Abidjan - La Cour pénale internationale (CPI) a dépêché jeudi sa première mission en Centrafrique, en vue de poursuivre l'enquête préliminaire ouverte le 07 février sur les crimes commis notamment par l'ex-rébellion de la Séléka et par les miliciens anti-Balaka.
"Depuis 2002, des enquêtes ont été faites et elles se poursuivent à la Haye par rapport aux crimes de 2002-2003. Malheureusement encore, depuis 2012, des crimes graves et des atrocités sans pareilles ont eu lieu sur le territoire centrafricain", a déclaré Amadi Bah, le chef de la section de la coopération internationale de la CPI, lors d'une conférence de presse, jeudi, à Bangui, la capitale centrafricaine.
Dans le viseur de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, les exactions commises notamment par l'ex-rébellion Séléka, à majorité musulmane, brièvement au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014. Les milices chrétiennes anti-Balaka, hostiles à l'ex-Séléka et responsables de nombreuses exactions sur les populations civiles musulmanes, sont également concernées.
Malgré ces démarches, les violences persistent en Centrafrique, où 13 personnes ont encore été tuées mardi dans des affrontements entre Séléka et anti-Balaka à Kaga Bandoro, à 300 km au nord de Bangui.
"Ces affrontements ont donné lieu à des actes de pillages de part et d'autre, et de nombreuses maisons ont été incendiées par les deux camps. Des centaines de personnes se sont réfugiées à l'église catholique", qui accueille désormais près de 13 000 personnes, a indiqué, sous couvert d'anonymat, un officier de la force africaine en Centrafrique, MISCA.
La région la plus sensible du pays reste cependant le Nord, où ces dernières semaines de nombreux villages ont été attaqués par des hommes armés, ainsi qu'un hôpital géré par l'ONG Médecins sans frontières, la semaine dernière. La crise sans précédent que traverse la Centrafrique, l'un des pays les plus pauvres du monde, a fait des milliers de morts et plus d'un million de déplacés.
cmas
"Depuis 2002, des enquêtes ont été faites et elles se poursuivent à la Haye par rapport aux crimes de 2002-2003. Malheureusement encore, depuis 2012, des crimes graves et des atrocités sans pareilles ont eu lieu sur le territoire centrafricain", a déclaré Amadi Bah, le chef de la section de la coopération internationale de la CPI, lors d'une conférence de presse, jeudi, à Bangui, la capitale centrafricaine.
Dans le viseur de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, les exactions commises notamment par l'ex-rébellion Séléka, à majorité musulmane, brièvement au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014. Les milices chrétiennes anti-Balaka, hostiles à l'ex-Séléka et responsables de nombreuses exactions sur les populations civiles musulmanes, sont également concernées.
Malgré ces démarches, les violences persistent en Centrafrique, où 13 personnes ont encore été tuées mardi dans des affrontements entre Séléka et anti-Balaka à Kaga Bandoro, à 300 km au nord de Bangui.
"Ces affrontements ont donné lieu à des actes de pillages de part et d'autre, et de nombreuses maisons ont été incendiées par les deux camps. Des centaines de personnes se sont réfugiées à l'église catholique", qui accueille désormais près de 13 000 personnes, a indiqué, sous couvert d'anonymat, un officier de la force africaine en Centrafrique, MISCA.
La région la plus sensible du pays reste cependant le Nord, où ces dernières semaines de nombreux villages ont été attaqués par des hommes armés, ainsi qu'un hôpital géré par l'ONG Médecins sans frontières, la semaine dernière. La crise sans précédent que traverse la Centrafrique, l'un des pays les plus pauvres du monde, a fait des milliers de morts et plus d'un million de déplacés.
cmas