Abidjan - Une délégation du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a échangé, mercredi à Abidjan, avec le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, sur les conditions de retour en Côte d'Ivoire de quelque 4000 réfugiés ivoiriens en attente aux frontières.
"Le HCR nous a informé de l’attente de nos compatriotes qui sont désireux de rentrer en Côte d’Ivoire (…). Ils sont quasiment à la lisière de nos frontières, environ 4000 Ivoiriens frappent à la porte", a fait savoir le ministre Gnénéma qui a ajouté que "le gouvernement mettra tout en œuvre pour un retour rapide de ces refugiés’’.
Sur la question d’apatridie, le Garde des sceaux a fait savoir par ailleurs qu’un recensement précis des personnes à risque d’apatridie et des apatrides avérés se fera avec l’assistance technique du HCR et de l’Institut national de la statistique (INS) en vue de trouver les solutions idoines.
Pour sa part, le représentant du HCR en Côte d’Ivoire, Mohamed Touré, a affirmé que la fièvre Ebola qui sévit dans certains pays de la sous-région et l’attaque, le 15 mai, du village de Faitai (Sud-ouest) par un commando armé, a quelque peu freiné le processus de rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens. Toutefois, il s'est réjoui de que ces deux raisons "ne posaient plus problème".
"Nous voulons un accord de principe pour que ces refugiés rentrent dans les plus brefs délais. 4000 réfugies ivoiriens du côté du Liberia veulent rentrer. Malheureusement, l’attaque de Faitai a mis un frein à cela (…). Nous devons faire en sorte qu’ils reviennent", a soutenu M. Mohamed.
Les échanges ont également porté sur les deux conventions sur l'apatridie entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2014, afin "d'harmoniser notre corpus législatif relatif à la nationalité avec les normes internationales prescrites par les conventions sur l'apatridie".
Environ 62.000 réfugiés ivoiriens attendent de rentrer définitivement au pays. Il est prévu un rapatriement de 20.000 en 2014 et de 20.000 autres en 2015. "Si ces objectifs sont atteints (...), les opérations de rapatriement volontaire des Ivoiriens réfugiés en Afrique de l'Ouest seront pratiquement terminées", selon le HCR.
(AIP)
Amak/kkp/ask
"Le HCR nous a informé de l’attente de nos compatriotes qui sont désireux de rentrer en Côte d’Ivoire (…). Ils sont quasiment à la lisière de nos frontières, environ 4000 Ivoiriens frappent à la porte", a fait savoir le ministre Gnénéma qui a ajouté que "le gouvernement mettra tout en œuvre pour un retour rapide de ces refugiés’’.
Sur la question d’apatridie, le Garde des sceaux a fait savoir par ailleurs qu’un recensement précis des personnes à risque d’apatridie et des apatrides avérés se fera avec l’assistance technique du HCR et de l’Institut national de la statistique (INS) en vue de trouver les solutions idoines.
Pour sa part, le représentant du HCR en Côte d’Ivoire, Mohamed Touré, a affirmé que la fièvre Ebola qui sévit dans certains pays de la sous-région et l’attaque, le 15 mai, du village de Faitai (Sud-ouest) par un commando armé, a quelque peu freiné le processus de rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens. Toutefois, il s'est réjoui de que ces deux raisons "ne posaient plus problème".
"Nous voulons un accord de principe pour que ces refugiés rentrent dans les plus brefs délais. 4000 réfugies ivoiriens du côté du Liberia veulent rentrer. Malheureusement, l’attaque de Faitai a mis un frein à cela (…). Nous devons faire en sorte qu’ils reviennent", a soutenu M. Mohamed.
Les échanges ont également porté sur les deux conventions sur l'apatridie entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2014, afin "d'harmoniser notre corpus législatif relatif à la nationalité avec les normes internationales prescrites par les conventions sur l'apatridie".
Environ 62.000 réfugiés ivoiriens attendent de rentrer définitivement au pays. Il est prévu un rapatriement de 20.000 en 2014 et de 20.000 autres en 2015. "Si ces objectifs sont atteints (...), les opérations de rapatriement volontaire des Ivoiriens réfugiés en Afrique de l'Ouest seront pratiquement terminées", selon le HCR.
(AIP)
Amak/kkp/ask