La gestion du foncier dans les pays en voie de développement a été au centre d’une conférence de haut niveau, qui s’est tenue, récemment, dans les locaux du parlement européen. Il s’est agi de mener des réflexions pour un modèle ambitieux et consensuel sur la gestion du foncier dans les pays en voie de développement. Trois pays africains que sont la Côte d’Ivoire, le Congo et le Burkina Faso ont pris part à la conférence.
Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa, a invité l’Union européenne à encourager l’investissement et à soutenir l’agriculture familiale «qui permettrait une amélioration des conditions de vie des masses rurales riveraines et une distribution plus large des richesses tirées de l’activité agricole». Il a aussi indiqué que «la pression sans cesse croissante sur les terres rurales dans les pays en développement liée à la croissance démographique et aux changements climatiques, oblige notre génération à sécuriser les droits de propriétés foncier et l’accès à la terre au risque de léguer aux générations suivantes un problème que le temps aura rendu plus complexe».
Quant au ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, il a sollicité une aide logistique des Européens pour la mise en œuvre de la loi relative au régime du foncier dans son pays estimant que les défis liés à quelques réticences dues aux poids des coutumes restent à relever.
L’Union européenne a promis d’aider les pays africains par, entre autres, le démarrage du planting des pépinières d’hévéa sélectionnés, la réhabilitation des infrastructures hydroagricole, l’installation d’un centre régional de recherches scientifique agricole pour l’Afrique.
J-S Lia
Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa, a invité l’Union européenne à encourager l’investissement et à soutenir l’agriculture familiale «qui permettrait une amélioration des conditions de vie des masses rurales riveraines et une distribution plus large des richesses tirées de l’activité agricole». Il a aussi indiqué que «la pression sans cesse croissante sur les terres rurales dans les pays en développement liée à la croissance démographique et aux changements climatiques, oblige notre génération à sécuriser les droits de propriétés foncier et l’accès à la terre au risque de léguer aux générations suivantes un problème que le temps aura rendu plus complexe».
Quant au ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, il a sollicité une aide logistique des Européens pour la mise en œuvre de la loi relative au régime du foncier dans son pays estimant que les défis liés à quelques réticences dues aux poids des coutumes restent à relever.
L’Union européenne a promis d’aider les pays africains par, entre autres, le démarrage du planting des pépinières d’hévéa sélectionnés, la réhabilitation des infrastructures hydroagricole, l’installation d’un centre régional de recherches scientifique agricole pour l’Afrique.
J-S Lia