2 à 0, c’est le score final en faveur de Chelsea contre le PSG en match retour des quarts de final de la Ligue des champions de football. L’état de grâce de l’équipe parisienne aura donc duré le soir du match aller à Paris. En Angleterre, le dispositif de l’entraineur parisien Laurent Blanc a sauté, face à une équipe anglaise totalement déchainée à 10 min de la fin de la rencontre. Rien à dire ! Le Psg n’a pas encore l’étoffe de la Ligue des champions. Le Psg demeure roi du championnat français, mais arrive difficilement à exploser en championnat d’Europe des clubs. Vainqueur 3-1 au match aller à Paris, le Psg a installé l’inefficacité brutale de son système technique, offrant du coup à ses 3000 supporteurs qui ont fait le déplacement à Londres la désespérance. Le malheur de ne jamais savoir garder un résultat favorable est aussi la responsabilité des joueurs parisiens sur le terrain. Ils n’étaient pas dépaysés : 3000 supporteurs parisiens avaient offert en Angleterre la chaleur du stade de France au Psg. Et l’équipe a manqué de la notion de rigueur. C’est là la responsabilité de toute l’équipe parisienne dans le malheur de l’élimination qui la frappe. Mais disons que l’élimination du Psg est à valeur tragique. Le Psg a été « arrêté net » par le Chelsea. C’est un spectre pour les équipes françaises qui ne franchissent pas parfois les huitièmes de finale de la ligue des champions de football. Ce signe indien, au moins le Psg devrait y mettre un terme. Officiellement l’équipe parisienne à tous les atouts : les joueurs sont bien payés et le Psg a un effectif qui peut « plier » n’importe quelle équipe d’Europe. Malheureusement le jeu pratiqué à « l’international » par le Psg ne peut investir l’équipe comme championne d’Europe. Les 3000 supporteurs parisiens auront gouté mardi « une sale sauce », du vrai marasme technique de leur équipe. Une seule leçon : le Psg n’a pas l’étoffe de la ligue des champions de football.
Ben Ismaël
Ben Ismaël
