Korhogo – La campagne de la mangue pour l’année 2014 s’est ouverte jeudi, à Sinématiali, avec un retard de deux semaines, du fait de la floraison "tardive" des manguiers suite aux "changements climatiques", a indiqué le chef de l’usine de conditionnement de la Société de production et d'exportation de mangue (SPEM), M. Djégui Cadjo Mathias, lors d’un entretien avec l’AIP.
Selon M. Djégui, la floraison des manguiers a été "mauvaise" cette année, à cause du "manque de pluie", précisant que cette floraison a été également "mauvaise" à Ferké, Korhogo et Sinématiali. Ce qui pourrait entraîner une "chute de la production".
Il relève également l'insuffisance de véhicules de transport du bord des champs à l’usine de conditionnement, surtout que la demande est de "plus en plus forte" pour ces véhicules.
"Aujourd’hui, là ou il faut produire plus de 500 tonnes à l’export souvent c’est 100 tonnes à l’export, car des maladies peuvent entraîner des pertes de 400 tonnes", a-t-il en outre déploré, lançant un appel au gouvernement, afin qu'il se penche sur les vergers, les manguiers étant très souvent attaqués par des maladies comme la bactériose.
M. Djégui Cadjo Mathias a donc recommandé au gouvernement de trouver des encadreurs "fiables" pour les producteurs de mangues, afin d'éviter ces maladies et de produire des mangues de "qualité".
Pour cette campagne, le prix de la mangue est de 175 FCFA/ le kilogramme. Les différents types de mangues les plus prisés pour l’exportation sont la kente et l’amelie.
La mangue est le troisième fruit exporté, après la banane et l’ananas. Elle représente en volume 80% des cultures d’exportation non traditionnelles.
Sur les marchés internationaux, la Côte d’Ivoire occupe le troisième rang des pays fournisseurs de mangue, après le Brésil et le Pérou.
Selon un recensement réalisé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) en 2009, les superficies dévolues à la production de mangue sont comprises entre 3000 à 6000 hectares.
Les vergers destinés à l’exportation sont situés dans les régions de Korhogo, Sinématiali, Ferkessédougou, Boundiali, Odienné et Bouaké, indique-t-on.
Cette filière rapporte plus de 7 milliards de FCFA par campagne aux populations et aux acteurs. En 2011, à Korhogo, les ventes locales ont permis d’engranger environ 100 millions de F CFA.
(AIP)
Apk/kkp/ask
Selon M. Djégui, la floraison des manguiers a été "mauvaise" cette année, à cause du "manque de pluie", précisant que cette floraison a été également "mauvaise" à Ferké, Korhogo et Sinématiali. Ce qui pourrait entraîner une "chute de la production".
Il relève également l'insuffisance de véhicules de transport du bord des champs à l’usine de conditionnement, surtout que la demande est de "plus en plus forte" pour ces véhicules.
"Aujourd’hui, là ou il faut produire plus de 500 tonnes à l’export souvent c’est 100 tonnes à l’export, car des maladies peuvent entraîner des pertes de 400 tonnes", a-t-il en outre déploré, lançant un appel au gouvernement, afin qu'il se penche sur les vergers, les manguiers étant très souvent attaqués par des maladies comme la bactériose.
M. Djégui Cadjo Mathias a donc recommandé au gouvernement de trouver des encadreurs "fiables" pour les producteurs de mangues, afin d'éviter ces maladies et de produire des mangues de "qualité".
Pour cette campagne, le prix de la mangue est de 175 FCFA/ le kilogramme. Les différents types de mangues les plus prisés pour l’exportation sont la kente et l’amelie.
La mangue est le troisième fruit exporté, après la banane et l’ananas. Elle représente en volume 80% des cultures d’exportation non traditionnelles.
Sur les marchés internationaux, la Côte d’Ivoire occupe le troisième rang des pays fournisseurs de mangue, après le Brésil et le Pérou.
Selon un recensement réalisé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) en 2009, les superficies dévolues à la production de mangue sont comprises entre 3000 à 6000 hectares.
Les vergers destinés à l’exportation sont situés dans les régions de Korhogo, Sinématiali, Ferkessédougou, Boundiali, Odienné et Bouaké, indique-t-on.
Cette filière rapporte plus de 7 milliards de FCFA par campagne aux populations et aux acteurs. En 2011, à Korhogo, les ventes locales ont permis d’engranger environ 100 millions de F CFA.
(AIP)
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