Jeudi 05 juin 2014, Salle des fêtes de la Grande Chancellerie
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Je voudrais vous dire le plaisir qui est le mien de vous accueillir ici, à l’occasion de la fête des mères.
D’abord, la fête des mères est la plus belle de toutes, en ce sens que célébrer la mère, c’est magnifier la vie. Car la mère est source de vie, elle est source d’amour.
Ensuite, son sens de la famille et son souci du partage, font de la femme la clé de voûte de la famille.
Enfin, parce que plus de 60% des familles en Afrique sont dirigées par des femmes, au surplus des femmes souvent seules. Nous devons donc saluer le courage et le sens de la responsabilité des mères africaines.
Ces motifs suffisent, non seulement à instituer une fête des mères, mais à aller plus loin, à savoir :
• travailler à améliorer la condition générale de la femme dans la société, en lui donnant une meilleure visibilité.
• contribuer à la reconnaissance du rôle effectif que la femme a joué dans l’histoire de l’humanité en général et dans l’histoire de l’Afrique et de la Côte d’Ivoire en particulier.
Il faut rappeler que la femme occupait une place importante dans nos sociétés. Les observateurs le lui reconnaissent. Mais la modernisation des sociétés africaines a généré beaucoup de malentendus, quant au statut de la femme.
Depuis quelques années, cependant, la réhabilitation du rôle de la femme, la question du genre, a intégré le discours politique et social.
Mais en termes de parité, force est de reconnaître que le chemin est encore long, qui mènera à une égalité effective de l’homme et de la femme, c’est-à-dire à une égalité des chances et à un équilibre significatif dans la répartition des postes de responsabilité sociale et politique.
Pour aider l’histoire à s’accélérer, chacun doit balayer devant sa porte et comprendre qu’au plan des symboles, aussi bien qu’à celui des actes, il doit faire ce qu’il peut pour contribuer à la reconnaissance du rôle effectif de la femme.
En Côte d’Ivoire, c’est le lieu de remercier le Président de la République, le Gouvernement et l’Assemblée Nationale pour avoir pris l’option, courageuse, de la loi reconnaissant, à titre égal et solidaire, l’homme et la femme comme les chefs de la famille.
A notre niveau à la Grande Chancellerie, nous essayons, à la faveur de la fête des mères, d’apporter notre modeste contribution à la reconnaissance du mérite des femmes qui ont fait de la Côte d’Ivoire ce qu’elle est aujourd’hui.
* *
*
Mesdames et messieurs,
La cérémonie de ce jour vient conforter l’opération Pionnières de la République, que nous avons conduite il y a deux (02) ans.
Pour commencer, nous sommes particulièrement heureux d’accueillir ici une dame, une grande dame, au nombre de celles qui ont participé à la marche historique des femmes sur la prison de Grand-Bassam. J’ai nommé Madame Kéita Massaran Epse Lamad Camara.
Appartenant à cette génération, nous sommes très heureux de distinguer aujourd’hui plusieurs dames de quatre-vingts (80) ans et plus.
Je salue Madame Diomandé Massandjé (81 ans) et Madame Larsan Thérèse (80 ans).
A ces doyennes, j’ajoute Madame Lavry Eyimbi Rebecca (79 ans, ma camarade de classe en 6è, à Bingerville), Madame Bamba Mabintou (78 ans), Madame Ahui Dorcas (78 ans), Madame N’Guessan Djoman Rachelle (78 ans).
Que Dieu les garde toutes en bonne santé, pour qu’elles nous apportent leur témoignage sur la construction de la société ivoirienne.
Cette cérémonie ne concerne pas seulement les doyennes. Vous l’aurez remarqué, toutes les générations sont concernées, aussi bien des agents de l’Etat que des entrepreneurs du secteur privé.
De quelques côtés que je me tourne, je reconnais des femmes de mérite ; n’est ce pas ? « ma partisane » Madame Aggrey, Madame Essoubo Yaba Augustine, figure connue des grandes réunions à la Présidence de la République.
Chères récipiendaires,
Il n’est pas possible de citer ici chacune de vous, mais sachez que vous le méritez toutes, tout comme vous méritez la médaille qui vous sera décernée tout à l’heure.
Retenez surtout qu’à travers vous, c’est à l’ensemble des Mamans de Côte d’Ivoire que nous rendons hommage.
Chères Mamans, chères sœurs,
Vous avez mérité de la Nation. En retour, c’est la Nation toute entière, y compris les hommes, qui veut vous témoigner sa reconnaissance.
Tous ensemble, nous vous disons :
Félicitations.
Bonne fête MAMANS !
Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de l’ordre national
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Je voudrais vous dire le plaisir qui est le mien de vous accueillir ici, à l’occasion de la fête des mères.
D’abord, la fête des mères est la plus belle de toutes, en ce sens que célébrer la mère, c’est magnifier la vie. Car la mère est source de vie, elle est source d’amour.
Ensuite, son sens de la famille et son souci du partage, font de la femme la clé de voûte de la famille.
Enfin, parce que plus de 60% des familles en Afrique sont dirigées par des femmes, au surplus des femmes souvent seules. Nous devons donc saluer le courage et le sens de la responsabilité des mères africaines.
Ces motifs suffisent, non seulement à instituer une fête des mères, mais à aller plus loin, à savoir :
• travailler à améliorer la condition générale de la femme dans la société, en lui donnant une meilleure visibilité.
• contribuer à la reconnaissance du rôle effectif que la femme a joué dans l’histoire de l’humanité en général et dans l’histoire de l’Afrique et de la Côte d’Ivoire en particulier.
Il faut rappeler que la femme occupait une place importante dans nos sociétés. Les observateurs le lui reconnaissent. Mais la modernisation des sociétés africaines a généré beaucoup de malentendus, quant au statut de la femme.
Depuis quelques années, cependant, la réhabilitation du rôle de la femme, la question du genre, a intégré le discours politique et social.
Mais en termes de parité, force est de reconnaître que le chemin est encore long, qui mènera à une égalité effective de l’homme et de la femme, c’est-à-dire à une égalité des chances et à un équilibre significatif dans la répartition des postes de responsabilité sociale et politique.
Pour aider l’histoire à s’accélérer, chacun doit balayer devant sa porte et comprendre qu’au plan des symboles, aussi bien qu’à celui des actes, il doit faire ce qu’il peut pour contribuer à la reconnaissance du rôle effectif de la femme.
En Côte d’Ivoire, c’est le lieu de remercier le Président de la République, le Gouvernement et l’Assemblée Nationale pour avoir pris l’option, courageuse, de la loi reconnaissant, à titre égal et solidaire, l’homme et la femme comme les chefs de la famille.
A notre niveau à la Grande Chancellerie, nous essayons, à la faveur de la fête des mères, d’apporter notre modeste contribution à la reconnaissance du mérite des femmes qui ont fait de la Côte d’Ivoire ce qu’elle est aujourd’hui.
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Mesdames et messieurs,
La cérémonie de ce jour vient conforter l’opération Pionnières de la République, que nous avons conduite il y a deux (02) ans.
Pour commencer, nous sommes particulièrement heureux d’accueillir ici une dame, une grande dame, au nombre de celles qui ont participé à la marche historique des femmes sur la prison de Grand-Bassam. J’ai nommé Madame Kéita Massaran Epse Lamad Camara.
Appartenant à cette génération, nous sommes très heureux de distinguer aujourd’hui plusieurs dames de quatre-vingts (80) ans et plus.
Je salue Madame Diomandé Massandjé (81 ans) et Madame Larsan Thérèse (80 ans).
A ces doyennes, j’ajoute Madame Lavry Eyimbi Rebecca (79 ans, ma camarade de classe en 6è, à Bingerville), Madame Bamba Mabintou (78 ans), Madame Ahui Dorcas (78 ans), Madame N’Guessan Djoman Rachelle (78 ans).
Que Dieu les garde toutes en bonne santé, pour qu’elles nous apportent leur témoignage sur la construction de la société ivoirienne.
Cette cérémonie ne concerne pas seulement les doyennes. Vous l’aurez remarqué, toutes les générations sont concernées, aussi bien des agents de l’Etat que des entrepreneurs du secteur privé.
De quelques côtés que je me tourne, je reconnais des femmes de mérite ; n’est ce pas ? « ma partisane » Madame Aggrey, Madame Essoubo Yaba Augustine, figure connue des grandes réunions à la Présidence de la République.
Chères récipiendaires,
Il n’est pas possible de citer ici chacune de vous, mais sachez que vous le méritez toutes, tout comme vous méritez la médaille qui vous sera décernée tout à l’heure.
Retenez surtout qu’à travers vous, c’est à l’ensemble des Mamans de Côte d’Ivoire que nous rendons hommage.
Chères Mamans, chères sœurs,
Vous avez mérité de la Nation. En retour, c’est la Nation toute entière, y compris les hommes, qui veut vous témoigner sa reconnaissance.
Tous ensemble, nous vous disons :
Félicitations.
Bonne fête MAMANS !
Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de l’ordre national