Abidjan - A la suite du lancement, mercredi à Conakry, de la campagne agricole par la ministre de tutelle, Jacqueline Sultan, la Guinée annonce l’aménagement de 1.000 ha de plaine pour assurer la maîtrise de l’eau dans le secteur.
Ce lancement avait été l’occasion pour la ministre de l’Agriculture de passer en revue la campagne écoulée et de fixer les objectifs pour la nouvelle, en annonçant l’ambition de faire de la Guinée une puissance agricole à l’horizon 2025, rappelle-t-on. Ce qui, avait-elle dit, passe notamment par une bonne maîtrise de l'eau, la valorisation des centres de recherches agronomiques, le désenclavement des zones de production, la modernisation et la mécanisation du secteur.
Ainsi, pour cette campagne agricole, les autorités annoncent l’aménagement, dans le cadre de la maîtrise de l’eau, de 1000 ha de plaine à Koundian (préfecture de Mandiana). Selon le directeur national du génie rural au ministère de l’Agriculture, Mandjou Touré, le manque de maîtrise de l’eau constitue l’un des goulots d’étranglement du secteur agricole guinéen.
Pour relever ce défi, dit-il, l’Etat est en train d’élaborer un schéma directeur pour l’aménagement des plaines. Selon lui, c’est la seule façon de pouvoir produire tout le long de l’année. M. Touré a souligné que ce schéma directeur qui n’avait jamais existé dans le pays, permettra d’aménager plus ou moins des plaines qui ne bénéficient que d’un aménagement partiel datant pour la plupart du temps colonial.
En maîtrisant ainsi l’eau par des aménagements, le directeur national du génie rural pronostique une forte croissance de l’agriculture guinéenne avec la possibilité de produire pendant les 12 mois de l’année.
Selon des études, plus de 400 milliards de mètres cubes sont enregistrés en moyenne chaque année en Guinée, mais malheureusement, une grande partie de cette quantité est perdue soit par ruissellement, soit par évaporation ou directement pour les eaux souterraines. Il n’y a que 10 à 15% de cette quantité qui est maîtrisé pour les besoins agricoles.
« S’agissant du travail d’aménagement des 1000 ha, il a déjà commencé dans la zone de Koundian. Nous avons par ailleurs en Basse Guinée, la plaine de Koba qui est en maîtrise totale actuellement. Parce que nous avons un réservoir d’eau depuis la première République qu’on appelle le périmètre sucrerie. Donc, ce réservoir d’eau nous permet aujourd’hui de produire en toute saison », a expliqué Mandjou Touré.
Le directeur national du génie rural au ministère de l’Agriculture souligne qu’il faut 94 milliards de francs guinéens pour aménager 1000 ha de plaine (100 $ = 700.000 GNF). Pour lui, il est difficile pour l’économie guinéenne de supporter plus de 1000 hectares de maîtrise d’eau, au vu de la fragilité de l’économie nationale.
cmas
Ce lancement avait été l’occasion pour la ministre de l’Agriculture de passer en revue la campagne écoulée et de fixer les objectifs pour la nouvelle, en annonçant l’ambition de faire de la Guinée une puissance agricole à l’horizon 2025, rappelle-t-on. Ce qui, avait-elle dit, passe notamment par une bonne maîtrise de l'eau, la valorisation des centres de recherches agronomiques, le désenclavement des zones de production, la modernisation et la mécanisation du secteur.
Ainsi, pour cette campagne agricole, les autorités annoncent l’aménagement, dans le cadre de la maîtrise de l’eau, de 1000 ha de plaine à Koundian (préfecture de Mandiana). Selon le directeur national du génie rural au ministère de l’Agriculture, Mandjou Touré, le manque de maîtrise de l’eau constitue l’un des goulots d’étranglement du secteur agricole guinéen.
Pour relever ce défi, dit-il, l’Etat est en train d’élaborer un schéma directeur pour l’aménagement des plaines. Selon lui, c’est la seule façon de pouvoir produire tout le long de l’année. M. Touré a souligné que ce schéma directeur qui n’avait jamais existé dans le pays, permettra d’aménager plus ou moins des plaines qui ne bénéficient que d’un aménagement partiel datant pour la plupart du temps colonial.
En maîtrisant ainsi l’eau par des aménagements, le directeur national du génie rural pronostique une forte croissance de l’agriculture guinéenne avec la possibilité de produire pendant les 12 mois de l’année.
Selon des études, plus de 400 milliards de mètres cubes sont enregistrés en moyenne chaque année en Guinée, mais malheureusement, une grande partie de cette quantité est perdue soit par ruissellement, soit par évaporation ou directement pour les eaux souterraines. Il n’y a que 10 à 15% de cette quantité qui est maîtrisé pour les besoins agricoles.
« S’agissant du travail d’aménagement des 1000 ha, il a déjà commencé dans la zone de Koundian. Nous avons par ailleurs en Basse Guinée, la plaine de Koba qui est en maîtrise totale actuellement. Parce que nous avons un réservoir d’eau depuis la première République qu’on appelle le périmètre sucrerie. Donc, ce réservoir d’eau nous permet aujourd’hui de produire en toute saison », a expliqué Mandjou Touré.
Le directeur national du génie rural au ministère de l’Agriculture souligne qu’il faut 94 milliards de francs guinéens pour aménager 1000 ha de plaine (100 $ = 700.000 GNF). Pour lui, il est difficile pour l’économie guinéenne de supporter plus de 1000 hectares de maîtrise d’eau, au vu de la fragilité de l’économie nationale.
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