Après sa victoire face à l’Asec Mimosas, lors de la 17e journée en retard de Ligue 1 samedi (1-0), Haïdara Souhalio, l’entraîneur du Sporting Club de Gagnoa, s’est confié à Nord-Sud Quotidien.
Une belle victoire face à l’Asec vous a fait passer de la 3e à la 2e place du Championnat national. Comment l’avez-vous vécue ?
Avec beaucoup de sérénité d’abord et de tension ensuite. On a su déjouer les plans de cette équipe qui était sur une bonne série avec, notamment sa victoire en Coupe de la Confédération, face au club algérien de Constantine (6-0, 1/8 finale retour, 0-1 à l’aller). Nous voulions coûte que coûte la 2e place du classement et nous nous sommes battus en conséquence.
Le Sporting reste sur une série de cinq victoires. Quel est le secret de votre réussite ?
Il n’y a pas de secret à priori. Il faut dire que les choses se passent bien entre les dirigeants, l’encadrement technique et les joueurs. Quand on finit un match, le président paye les primes dans les vestiaires. C’est une source de motivation incroyable. En plus, les jeunes gens travaillent à fond. C’est ce qui donne ces résultats.
A domicile vous vous sentez pousser des ailes, puisque vous y avez contraint au nul le Séwé (12e journée, 2-2) et l’Afad (13e j. 1-1) et battu l’Africa (14e journée, 2-0) et l’Asec (17e j. en retard, 1-0) …
Effectivement, on s’incline rarement à domicile. Les joueurs se surpassent quand ils jouent devant leur public. C’est l’occasion de tirer le chapeau à la population de Gagnoa, qui investit tous les week-ends les travées du Stade Victor Biaka Boda (Ndlr : recettes d’entrées dans ce stade supérieures à un million de FCFA face à l’Africa et à l’Asec, selon la Ligue professionnelle de football pour des tickets de 500 et 1000 francs).
Personnellement, dans le style de jeu, êtes-vous plutôt Guardiola (coach Bayern Munich) ou Mourinho (manager Chelsea) ?
Je ne peux pas me comparer à un entraîneur. Je ne suis ni Guardiola encore moins Mourinho. Je peux plutôt m’apparenter à un style de jeu, qui ressemble à celui de telles ou telles équipes européennes. Il faut reconnaître que j’aime garder le ballon, je veux que mes joueurs soient en perpétuel mouvement et qu’ils attendent d’avoir la brèche, avant de porter l’estocade à l’adversaire comme le font le FC Barcelone et le Bayern Munich actuellement.
En fin de saison, vous devez affronter le Séwé (25e journée) et l’Afad (26e j.) à l’extérieur. Ces matches seront-ils des finales pour vous ?
C’est vrai que ce sont des concurrents directs au titre de Champion ou concernant les places en Coupes africaines mais moi je préfère me mettre dans la tête qu’il me reste 8 finales à jouer (le nombre de rencontres avant la fin du championnat : Ndlr). Que ce soit le CO Bouaflé, dernier du classement ou le Séwé, il faudra prendre tous nos matches de la meilleure des façons, si nous voulons atteindre nos objectifs.
Justement, quels sont réellement ces objectifs auxquels vous semblez tant tenir ?
Les dirigeants nous ont demandé d’accrocher au moins une place africaine. Cela passe par être Champion de Côte d’Ivoire ou remporter la Coupe nationale. Nous nous battons pour y parvenir. En début de saison, quand nous touchions le fond, après les quatre premières journées, un de vos collègues m’a presque ri au nez en me demandant si je pouvais tenir ces objectifs. Je lui ai dit d’attendre que la saison soit avancée avant d’ironiser. Je crois qu’il doit avoir changé d’avis à ce sujet depuis (rires).
Pensez-vous pouvoir ravir la première place au Séwé ?
Nous travaillons sans nous soucier du résultat des autres. Le Séwé est leader, nous sommes dauphin. On continue de bosser pour atteindre notre but.
Réalisé à Gagnoa par Sanh Séverin
Une belle victoire face à l’Asec vous a fait passer de la 3e à la 2e place du Championnat national. Comment l’avez-vous vécue ?
Avec beaucoup de sérénité d’abord et de tension ensuite. On a su déjouer les plans de cette équipe qui était sur une bonne série avec, notamment sa victoire en Coupe de la Confédération, face au club algérien de Constantine (6-0, 1/8 finale retour, 0-1 à l’aller). Nous voulions coûte que coûte la 2e place du classement et nous nous sommes battus en conséquence.
Le Sporting reste sur une série de cinq victoires. Quel est le secret de votre réussite ?
Il n’y a pas de secret à priori. Il faut dire que les choses se passent bien entre les dirigeants, l’encadrement technique et les joueurs. Quand on finit un match, le président paye les primes dans les vestiaires. C’est une source de motivation incroyable. En plus, les jeunes gens travaillent à fond. C’est ce qui donne ces résultats.
A domicile vous vous sentez pousser des ailes, puisque vous y avez contraint au nul le Séwé (12e journée, 2-2) et l’Afad (13e j. 1-1) et battu l’Africa (14e journée, 2-0) et l’Asec (17e j. en retard, 1-0) …
Effectivement, on s’incline rarement à domicile. Les joueurs se surpassent quand ils jouent devant leur public. C’est l’occasion de tirer le chapeau à la population de Gagnoa, qui investit tous les week-ends les travées du Stade Victor Biaka Boda (Ndlr : recettes d’entrées dans ce stade supérieures à un million de FCFA face à l’Africa et à l’Asec, selon la Ligue professionnelle de football pour des tickets de 500 et 1000 francs).
Personnellement, dans le style de jeu, êtes-vous plutôt Guardiola (coach Bayern Munich) ou Mourinho (manager Chelsea) ?
Je ne peux pas me comparer à un entraîneur. Je ne suis ni Guardiola encore moins Mourinho. Je peux plutôt m’apparenter à un style de jeu, qui ressemble à celui de telles ou telles équipes européennes. Il faut reconnaître que j’aime garder le ballon, je veux que mes joueurs soient en perpétuel mouvement et qu’ils attendent d’avoir la brèche, avant de porter l’estocade à l’adversaire comme le font le FC Barcelone et le Bayern Munich actuellement.
En fin de saison, vous devez affronter le Séwé (25e journée) et l’Afad (26e j.) à l’extérieur. Ces matches seront-ils des finales pour vous ?
C’est vrai que ce sont des concurrents directs au titre de Champion ou concernant les places en Coupes africaines mais moi je préfère me mettre dans la tête qu’il me reste 8 finales à jouer (le nombre de rencontres avant la fin du championnat : Ndlr). Que ce soit le CO Bouaflé, dernier du classement ou le Séwé, il faudra prendre tous nos matches de la meilleure des façons, si nous voulons atteindre nos objectifs.
Justement, quels sont réellement ces objectifs auxquels vous semblez tant tenir ?
Les dirigeants nous ont demandé d’accrocher au moins une place africaine. Cela passe par être Champion de Côte d’Ivoire ou remporter la Coupe nationale. Nous nous battons pour y parvenir. En début de saison, quand nous touchions le fond, après les quatre premières journées, un de vos collègues m’a presque ri au nez en me demandant si je pouvais tenir ces objectifs. Je lui ai dit d’attendre que la saison soit avancée avant d’ironiser. Je crois qu’il doit avoir changé d’avis à ce sujet depuis (rires).
Pensez-vous pouvoir ravir la première place au Séwé ?
Nous travaillons sans nous soucier du résultat des autres. Le Séwé est leader, nous sommes dauphin. On continue de bosser pour atteindre notre but.
Réalisé à Gagnoa par Sanh Séverin