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Économie Publié le vendredi 2 mai 2014 | Xinhua

L’ONU met l’accent sur un système de responsabilisation pour les objectifs de développement après 2015

© Xinhua Par DR
Ouverture au Japon de la 5e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique
Samedi 1 juin 2013. La cinquième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD V)a ouvert sa porte à Yokohama, au Japon. Photo: Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-Moon
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, John Ashe, ont souligné jeudi l’importance de mettre en place un système de responsabilisation dans le cadre du programme de développement après 2015.

Ils se sont exprimés ainsi lors d’un dialogue interactif organisé par l’Asssemblée générale sur le programme de développement durable. "Nous avons un large accord sur le fait que le programme de développement doit être un programme de développement durable", a dit M. Ban.

"Il ne suffit pas de déterminer quels sont les objectifs, nous devons aussi savoir comment nous allons les réaliser. Et pour réussir, nous devons prendre des mesures transformant les engagements en résultats. Nous avons besoin de surveiller, examiner, et évaluer ces résultats et les rendre disponibles aux décideurs et au grand public", a ajouté le secrétaire général.

Selon lui, la responsabilisation est "indispensable pour évaluer les progrès et obtenir des résultats". Il estime aussi qu’il faut tenir compte de la volonté du grand public et des gouvernements honnêtes et réactifs.

"Enfin, pour réussir, le système de responsabilisation doit être universel. Tout cadre de responsabilisation doit s’appliquer à tous, prendre en compte les différentes capacités et responsabilités. Les mécanismes et plates-formes de responsabilisation devraient être souples et décentralisés", a encore dit Ban Ki-moon.

Pour sa part, le président de l’Assemblée générale, John Ashe, a estimé qu’ "un programme de développement universel nécessitera un mécanisme de responsabilisation qui soit global et souple, tout en étant robuste."

"Il est temps de commencer ce travail maintenant. Nous ne pouvons et nous ne devons pas attendre qu’on se mette d’accord sur tous les objectifs mondiaux. Au contraire, un cadre global de surveillance et de responsabilisation devra être partie intégrale de nos discussions sur la conception d’un programme de développement pour l’après 2015 et sur sa mise en œuvre", a-t-il ajouté.
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