Abidjan, Des leaders communautaires ivoiriens et ghanéens se sont engagés, mercredi, à Niablé (région de l’Indénié-Djuablin) environ 240 km à l’Est d’Abidjan à prôner la cohésion sociale et à lutter contre la traite et le travail des enfants, en vue de consolider la paix.
Cet engagement a été pris au cours d’une rencontre thématique organisée par l’ONUCI qui a mobilisé les autorités administratives et politiques, les chefs coutumiers et religieux, les leaders des associations de femmes et de jeunes et les différentes forces de sécurité de cette circonscription ainsi qu’une délégation de la notabilité ghanéenne.
Les leaders communautaires ivoiriens et ghanéens se sont engagés en outre à prendre des « décisions neutres et impartiales », afin d’éviter toute discrimination dans le règlement des différends, à faire respecter et appliquer la loi, à créer des comités de surveillance dans les villages, à collaborer avec les forces de sécurité, à éviter les rumeurs, à créer des comités de protection des enfants et enfin à sensibiliser la population sur les méfaits de la traite et du travail des enfants.
« L’ONUCI souhaite que cette fructueuse rencontre permette d’engager une profonde réflexion sur les priorités de la paix et de la cohésion sociale pour un développement harmonieux et durable dans cette région frontalière au Ghana », a fait savoir le coordonnateur de l’ONUCI à Abengourou, Luc Zina.
Par ailleurs, Il a exhorté les communautés ivoiriennes et ghanéennes à une « parfaite collaboration » et à partager les informations avec les forces de sécurité transfrontalière pour le bien-être des populations.
Le Maire de Niabley, Paul Kouamé, s’est réjoui du choix de sa commune pour l’organisation d’une telle rencontre qui permet de rapprocher davantage les différentes populations. « Après les crises que nous avons traversées, nous pensons que la cohésion sociale a été mise à mal. Toutes les actions qui pourraient nous permettre de ramener cette cohésion et permettre à toutes les populations de vivre dans la paix, dans la tranquillité sont les bienvenues », a-t-il déclaré.
Pour le Sous-préfet de Niabley, Bakayoko Saguidi, cette initiative de l’ONUCI permet de mieux sécuriser les frontières et de faire de la circonscription une véritable cité de paix et de cohésion sociale. Il a également invité les populations à relayer dans leur milieu respectif tous les acquis de cette rencontre.
« Il est important d’insister sur la cohésion sociale et la réconciliation nationale pour vivre en paix, la paix étant le ciment du bonheur et du développement », a-t-il précisé.
Les participants ont bénéficié de trois communications sur ’’les aspects de l’Etat de droit en zone frontalière’’, ’’l’apport des leaders communautaires dans la promotion de la paix et la cohésion sociale en zone frontalière’’ et sur ’’les autorités transfrontalières face aux défis de la traite et des pires formes de travail des enfants’’. Les échanges se sont déroulés en français, en anglais et en ashanti, indique-t-on.
(AIP)
ask
Cet engagement a été pris au cours d’une rencontre thématique organisée par l’ONUCI qui a mobilisé les autorités administratives et politiques, les chefs coutumiers et religieux, les leaders des associations de femmes et de jeunes et les différentes forces de sécurité de cette circonscription ainsi qu’une délégation de la notabilité ghanéenne.
Les leaders communautaires ivoiriens et ghanéens se sont engagés en outre à prendre des « décisions neutres et impartiales », afin d’éviter toute discrimination dans le règlement des différends, à faire respecter et appliquer la loi, à créer des comités de surveillance dans les villages, à collaborer avec les forces de sécurité, à éviter les rumeurs, à créer des comités de protection des enfants et enfin à sensibiliser la population sur les méfaits de la traite et du travail des enfants.
« L’ONUCI souhaite que cette fructueuse rencontre permette d’engager une profonde réflexion sur les priorités de la paix et de la cohésion sociale pour un développement harmonieux et durable dans cette région frontalière au Ghana », a fait savoir le coordonnateur de l’ONUCI à Abengourou, Luc Zina.
Par ailleurs, Il a exhorté les communautés ivoiriennes et ghanéennes à une « parfaite collaboration » et à partager les informations avec les forces de sécurité transfrontalière pour le bien-être des populations.
Le Maire de Niabley, Paul Kouamé, s’est réjoui du choix de sa commune pour l’organisation d’une telle rencontre qui permet de rapprocher davantage les différentes populations. « Après les crises que nous avons traversées, nous pensons que la cohésion sociale a été mise à mal. Toutes les actions qui pourraient nous permettre de ramener cette cohésion et permettre à toutes les populations de vivre dans la paix, dans la tranquillité sont les bienvenues », a-t-il déclaré.
Pour le Sous-préfet de Niabley, Bakayoko Saguidi, cette initiative de l’ONUCI permet de mieux sécuriser les frontières et de faire de la circonscription une véritable cité de paix et de cohésion sociale. Il a également invité les populations à relayer dans leur milieu respectif tous les acquis de cette rencontre.
« Il est important d’insister sur la cohésion sociale et la réconciliation nationale pour vivre en paix, la paix étant le ciment du bonheur et du développement », a-t-il précisé.
Les participants ont bénéficié de trois communications sur ’’les aspects de l’Etat de droit en zone frontalière’’, ’’l’apport des leaders communautaires dans la promotion de la paix et la cohésion sociale en zone frontalière’’ et sur ’’les autorités transfrontalières face aux défis de la traite et des pires formes de travail des enfants’’. Les échanges se sont déroulés en français, en anglais et en ashanti, indique-t-on.
(AIP)
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