x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 30 mai 2014 | Soir Info

Après la mort de Mandjara/des fournisseurs au Pdt Ouattara : « Si nous ne sommes pas payés, il faut craindre le pire »

Dire non au médecin après la mort. C'est ainsi qu'il faut comprendre la démarche du Collectif des prestataires des ex-structures chargées des programmes de sortie de crise, après que dame Mandjara Ouattara a tenté de s'immoler le mercredi 21 mai 2014 devant le palais de la présidence au Plateau. Conduite par Michel Otiti, porte-parole, une délégation de ce collectif s'est rendue à notre rédaction sise en zone 4 pour « lancer un cri du cœur au président de la République Alassane Ouattara ». Selon ce collectif, « la tentative de suicide par immolation de la dame au Plateau est la face visible de l'iceberg de souffrances, d'humiliations » que vivent les fournisseurs de l’État. « Après avoir offert nos services à l’État, justifié nos factures au cabinet Price House, nous ne sommes toujours pas payés. Lors de notre dernière audience à la Trésorerie générale, on nous a fait savoir que l'argent est disponible mais il faut attendre l'ordre de payement. Si nous ne sommes pas payés, le pire est à craindre », a fait savoir M. Otiti. Face à cette situation, ces prestataires n'ont eu d'autre choix que de saisir, à travers un courrier, le président Alassane Ouattara. Un courrier dont on a pu avoir la teneur. « (…) nous vous lançons un cri du cœur, Monsieur le Président de la République, nous vous supplions de nous aider auprès de ces structures pour qu'une solution rapide soit trouvée afin de nous permettre d'honorer nos créances, scolariser nos enfants, nous soigner, nous nourrir, en un mot vivre en paix comme tout le monde », peut-on lire dans la missive. Les ex-structures chargées des programmes de sortie de crise qui ont bénéficié des services de ces prestataires sont l'Anarec, le Fns, le Fnrrc, la Snrr et le Pscn. Elles sont aujourd'hui fondues dans le Conseil national de sécurité (Cns), dirigé par Alain Richard Donwahi, et l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr), chapeautée par Fidèle Sarassoro.

M'BRA Konan
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ