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Art et Culture Publié le samedi 31 mai 2014 | Ivoire-Presse

Interview / Ted Azouma, Directeur Exécutif du Grand Prix Kailcédra des lycées et collèges: "La finale tant attendue

© Ivoire-Presse Par DR
La finale du grand prix Kailcédra des lycées et collèges
Photo : Ted Azouma, Directeur Exécutif du Grand Prix Kailcédra des lycées et collèges
La finale tant attendue du Grand Prix Kailcédra des lycées et collèges aura lieu le samedi 31 mai 2014, à partir de 9H à l’Institut Goethe, à Cocody. En prélude à cet événement, le Directeur exécutif du Prix, Ted M. Azouma a bien voulu nous confier ses impressions.

A quelques heures de la finale du grand prix Kailcedra , quel bilan pouvez-vous faire ?
Permettez-moi de saluer avant tout, nos partenaires, les éditeurs qui nous soutiennent depuis le début de cette belle aventure. les mécènes qui également, n’ont pas hésité un seul instant à nous accompagner . Sans bien sûr oublier les autorités des établissements que nous avons visités depuis le début de la Caravane Kailcedra. Ensuite, il faudrait souligner le réel engouement des jeunes et des plus jeunes pour la lecture. Dans tous établissements ou nous sommes passé, il nous a été permis d’évaluer la soif de lecture des plus jeunes, le besoin que leurs avis devraient être pris en compte. Effectivement, les enfants aiment la lecture et il n’est pas prétentieux d’affirmer que le programme que nous conduisons, prépare le vivier des écrivains de demain. Il est question de donner la possibilité aux enfants de s’exprimer qui en éprouvent le besoin. En somme KAILCEDRA, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à Abidjan, a rencontré une bonne adhésion du public cible. A ce niveau, permettez-moi d’adresser mes remerciements aux autorités régionales qui nous ont réservé un bon accueil, lors de notre passage dans ces régions. Le bilan nous ne le qualifierons qu’après ce samedi 31 mai 2014, à 13 h, mais d’ores et déjà nous avons bien exécutés les différentes activités de notre programme et cela est source de satisfaction.
vous avez parcouru certains établissements, quels jugement pouvez-vous porter sur le niveau de lecture tant au niveau des écoliers, que des élèves des lycées et collèges ?
L’engouement pour la lecture est largement supérieur à ce que l’on pourrait penser. Le jeune ivoirien ne demande qu’à avoir des ouvrages et un cadre approprié pour lire. Maintenant, ne nous y méprenons pas, si un enfant qui vit dans un environnement ou le livre n’est pas favorisé, il a bien de possibilités qu’il se tienne une fois adulte à bonne distance du livre. L’enfant étant le père de l’homme selon cet adage peulh, il ne faudra espérer de lui au delà de ce qu’il aura appris tout petit. Si dès maintenant chaque foyer au lieu d’exposer les couverts qui sont certes utiles et très beaux, présente plutôt des ouvrages aux regards des enfants, nous ne serons pas surpris que ceux-ci une fois grand, soient proches du livre.
Le Grand prix KAILCEDRA se propose d’installer le livre au centre de tous les intérêts de la cellule familiale d’abord, et ensuite de toutes les autres structures qui prennent en charge le jeune enfant. Je parle ici des écoles notamment. Nous arriverons ainsi à le sortir du cliché « manuel scolaire » et c’est ainsi qu’il ne sera plus étranger au citoyen ordinaire qui en fera désormais son compagnon. Les enfants, ne sont-ils pas cette relève de demain que tout le monde s’accorde à proclamer ?
Le livre doit jouer son rôle social dans notre société qui en perte de vitesse a grand besoin de s’accrocher à des valeurs sociales qui permettront à coup sûr d’arriver à sa régulation. Aujourd’hui, l’enfant doit, au sortir de la classe, trouver une place au livre ailleurs que dans son cartable.
Et pourtant, il se dit que la lecture est en perte de vitesse dans nos établissements.
Laissez-moi vous dire, que dans certains établissements où nous sommes passés, on y a trouvé des enfants qui ont un excellent rapport au livre, mais qui ont besoin d’être encouragés. D’autres parmi eux, ont déjà des manuscrits, si petits qu’ils soient, mais qui sont déjà des trésors à cette échelle. Demain, sortiront de cette génération des professionnels du livre.
Que réservez-vous aux candidats de cette édition 2014 ?
A cette édition, le jury jouvence, composé uniquement d’élèves nous donnera de voir deux aspects distinctifs. La défense du livre que leur établissement aura choisi par leur délégué, ce qui donnera lieu à une compétition saine à coups d’arguments et ensuite à la distinction de l’auteur dont le livre aurait recueilli le meilleur suffrage. Tout ceci se déroulera sous la supervision de la commission qualifiante, présidée par le Pr NOKAN Charles. Nul n’est besoin de rappeler que la délibération se déroulera en présence d’un huissier assermenté. Cette édition, contrairement à la précédente, distinguera deux écrivains. L’un dans la catégorie des lycées et collèges et l’autre dans celle des écoles du cycle primaire. Cette dernière catégorie n’est pas des moindres et croyez-moi l’attraction y est de taille. Voir comment un tout jeune écolier déploie ses arguments pour défendre l’ouvrage sur lequel s’est porté son choix parmi plusieurs autres, mérite un arrêt à l’Institut Goethe, ce samedi 31 mai 2014 à 09 h 00. Outre le Grand Prix du meilleur écrivain, le meilleur lecteur et le meilleur établissement seront distingués.
Quelles sont les dispositions prises pour la réussite de cette fête ?
Nous aurons au menu, de la lecture, mais aussi différentes autres discipline sœurs du milieu de l’art. Je veux citer la musique, du théâtre, du slam, de la danse. Bref, différentes prestations bien insérés dans un agréable chronogramme qui meublera cette matinée du grand prix KAILCEDRA 2014.
Combien d’écoles, collèges et lycées sont retenues pour cette finale ?
Nous avons quinze établissements en compétition, sans oublier les autres que nous invitons pour cette grande fête du livre .Les représentants des établissements viennent d’Abidjan et sa banlieue, mais cette année les établissements de l’intérieur du pays participent. Il s’agit de Divo, Dabakala, Ferkéssédougou, Abengourou, Katiola, Bingerville, Yacoli dabouo, Séguéla.

Propos recueillis par Edgar Kouassi
pour www.eburnews.net
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