L'ONG Kané Massia, initie des cours d'alphabétisation et organise des regroupements de femmes pour conduire des activités génératrices de revenus, a appris l'AIP, dimanche, auprès de Kané Massiagbè, présidente-fondatrice de cette organisation.
Ces cours d'alphabétisation fonctionnelle vont durer trois ans, correspondant à trois niveaux de formation et qui mettent l'accent sur les compétences en gestion financière, santé, droit des femmes, environnement et éducation à la citoyenneté, précise Mme Kané.
Selon la présidente de l'ONG, le niveau 1 forme à la maitrise du code écrit ; l'identification des activités génératrices de revenu ; la préparation à la gestion de ces activités ; l'animation sur des thèmes fonctionnels de santé, de l'hygiène, d'environnement, d'éducation civique et de thèmes généraux de conscientisation des femmes ; sensibilisation au VIH/SIDA.
Le niveau 2 lui sert à la maitrise de toutes ces notions quand le niveau 3 dit post-alphabétisation prépare à l'autonomisation des femmes ; au réseautage avec les structures financières de micro-crédit et de l'administration local ; la sensibilisation au VIH/SIDA.
« Ici à l'EPP Plateau 1 de Dimbokro, nous formons les femmes en six classes de niveau 1, c'est-à-dire le CP1 et une classe de niveau 2, CP2. Nous avons pu les recruter auprès de l'entreprise OLAM IVOIRE où elles travaillent comme contractuelles pour la plupart. Nous avons pu ainsi recruter 500 dont 300 sont les plus assidues pour le moment », explique la présidente Kané Massiagbè.
Aux dires de Mme Kané, il n'y a pas de conditions particulières d'inscription et les cours sont gratuits.
« (...) Avec une photocopie de l'extrait d'acte de naissance ou du jugement supplétif ou de la carte nationale d'identité ou de l'attestation d'identité, les femmes s'inscrivent. Seulement, elles doivent acquérir le matériel de formation composé de craie, d'une ardoise, d'un stylo à bille et de deux manuels de français et de calcul », fait savoir la présidente de l'ONG.
Par ailleurs, dame Kané sollicite « des âmes généreuses pour aider à l'acquisition du matériel afin que la formation soit complètement gratuite et attire beaucoup plus de femmes. »
Le second volet des activités de cette ONG consiste à regrouper des femmes pour un projet agricole générateur de revenus.
« Un projet de culture de manioc est mené à Ahougnansou par environ une centaine de femmes de cette localité de la commune de Dimbokro. Si cette expérience marche, nous allons l'étendre à d'autres villages de la commune puis à certains hors de la commune. Cela permettra d'améliorer les conditions de vie de ces femmes rurales », a relevé dame Kané Massiagbè.
Cette organisation non-gouvernementale a été créée le 2 janvier 2014 pour promouvoir le ''genre'' à travers la lutte contre l'analphabétisme, la pauvreté en Côte d'Ivoire par la promotion de l'éducation, de la santé, de l'économie sociale et solidaire.
Un certain nombre de femmes lettrées ont été formées. Ce sont elles qui, à leur tour, dispensent les cours aux femmes analphabètes, indique-t-on.
zgrp/tm
Ces cours d'alphabétisation fonctionnelle vont durer trois ans, correspondant à trois niveaux de formation et qui mettent l'accent sur les compétences en gestion financière, santé, droit des femmes, environnement et éducation à la citoyenneté, précise Mme Kané.
Selon la présidente de l'ONG, le niveau 1 forme à la maitrise du code écrit ; l'identification des activités génératrices de revenu ; la préparation à la gestion de ces activités ; l'animation sur des thèmes fonctionnels de santé, de l'hygiène, d'environnement, d'éducation civique et de thèmes généraux de conscientisation des femmes ; sensibilisation au VIH/SIDA.
Le niveau 2 lui sert à la maitrise de toutes ces notions quand le niveau 3 dit post-alphabétisation prépare à l'autonomisation des femmes ; au réseautage avec les structures financières de micro-crédit et de l'administration local ; la sensibilisation au VIH/SIDA.
« Ici à l'EPP Plateau 1 de Dimbokro, nous formons les femmes en six classes de niveau 1, c'est-à-dire le CP1 et une classe de niveau 2, CP2. Nous avons pu les recruter auprès de l'entreprise OLAM IVOIRE où elles travaillent comme contractuelles pour la plupart. Nous avons pu ainsi recruter 500 dont 300 sont les plus assidues pour le moment », explique la présidente Kané Massiagbè.
Aux dires de Mme Kané, il n'y a pas de conditions particulières d'inscription et les cours sont gratuits.
« (...) Avec une photocopie de l'extrait d'acte de naissance ou du jugement supplétif ou de la carte nationale d'identité ou de l'attestation d'identité, les femmes s'inscrivent. Seulement, elles doivent acquérir le matériel de formation composé de craie, d'une ardoise, d'un stylo à bille et de deux manuels de français et de calcul », fait savoir la présidente de l'ONG.
Par ailleurs, dame Kané sollicite « des âmes généreuses pour aider à l'acquisition du matériel afin que la formation soit complètement gratuite et attire beaucoup plus de femmes. »
Le second volet des activités de cette ONG consiste à regrouper des femmes pour un projet agricole générateur de revenus.
« Un projet de culture de manioc est mené à Ahougnansou par environ une centaine de femmes de cette localité de la commune de Dimbokro. Si cette expérience marche, nous allons l'étendre à d'autres villages de la commune puis à certains hors de la commune. Cela permettra d'améliorer les conditions de vie de ces femmes rurales », a relevé dame Kané Massiagbè.
Cette organisation non-gouvernementale a été créée le 2 janvier 2014 pour promouvoir le ''genre'' à travers la lutte contre l'analphabétisme, la pauvreté en Côte d'Ivoire par la promotion de l'éducation, de la santé, de l'économie sociale et solidaire.
Un certain nombre de femmes lettrées ont été formées. Ce sont elles qui, à leur tour, dispensent les cours aux femmes analphabètes, indique-t-on.
zgrp/tm