Les ministres Charles Koffi Diby (Affaires étrangères), Paul Koffi Koffi (Défense) et Jean-Claude Brou (Mines) étaient face à la presse, le mercredi, pour se prononcer sur les facteurs qui ont concouru à la levée de l’embargo total sur le diamant et les armes en Côte d’Ivoire par le Conseil de sécurité des Nations unies.
24 heures après la levée de l’embargo total sur le diamant et partiel sur les armes, les ministres en charges de ces dossiers se disent satisfaits. Charles Koffi Diby des Affaires étrangères, Paul Koffi Koffi chargé de la Défense et Jean-Claude Brou en charge des Mines et de l’industrie étaient, à cet effet, face à la presse, à l’auditorium du bloc ministériel, au Plateau. Ils se sont prononcés sur les facteurs qui ont concouru à la prise de cette décision, mardi, par le Conseil de sécurité des Nations unies. La Côte d’Ivoire, sur «instructions précises» du président de la République, Alassane Ouattara, a expliqué Charles Diby Koffi, a su convaincre avec « des argumentaires nécessaires, crédibles, susceptibles d’encourager la levée de l’embargo sur le diamant ivoirien et la levée partielle de l’embargo sur les armes destinées à l’équipement de nos Forces », au cours d’une mission, du 17 au 21 mars, aux Nations unies, à New York. La délégation , a poursuivi le chef de la diplomatie ivoirienne, a pu s’entretenir avec les membres permanents et non permanents du Conseil de paix et de sécurité, le Comité des sanctions avec qui elle a eu des «discussions franches». Les émissaires ivoiriens ont pu présenter la Côte d’Ivoire actuelle qui renoue avec la normalité. «Des arguments qui ont été très bien accueillis», s’est félicité Charles Koffi Diby. Le ministre Jean-Claude Brou chargé de l’aspect technique de cette ‘’opération de charme’’, a confié, pour sa part, que des actions importantes ont été menées en terre ivoirienne pour mériter la levée de l’embargo sur le diamant qui frappait la Côte d’Ivoire depuis décembre 2005. Cette décision a été prise par le Conseil de sécurité, a assuré le ministre, sur la base des actes posés pour renforcer la gouvernance dans ce secteur. La Côte d’Ivoire a pu, a-t-il expliqué, depuis la normalisation de la situation sociopolitique, œuvrer pour satisfaire aux exigences minimales du mécanisme international de certification des diamants bruts appelé Processus de Kimberley (Pk). Entre autres actions menées pour sa réintégration, a énoncé M. Brou, le renforcement de la présence de l’administration dans les zones diamantifères, la création d’un secrétariat permanent de la représentation du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire, le lancement du système de traçabilité sur le terrain. Une mission de haut niveau de ce Processus, a-t-il noté, a séjourné sur le territoire ivoirien, du 30 septembre au 4 octobre 2013, dans le but d’évaluer les actions menées. «Conscients des efforts réalisés par la Côte d’Ivoire en vue de parvenir à la normalisation du secteur du diamant, les membres du Conseil de sécurité ont adopté de façon unanime, une résolution autorisant la levée de l’embargo imposé depuis 2005 sur la commercialisation de ses diamants », s’est rejoui le ministre des Mines. Paul Koffi Koffi, chargé de la Défense le concernant, considère la levée partielle de l’embargo sur les armes comme la reconnaissance des Nations unies des efforts consentis par les autorités ivoiriennes pour améliorer le climat sécuritaire. La preuve, a-t-il confié, sur 74.000 ex-combattants recensés par l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr), 30.000 ont fait l’objet d’un processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. Il a rassuré également que les Forces de sécurité ont entrepris une réforme en profondeur de leur organisation. C’est en somme tous ces efforts conjugués qui ont concouru à cet allègement concédé par le Conseil de sécurité.
Danielle Tagro
24 heures après la levée de l’embargo total sur le diamant et partiel sur les armes, les ministres en charges de ces dossiers se disent satisfaits. Charles Koffi Diby des Affaires étrangères, Paul Koffi Koffi chargé de la Défense et Jean-Claude Brou en charge des Mines et de l’industrie étaient, à cet effet, face à la presse, à l’auditorium du bloc ministériel, au Plateau. Ils se sont prononcés sur les facteurs qui ont concouru à la prise de cette décision, mardi, par le Conseil de sécurité des Nations unies. La Côte d’Ivoire, sur «instructions précises» du président de la République, Alassane Ouattara, a expliqué Charles Diby Koffi, a su convaincre avec « des argumentaires nécessaires, crédibles, susceptibles d’encourager la levée de l’embargo sur le diamant ivoirien et la levée partielle de l’embargo sur les armes destinées à l’équipement de nos Forces », au cours d’une mission, du 17 au 21 mars, aux Nations unies, à New York. La délégation , a poursuivi le chef de la diplomatie ivoirienne, a pu s’entretenir avec les membres permanents et non permanents du Conseil de paix et de sécurité, le Comité des sanctions avec qui elle a eu des «discussions franches». Les émissaires ivoiriens ont pu présenter la Côte d’Ivoire actuelle qui renoue avec la normalité. «Des arguments qui ont été très bien accueillis», s’est félicité Charles Koffi Diby. Le ministre Jean-Claude Brou chargé de l’aspect technique de cette ‘’opération de charme’’, a confié, pour sa part, que des actions importantes ont été menées en terre ivoirienne pour mériter la levée de l’embargo sur le diamant qui frappait la Côte d’Ivoire depuis décembre 2005. Cette décision a été prise par le Conseil de sécurité, a assuré le ministre, sur la base des actes posés pour renforcer la gouvernance dans ce secteur. La Côte d’Ivoire a pu, a-t-il expliqué, depuis la normalisation de la situation sociopolitique, œuvrer pour satisfaire aux exigences minimales du mécanisme international de certification des diamants bruts appelé Processus de Kimberley (Pk). Entre autres actions menées pour sa réintégration, a énoncé M. Brou, le renforcement de la présence de l’administration dans les zones diamantifères, la création d’un secrétariat permanent de la représentation du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire, le lancement du système de traçabilité sur le terrain. Une mission de haut niveau de ce Processus, a-t-il noté, a séjourné sur le territoire ivoirien, du 30 septembre au 4 octobre 2013, dans le but d’évaluer les actions menées. «Conscients des efforts réalisés par la Côte d’Ivoire en vue de parvenir à la normalisation du secteur du diamant, les membres du Conseil de sécurité ont adopté de façon unanime, une résolution autorisant la levée de l’embargo imposé depuis 2005 sur la commercialisation de ses diamants », s’est rejoui le ministre des Mines. Paul Koffi Koffi, chargé de la Défense le concernant, considère la levée partielle de l’embargo sur les armes comme la reconnaissance des Nations unies des efforts consentis par les autorités ivoiriennes pour améliorer le climat sécuritaire. La preuve, a-t-il confié, sur 74.000 ex-combattants recensés par l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr), 30.000 ont fait l’objet d’un processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. Il a rassuré également que les Forces de sécurité ont entrepris une réforme en profondeur de leur organisation. C’est en somme tous ces efforts conjugués qui ont concouru à cet allègement concédé par le Conseil de sécurité.
Danielle Tagro