L’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki a affirmé que l’Afrique perdait annuellement quelque 50 milliards de dollars sous forme de flux financiers sortant illégalement du continent.
Mbeki s’exprimait mercredi lors d’une réunion de haut niveau sur le thème ‘’Flux financiers illicites et Lutte contre l’inégalité en Afrique’’, organisée en marge du Forum économique mondial (FEM) qui se tient actuellement à Abuja, la capitale politique nigériane.
Selon l’ex-leader, ce sont les entreprises étrangères opérant dans le continent qui sont les principaux canaux par lesquels cet argent est envoyé.
‘’Chaque année, le continent africain perd un montant estimé à quelque 50 milliards de dollars, ce qui est environ le même montant que le continent reçoit en termes d’investissements directs étrangers’’, a déploré Mbeki qui a ajouté que ces pertes enregistrées par le continent sont dues à la corruption et au blanchiment de capitaux sans oublier l’évasion fiscale de beaucoup d’entreprises étrangères.
Mbeki a en outre précisé que les paradis fiscaux et la surfacturation sont aussi des stratégies employées pour faire sortir illicitement ces fonds.
Winnie Byanyima, Directrice exécutive d’Oxfam International, une organisation à but non lucratif, a elle aussi dénoncé le niveau de pauvreté sur le continent malgré les récents gains économiques.
MM/as/pn/cat/APA
Mbeki s’exprimait mercredi lors d’une réunion de haut niveau sur le thème ‘’Flux financiers illicites et Lutte contre l’inégalité en Afrique’’, organisée en marge du Forum économique mondial (FEM) qui se tient actuellement à Abuja, la capitale politique nigériane.
Selon l’ex-leader, ce sont les entreprises étrangères opérant dans le continent qui sont les principaux canaux par lesquels cet argent est envoyé.
‘’Chaque année, le continent africain perd un montant estimé à quelque 50 milliards de dollars, ce qui est environ le même montant que le continent reçoit en termes d’investissements directs étrangers’’, a déploré Mbeki qui a ajouté que ces pertes enregistrées par le continent sont dues à la corruption et au blanchiment de capitaux sans oublier l’évasion fiscale de beaucoup d’entreprises étrangères.
Mbeki a en outre précisé que les paradis fiscaux et la surfacturation sont aussi des stratégies employées pour faire sortir illicitement ces fonds.
Winnie Byanyima, Directrice exécutive d’Oxfam International, une organisation à but non lucratif, a elle aussi dénoncé le niveau de pauvreté sur le continent malgré les récents gains économiques.
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