adopté, mercredi, le projet de la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).
Le Secrétaire général du FPI a revelé au cours d’une conférence de presse au siège de ce parti, qu’à la demande du gouvernement ivoirien, le NDI (National Democratic Institute) a évalué, en octobre dernier, le « cadre juridique et politique en Côte d’Ivoire ».
« Ce rapport d’évaluation qui a été communiqué, (le 15 mars 2014), aux différents acteurs indique qu’il faut regarder l’environnement et le dialogue politique avant de parler d’élection » a fait savoir Laurent Akoun avant d’interroger « est-ce qu’on peut parler de réforme lorsque de telles conclusions sont prises » ?.
« Lorsque de telles conclusions sont rendues est-ce qu’on doit se précipiter ? l’environnement est-il propice ? le dialogue a-t-il abouti ? », a encore questionné M. Akoun promettant que son parti se pronnocera sur ces différentes questions qui demeurent prioritaires avant toute réforme de la CEI.
A l’issue du conseil des ministres de mercredi, le gouvernement a annoncé la composition de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), chargée de l’organisation des prochaines élections présidentielles .
La nouvelle CEI, a expliqué le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, « comporte 13 membres contre 31 » pour l’ancien format.
Elle se compose d’un représentant du Président de la République, d’un représentant du ministre de l’intérieur et de la sécurité, d’un représentant du ministre de l’économie et des finances, d’un magistrat désigné par le Conseil supérieur de la magistrature.
La CEI « reformée » comprend également trois représentants de la société civile dont deux religieux, trois représentants du parti au pouvoir et trois représentants de l’opposition.
SB/hs/ls/APA
Le Secrétaire général du FPI a revelé au cours d’une conférence de presse au siège de ce parti, qu’à la demande du gouvernement ivoirien, le NDI (National Democratic Institute) a évalué, en octobre dernier, le « cadre juridique et politique en Côte d’Ivoire ».
« Ce rapport d’évaluation qui a été communiqué, (le 15 mars 2014), aux différents acteurs indique qu’il faut regarder l’environnement et le dialogue politique avant de parler d’élection » a fait savoir Laurent Akoun avant d’interroger « est-ce qu’on peut parler de réforme lorsque de telles conclusions sont prises » ?.
« Lorsque de telles conclusions sont rendues est-ce qu’on doit se précipiter ? l’environnement est-il propice ? le dialogue a-t-il abouti ? », a encore questionné M. Akoun promettant que son parti se pronnocera sur ces différentes questions qui demeurent prioritaires avant toute réforme de la CEI.
A l’issue du conseil des ministres de mercredi, le gouvernement a annoncé la composition de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), chargée de l’organisation des prochaines élections présidentielles .
La nouvelle CEI, a expliqué le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, « comporte 13 membres contre 31 » pour l’ancien format.
Elle se compose d’un représentant du Président de la République, d’un représentant du ministre de l’intérieur et de la sécurité, d’un représentant du ministre de l’économie et des finances, d’un magistrat désigné par le Conseil supérieur de la magistrature.
La CEI « reformée » comprend également trois représentants de la société civile dont deux religieux, trois représentants du parti au pouvoir et trois représentants de l’opposition.
SB/hs/ls/APA
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