Abidjan - Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP-Côte d’Ivoire) a reçu, du 14 au 17 Avril 2014, la mission de supervision conjointe Côte d’Ivoire- Banque Mondiale. Cette mission de supervision avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre du PPAAO/ WAAPP 1.B et 1.C.
La délégation de la mission était composée des Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques, de la Banque Mondiale, de l’Union du Fleuve Mano (entité chargée de la coordination du WAAPP 1.C consacré au riz), du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA, Unité de Coordination du PPAAO/WAAPP) et des structures parties prenantes au Programme.
Dans le but d’atteindre les indicateurs de développement attendus, le PPAAO/WAAPP finance actuellement 36 projets de recherche et de transfert de technologies mis en œuvre par les universités, les instituts de recherche, les ONG et les structures de vulgarisation.
Au titre de la diffusion des technologies, 16 technologies, dont 9 générées par d’autres pays du PPAAO/WAAPP, ont permis de toucher quelques 254 000 bénéficiaires dont 45% de femmes contre 200 000 bénéficiaires attendus fin 2014. A cet effet, plus de 300 parcelles de démonstration ont été mises en place en milieu paysan pour évaluer la pertinence de ces technologies auprès des bénéficiaires.
Des visites de terrain ont été effectuées par la mission afin de s’assurer de l’effectivité des résultats réalisés. Au cours de ces visites, des échanges avec les bénéficiaires et les structures parties prenantes ont permis à la mission de constater les activités réalisées sur le terrain, d’apprécier le niveau d’implication des bénéficiaires et de mesurer les difficultés rencontrées.
Les localités d’Anguédédou, de Gagnoa et de Yamoussoukro ont été parcourues par la mission en vue de faire le point de quelques projets. A Anguédédou, la mission a pu noter avec satisfaction le dispositif mis en place par le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) pour produire les 1 million de vivoplants de banane plantain attendus. Toujours à l’actif du CNRA, la technique de bouturage et des micro-tubercules de l’igname selon la variété et le mode de repiquage sont les principaux résultats générés au niveau de l’igname. Ces résultats permettront d’améliorer le taux de multiplication de l’igname en vue d’une production de matériel végétal de qualité et à faible coût. En outre, 31 accessions ont été collectées pour enrichir les ressources génétiques du manioc.
Dans le cadre du WAAPP 1.C, les projets de recherche conduits par le CNRA et l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) ont été passés en revue. Des avancées notables ont été enregistrées au titre de l’actualisation des dates de semi du riz, de l’évaluation de l’impact des séchoirs de paddy sur le rendement et la qualité du riz et des méthodes de lutte intégrée contre les mauvaises herbes en riziculture. Néanmoins, la mission a noté que beaucoup reste à faire au niveau de la validation scientifique des résultats obtenus et du renforcement des équipes de recherche engagées.
Par ailleurs, la mission a échangé avec les acteurs de la plateforme riz de Gagnoa sur le mode de fonctionnement et l’impact de cette organisation sur les revenus de chaque acteur. En effet, la plateforme riz, mise en place grâce à l’Office National de Développement de la Riziculture (ONDR) et ses activités, a contribué à la relance de la production du riz local à Gagnoa. La mission a, également, visité et analysé le dispositif de certification des semences, rendu opérationnel grâce à l’appui du PPAAO/WAAPP au Service Officiel des Semences et Plants du Ministère de l’Agriculture, dans le but d’en améliorer les performances. Au total, la mission a pu constater que les recommandations faites au cours de la précédente mission de supervision ont été prises en compte. Tous ces résultats ont permis à la mission de noter une meilleure progression du PPAAO/WAAPP vers les objectifs de sécurité alimentaire.
Quelques recommandations dont , entre autres, la sélection de technologies agricoles capables de favoriser l’emploi des jeunes, la mise en œuvre d’un plan de communication axé sur la visibilité des technologies et l’interaction sur les leviers permettant de propulser le développement agricole et d’impacter la chaîne des valeurs des spéculations prioritaires riz, maïs, igname, manioc, porc, volaille traditionnelle et banane plantain, ont été faites.
Le service de communication
La délégation de la mission était composée des Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques, de la Banque Mondiale, de l’Union du Fleuve Mano (entité chargée de la coordination du WAAPP 1.C consacré au riz), du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA, Unité de Coordination du PPAAO/WAAPP) et des structures parties prenantes au Programme.
Dans le but d’atteindre les indicateurs de développement attendus, le PPAAO/WAAPP finance actuellement 36 projets de recherche et de transfert de technologies mis en œuvre par les universités, les instituts de recherche, les ONG et les structures de vulgarisation.
Au titre de la diffusion des technologies, 16 technologies, dont 9 générées par d’autres pays du PPAAO/WAAPP, ont permis de toucher quelques 254 000 bénéficiaires dont 45% de femmes contre 200 000 bénéficiaires attendus fin 2014. A cet effet, plus de 300 parcelles de démonstration ont été mises en place en milieu paysan pour évaluer la pertinence de ces technologies auprès des bénéficiaires.
Des visites de terrain ont été effectuées par la mission afin de s’assurer de l’effectivité des résultats réalisés. Au cours de ces visites, des échanges avec les bénéficiaires et les structures parties prenantes ont permis à la mission de constater les activités réalisées sur le terrain, d’apprécier le niveau d’implication des bénéficiaires et de mesurer les difficultés rencontrées.
Les localités d’Anguédédou, de Gagnoa et de Yamoussoukro ont été parcourues par la mission en vue de faire le point de quelques projets. A Anguédédou, la mission a pu noter avec satisfaction le dispositif mis en place par le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) pour produire les 1 million de vivoplants de banane plantain attendus. Toujours à l’actif du CNRA, la technique de bouturage et des micro-tubercules de l’igname selon la variété et le mode de repiquage sont les principaux résultats générés au niveau de l’igname. Ces résultats permettront d’améliorer le taux de multiplication de l’igname en vue d’une production de matériel végétal de qualité et à faible coût. En outre, 31 accessions ont été collectées pour enrichir les ressources génétiques du manioc.
Dans le cadre du WAAPP 1.C, les projets de recherche conduits par le CNRA et l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) ont été passés en revue. Des avancées notables ont été enregistrées au titre de l’actualisation des dates de semi du riz, de l’évaluation de l’impact des séchoirs de paddy sur le rendement et la qualité du riz et des méthodes de lutte intégrée contre les mauvaises herbes en riziculture. Néanmoins, la mission a noté que beaucoup reste à faire au niveau de la validation scientifique des résultats obtenus et du renforcement des équipes de recherche engagées.
Par ailleurs, la mission a échangé avec les acteurs de la plateforme riz de Gagnoa sur le mode de fonctionnement et l’impact de cette organisation sur les revenus de chaque acteur. En effet, la plateforme riz, mise en place grâce à l’Office National de Développement de la Riziculture (ONDR) et ses activités, a contribué à la relance de la production du riz local à Gagnoa. La mission a, également, visité et analysé le dispositif de certification des semences, rendu opérationnel grâce à l’appui du PPAAO/WAAPP au Service Officiel des Semences et Plants du Ministère de l’Agriculture, dans le but d’en améliorer les performances. Au total, la mission a pu constater que les recommandations faites au cours de la précédente mission de supervision ont été prises en compte. Tous ces résultats ont permis à la mission de noter une meilleure progression du PPAAO/WAAPP vers les objectifs de sécurité alimentaire.
Quelques recommandations dont , entre autres, la sélection de technologies agricoles capables de favoriser l’emploi des jeunes, la mise en œuvre d’un plan de communication axé sur la visibilité des technologies et l’interaction sur les leviers permettant de propulser le développement agricole et d’impacter la chaîne des valeurs des spéculations prioritaires riz, maïs, igname, manioc, porc, volaille traditionnelle et banane plantain, ont été faites.
Le service de communication