IL ne sait pas que peindre en noir. Mamadou Koulibaly sait aussi être ambitieux, même quand cela paraît parfois démesuré. Candidat déclaré à la présidentielle de 2015, le leader de Liberté et démocratie pour la République (Lider) se verrait bien comme le prochain président à vie de la Côte d’Ivoire.
Pour cela, il voudrait voir le chef de l’Etat ivoirien et le chef du Parlement, Guillaume Soro, aller à la Cour pénale internationale (Cpi). Sans doute au nom de l’équilibre de la justice, puisque Laurent Gbagbo et son ‘’petit’’, Charles Blé Goudé y sont. « (…) Différentes commissions d’enquête mises en place par lui-même et des organisations internationales, Ong ou Nations unies établissent que les Frci ont commis des crimes graves et qui mériteraient d’être sanctionnés.
Comme ce sont des chefs qu’on arrête en pareil cas, il n’y a pas de raison que le Président Ouattara ne soit pas, lui aussi, arrêté et transféré à La Haye », déclare Mamadou Koulibaly, bien calé dans son fauteuil blanc, au Nouveau Réveil le 29 avril.
« Il y a une troisième armée qui existe aussi, qu’on a appelée au début assaillants, puis après rebelles, après Forces nouvelles puis après forces armées des Forces nouvelles dont le patron était connu. Et ces Forces armées de ces Forces nouvelles ont commis pas mal de crimes bien documentés, et le principe de la Cour pénale internationale, s’il s’applique, le président de l’Assemblée nationale actuel, Soro, devrait aussi se retrouver à La Haye pour rendre compte », a ajouté l’ancien bras droit de Laurent Gbagbo.
Bien dit ! Et lui alors ? Numéro deux du régime de la Refondation de Laurent Gbagbo, il a assuré, dans un interview accordée en mai 2013 au journal camerounais Mutation, que c’est bien lui qui avait préparé l’opération Dignité. Une aventure militaire qui avait fait plusieurs morts et plusieurs sinistrés, en novembre 2004. Vivement que la Cpi s’intéresse à ce dossier et à bien d’autres qu’il n’a sans doute pas le courage d’évoquer pour l’instant et ce, au nom de l’équité prônée par Mamadou Koulibaly.
Marc Dossa
Pour cela, il voudrait voir le chef de l’Etat ivoirien et le chef du Parlement, Guillaume Soro, aller à la Cour pénale internationale (Cpi). Sans doute au nom de l’équilibre de la justice, puisque Laurent Gbagbo et son ‘’petit’’, Charles Blé Goudé y sont. « (…) Différentes commissions d’enquête mises en place par lui-même et des organisations internationales, Ong ou Nations unies établissent que les Frci ont commis des crimes graves et qui mériteraient d’être sanctionnés.
Comme ce sont des chefs qu’on arrête en pareil cas, il n’y a pas de raison que le Président Ouattara ne soit pas, lui aussi, arrêté et transféré à La Haye », déclare Mamadou Koulibaly, bien calé dans son fauteuil blanc, au Nouveau Réveil le 29 avril.
« Il y a une troisième armée qui existe aussi, qu’on a appelée au début assaillants, puis après rebelles, après Forces nouvelles puis après forces armées des Forces nouvelles dont le patron était connu. Et ces Forces armées de ces Forces nouvelles ont commis pas mal de crimes bien documentés, et le principe de la Cour pénale internationale, s’il s’applique, le président de l’Assemblée nationale actuel, Soro, devrait aussi se retrouver à La Haye pour rendre compte », a ajouté l’ancien bras droit de Laurent Gbagbo.
Bien dit ! Et lui alors ? Numéro deux du régime de la Refondation de Laurent Gbagbo, il a assuré, dans un interview accordée en mai 2013 au journal camerounais Mutation, que c’est bien lui qui avait préparé l’opération Dignité. Une aventure militaire qui avait fait plusieurs morts et plusieurs sinistrés, en novembre 2004. Vivement que la Cpi s’intéresse à ce dossier et à bien d’autres qu’il n’a sans doute pas le courage d’évoquer pour l’instant et ce, au nom de l’équité prônée par Mamadou Koulibaly.
Marc Dossa