Le ministre de la Promotion de la jeunesse, des sports et loisirs était, hier, l’invité spécial de la Fifa, dans le cadre de l’atelier sur la lutte contre le trucage de matches et la corruption dans le football, dans les locaux d’Interpol à Cocody. Au cours d’un entretien en marge de la cérémonie, Alain Lobognon attire l’attention des responsables de la Fif sur ces maux, en cette fin de saison.
Qu’est-ce qu’on peut retenir de cet atelier régional sur la lutte contre la tricherie dans le sport ?
Il faut retenir que nous sommes à un niveau où on veut en finir avec les mauvaises habitudes. La corruption mine le football mais également beaucoup d’autres domaines. En ce qui concerne le sport roi, il faut dire que c’est devenu un tel business que nous nous devons d’être vigilants à tous les niveaux. Cette rencontre avec les instances de la Fifa (la commission intégrité, Ndlr) est donc la bienvenue. Pour un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020, il faut aller vers les vraies valeurs, et cela passe par le bannissement des mauvaises habitudes.
Avez-vous des cas concrets de tricherie dans le football en Côte d’Ivoire ?
Pas vraiment, mais ce sont des pratiques qui existent. Je profite de cet entretien pour attirer l’attention des responsables du football ivoirien sur la nécessité de veiller, en cette fin de saison, à ce que l’équité soit la mieux partagée par tous les acteurs. En fin de saison, il n’est jamais rare de voir que les attaquants marquent beaucoup, parce qu’on a soudoyé un gardien de but. On voit aussi des défenses qui deviennent de plus en plus poreuses, des arbitres au jeu douteux. Bref, on voit beaucoup de choses. Nous ne voulons pas de ça dans le sport ivoirien.
Que comptez-vous faire exactement pour éradiquer ce fléau ?
Nous devons revenir à de meilleures valeurs morales. Nous mettons tout en œuvre pour que ce soit le cas. Le sport ivoirien est en train d’amorcer un autre virage. Et là où il va, il n’y aura pas de place pour la corruption, encore moins la tricherie dans le football en particulier et le sport en général.
Sanh Séverin
Qu’est-ce qu’on peut retenir de cet atelier régional sur la lutte contre la tricherie dans le sport ?
Il faut retenir que nous sommes à un niveau où on veut en finir avec les mauvaises habitudes. La corruption mine le football mais également beaucoup d’autres domaines. En ce qui concerne le sport roi, il faut dire que c’est devenu un tel business que nous nous devons d’être vigilants à tous les niveaux. Cette rencontre avec les instances de la Fifa (la commission intégrité, Ndlr) est donc la bienvenue. Pour un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020, il faut aller vers les vraies valeurs, et cela passe par le bannissement des mauvaises habitudes.
Avez-vous des cas concrets de tricherie dans le football en Côte d’Ivoire ?
Pas vraiment, mais ce sont des pratiques qui existent. Je profite de cet entretien pour attirer l’attention des responsables du football ivoirien sur la nécessité de veiller, en cette fin de saison, à ce que l’équité soit la mieux partagée par tous les acteurs. En fin de saison, il n’est jamais rare de voir que les attaquants marquent beaucoup, parce qu’on a soudoyé un gardien de but. On voit aussi des défenses qui deviennent de plus en plus poreuses, des arbitres au jeu douteux. Bref, on voit beaucoup de choses. Nous ne voulons pas de ça dans le sport ivoirien.
Que comptez-vous faire exactement pour éradiquer ce fléau ?
Nous devons revenir à de meilleures valeurs morales. Nous mettons tout en œuvre pour que ce soit le cas. Le sport ivoirien est en train d’amorcer un autre virage. Et là où il va, il n’y aura pas de place pour la corruption, encore moins la tricherie dans le football en particulier et le sport en général.
Sanh Séverin