Sur l’initiative du Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD), un atelier de formation des acteurs des secteurs privé et public sur la mise en œuvre de la plateforme électronique sur les semences se tient à l’hôtel Ivotel (Plateau, Abidjan).
Ouvert par le directeur des productions végétales et de la sécurité alimentaire, Brédoumy Soumaïla, en sa qualité de représentant du ministre ivoirien de l’Agriculture, l’atelier de cinq jours vise à outiller ces acteurs afin qu’ils s’approprient et animent la plateforme électronique sur les semences.
Au dire de l’émissaire du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa, trois éléments essentiels sont à retenir. Primo, l’Afrique de l’Ouest dispose de réelles potentialités en matière de production de semences avec pourtant, seulement 12% de part satisfaite.
Secundo, une politique aux niveaux régional et pays est mise en place pour améliorer cet état de fait. Tertio, dans le secteur semencier, une évaluation a relevé que seuls quelques pays disposent d’un système d’information adéquat.
Cet atelier arrive donc à point nommé, estime-t-il, pour créer une communauté régionale et renforcer le flux d’informations sur la question dans la sous-région. Il devra aboutir, en outre, à renforcer les connaissances et savoir-faire pratiques des acteurs, pour faciliter le commerce de semences, a expliqué Bredoumy Soumaïla, assurant que le gouvernement ivoirien jouera sa partition pour le succès de l’entreprise.
Auparavant, au nom du docteur Harold Roy-Macauley, le directeur exécutif du CORAF/WECARD, Yacouba Diallo a fait observer que l’approvisionnement régulier des producteurs en semences de bonne qualité reste un des défis majeurs de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre où le taux d’utilisation actuel de 12% est l’un des plus faibles au monde.
« C’est donc pour répondre à ce défi de l’accroissement des volumes de semences certifiées et de leur utilisation à grande échelle que le CORAF/WECARD a accordé une place de choix dans son Plan stratégique (2007-2016) dont le premier Plan opérationnel quinquennal (2008-2013) vient de s’achever, et le deuxième (2014-2018) est en cours de validation », a-t-il justifié.
Il a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude aux partenaires techniques et financiers du projet dont la CEDEAO, la Banque mondiale, l’USAID ainsi que le coordonnateur national du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP), Dr Angiman Ackah Pierre, également directeur exécutif du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA).
Ce dernier, dans son mot de bienvenue en terre ivoirienne aux participants, les a exhortés à « tirer profit de cet atelier qui apportera du fruit pour tout ce qui concerne les acticités semencières dans le pays ».
L’atelier réunit 47 participants issus de 13 pays mettant en œuvre le PPAAO qui inclut les sept du Programme semencier de l’Afrique de l’Ouest (WASP), dont 39 de la CEDEAO, trois représentants du secrétariat exécutif du CORAF, un de la CEDEAO et un de l’UEMOA.
kkp/cmas
Ouvert par le directeur des productions végétales et de la sécurité alimentaire, Brédoumy Soumaïla, en sa qualité de représentant du ministre ivoirien de l’Agriculture, l’atelier de cinq jours vise à outiller ces acteurs afin qu’ils s’approprient et animent la plateforme électronique sur les semences.
Au dire de l’émissaire du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa, trois éléments essentiels sont à retenir. Primo, l’Afrique de l’Ouest dispose de réelles potentialités en matière de production de semences avec pourtant, seulement 12% de part satisfaite.
Secundo, une politique aux niveaux régional et pays est mise en place pour améliorer cet état de fait. Tertio, dans le secteur semencier, une évaluation a relevé que seuls quelques pays disposent d’un système d’information adéquat.
Cet atelier arrive donc à point nommé, estime-t-il, pour créer une communauté régionale et renforcer le flux d’informations sur la question dans la sous-région. Il devra aboutir, en outre, à renforcer les connaissances et savoir-faire pratiques des acteurs, pour faciliter le commerce de semences, a expliqué Bredoumy Soumaïla, assurant que le gouvernement ivoirien jouera sa partition pour le succès de l’entreprise.
Auparavant, au nom du docteur Harold Roy-Macauley, le directeur exécutif du CORAF/WECARD, Yacouba Diallo a fait observer que l’approvisionnement régulier des producteurs en semences de bonne qualité reste un des défis majeurs de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre où le taux d’utilisation actuel de 12% est l’un des plus faibles au monde.
« C’est donc pour répondre à ce défi de l’accroissement des volumes de semences certifiées et de leur utilisation à grande échelle que le CORAF/WECARD a accordé une place de choix dans son Plan stratégique (2007-2016) dont le premier Plan opérationnel quinquennal (2008-2013) vient de s’achever, et le deuxième (2014-2018) est en cours de validation », a-t-il justifié.
Il a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude aux partenaires techniques et financiers du projet dont la CEDEAO, la Banque mondiale, l’USAID ainsi que le coordonnateur national du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP), Dr Angiman Ackah Pierre, également directeur exécutif du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA).
Ce dernier, dans son mot de bienvenue en terre ivoirienne aux participants, les a exhortés à « tirer profit de cet atelier qui apportera du fruit pour tout ce qui concerne les acticités semencières dans le pays ».
L’atelier réunit 47 participants issus de 13 pays mettant en œuvre le PPAAO qui inclut les sept du Programme semencier de l’Afrique de l’Ouest (WASP), dont 39 de la CEDEAO, trois représentants du secrétariat exécutif du CORAF, un de la CEDEAO et un de l’UEMOA.
kkp/cmas