Kigali (Rwanda) - Envoyé spécial : Omar Faye - Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a plaidé jeudi à Kigali pour la libre circulation des Africains sur leur continent, estimant anormal que les étrangers puissent, contrairement aux autochtones, jouir d’un tel privilège qui leur permet de développer leurs propres affaires.
’’J’attends avec intérêt le jour où sera instauré un passeport africain. Ce n’est pas une affaire de sentiment liée à notre africanité. C’est une façon d’approfondir le marché intérieur de l’Afrique, plateforme indispensable à plus de croissance économique et de prospérité’’, a dit Kaberuka, a l’ouverture des 49-èmes Assemblées annuelles de la BAD.
Prenant exemple sur l’Afrique de l’Est où les gouvernements de la région ont pris des ‘’mesures audacieuses’’ en faveur de la libre circulation, Kaberuka a indiqué que cette l’expérience est tout à fait positive, car ‘’les craintes de criminels, de menaces à la sécurité et de vagues massives de migrants se révèlent souvent être de fausses craintes, faciles à gérer par la coopération et la technologie’’.
Les pays d’Afrique de l’Est ont supprimé l’obligation des passeports, les cartes d’identité nationales étant désormais jugées suffisantes. Et bientôt il sera institué des visas communs.
Selon le président de la BAD la libre circulation initiée en Afrique de l’Est est un exemple des ‘’solutions toutes faites’’ qui existent.
A l’endroit des participants, il les a invités à ne pas ressasser les mêmes problèmes.
’’Aujourd’hui, il y a beaucoup trop d’événements portant sur l’Afrique ou concernant l’Afrique qui débouchent en définitive sur les mêmes conclusions et déclarations. Nous savons ce qu’il faut faire, nous savons ce qui doit être fait’’, assure –t-il.
Selon lui, l’heure est maintenue venue de passer à la vitesse supérieure, de passer de la croissance économique à la transformation économique, créer des emplois pour la jeunesse. Autant de questions qui figurent en bonne place dans la Stratégie décennale de la BAD.
La politique d’inclusion, qui consiste à ‘’ne laisser personne en marge du processus’’ n’est pas seulement justifiée, socialement et politiquement, affirme Kaberuka, soulignant qu’elle constitue aussi un impératif économique permettant de renforcer le pouvoir croissant des consommateurs en Afrique.
Quelque 2500 délégués et invites en provenance des 78 pays membres de la BAD, prennent part aux assemblées annuelles 2014 à Kigali.
L’ouverture officielle des assises de la BAD, s’est déroulée en présence des présidents du Gabon, de l’Ouganda, et du Rwanda et e la mauritanie
Le vice-président du Kenya, William Ruto, et le Gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiachuan ont assisté aux travaux.
’’J’attends avec intérêt le jour où sera instauré un passeport africain. Ce n’est pas une affaire de sentiment liée à notre africanité. C’est une façon d’approfondir le marché intérieur de l’Afrique, plateforme indispensable à plus de croissance économique et de prospérité’’, a dit Kaberuka, a l’ouverture des 49-èmes Assemblées annuelles de la BAD.
Prenant exemple sur l’Afrique de l’Est où les gouvernements de la région ont pris des ‘’mesures audacieuses’’ en faveur de la libre circulation, Kaberuka a indiqué que cette l’expérience est tout à fait positive, car ‘’les craintes de criminels, de menaces à la sécurité et de vagues massives de migrants se révèlent souvent être de fausses craintes, faciles à gérer par la coopération et la technologie’’.
Les pays d’Afrique de l’Est ont supprimé l’obligation des passeports, les cartes d’identité nationales étant désormais jugées suffisantes. Et bientôt il sera institué des visas communs.
Selon le président de la BAD la libre circulation initiée en Afrique de l’Est est un exemple des ‘’solutions toutes faites’’ qui existent.
A l’endroit des participants, il les a invités à ne pas ressasser les mêmes problèmes.
’’Aujourd’hui, il y a beaucoup trop d’événements portant sur l’Afrique ou concernant l’Afrique qui débouchent en définitive sur les mêmes conclusions et déclarations. Nous savons ce qu’il faut faire, nous savons ce qui doit être fait’’, assure –t-il.
Selon lui, l’heure est maintenue venue de passer à la vitesse supérieure, de passer de la croissance économique à la transformation économique, créer des emplois pour la jeunesse. Autant de questions qui figurent en bonne place dans la Stratégie décennale de la BAD.
La politique d’inclusion, qui consiste à ‘’ne laisser personne en marge du processus’’ n’est pas seulement justifiée, socialement et politiquement, affirme Kaberuka, soulignant qu’elle constitue aussi un impératif économique permettant de renforcer le pouvoir croissant des consommateurs en Afrique.
Quelque 2500 délégués et invites en provenance des 78 pays membres de la BAD, prennent part aux assemblées annuelles 2014 à Kigali.
L’ouverture officielle des assises de la BAD, s’est déroulée en présence des présidents du Gabon, de l’Ouganda, et du Rwanda et e la mauritanie
Le vice-président du Kenya, William Ruto, et le Gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiachuan ont assisté aux travaux.