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Région Publié le mardi 15 avril 2014 | AIP

Des écoles du groupe scolaire Centre souffrent des eaux usagées de la prison civile de Dimbokro

Dimbokro – Les enseignants du groupe scolaire Centre hébergeant huit écoles primaires publiques, ont dénoncé, mardi, "le voisinage inadapté aux effets nocifs, dangereux" pour cette importante population éducative avec l’écoulement et la stagnation des eaux usagées de la maison d’arrêt et correction de Dimbokro sur leur site.

Deux caniveaux à ciel ouvert, constate-t-on, traversent ce groupe scolaire, drainant des eaux usagées stagnantes aux odeurs putrides que les enseignants et les enfants respirent depuis 1998 sans rencontrer une oreille attentive à leurs cris de détresse.

"Nous vivons tour à tour cet enfer depuis 1998, année où le Japon a livré à la Côte d’Ivoire ce beau groupe scolaire de huit écoles. Les deux caniveaux qui traversent la cour sont restreints, à ciel ouvert. Le voisinage inadapté, aux effets nocifs, dangereux rend la proximité difficile pour nous et nos enfants (élèves). Quand il pleut, encombrés qu’ils sont par des branchages et la boue, l’eau déborde rapidement de ces petits caniveaux à ciel ouvert et envahit la cour, répandant des odeurs insupportables à respirer", a déploré N’Guessan Fêtai Emmanuel, directeur de l’EPP Plateau 4 dudit groupe.

Selon ce porte-parole des enseignants du groupe scolaire Centre, le problème est régulièrement porté à la connaissance des différentes autorités administratives, politiques, éducatives qui se succèdent sans que ,depuis 1998, aucune solution idoine ne soit envisagée.

"Quand les enfants jouent et que leurs ballons tombent dans ces caniveaux ou même dans les eaux stagnantes autour du second terrain de sport, ils y descendent pour les récupérer. D’autres y tombent en jouant. Des fruits du manguier situé à proximité d’un des caniveaux y tombent, les enfants, à notre insu, les ramassent et les consomment si bien que nous constatons très souvent qu’ils souffrent de maux de ventre et autres diarrhées. Sur le site, nous vivons un réel problème environnemental et sanitaire", dénonce M. N’Guessan.

Le directeur d’école relève par ailleurs que lorsque les enseignants approchent les responsables de la prison pour se plaindre, ils leur rétorquent que la prison était là avant le groupe scolaire." Ne sachant à quel saint nous vouer, nous subissons avec les enfants, cette grave situation sanitaire et environnementale au fil des années".
"Nous souhaitons donc la réunification des deux petits caniveaux en un plus large et hermétiquement couvert afin que les eaux n’en sortent pas pour se répandre dans la cour et n’y stagnent plus", a conclu M. N’Guessan.

Le régisseur de la prison civile, TuoLégnimin dont la structure est mise en cause, absent, l’intérimaire, le lieutenant Meless joint au téléphone, dit regretter cette situation.
" L’affaire dure depuis belle lurette. Récemment, une Ong est venue visiter ces canalisations. Ses émissaires partis, nous attendons toujours une suite. Nous savons la gêne que ces eaux causent dans ce groupe scolaire. Notre souhait le plus ardent est que ces caniveaux soient couverts car il s’agit d’écoles pour enfants", reconnaît le Lt Meless.
"Ce sont ces mêmes difficultés d’interlocuteurs qui se posent à nous aussi concernant nos habitations de fonction très délabrées", conclut-il.


(AIP)
zgrp/kam
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