Abidjan- La Côte d’Ivoire ambitionne de produire à l’horizon 2020 plus de 800 000 tonnes d’anacarde dont elle est pour l’instant le deuxième producteur mondial derrière l’Inde, a appris APA, mardi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
C’est lors de la cérémonie de lancement officiel du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’Anacarde (SIETTA 2014), destiné à relever le défi de la transformation locale de ce produit à l’horizon 2020, que le Président du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), Mamadou Bamba a exprimé cette volonté du pays.
Selon lui, le niveau de production de l’anacarde en Côte d’Ivoire a permis de faire du pays le deuxième producteur mondial après l’Inde et le premier exportateur mondial. Mais cette performance, constate-t-il, est diluée par le faible niveau de transformation qui ne permet pas à la Côte d’Ivoire de profiter de la plus-value liée à la valorisation du produit.
Ce Salon qui sera, à sa première édition, se tiendra à Abidjan, les 26, 27 et 28 novembre prochain au palais de la culture de Treichville (Sud d’Abidjan) autour du thème « promouvoir les équipements et les technologies de transformation de l’anacarde pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020».
Par ailleurs, M. Bamba a relevé comme difficulté, notamment la faible connaissance des équipements de transformation, la méconnaissance de la technologie appropriée par les opérateurs nationaux et la quasi- absence du secteur bancaire dans le financement de la transformation .
Pour lui, la « valorisation de l’anacarde est un défi majeur à relever afin d’accroître les revenus des producteurs et des populations rurales des zones de production permettant ainsi de lutter contre la pauvreté en milieu rural ».
A ce propos, le président du Conseil Coton et de l’Anacarde, a rappelé la réforme adoptée le 22 mars 2013 par le gouvernement avec pour objectif d’atteindre un taux de transformation de 100% de la production nationale de noix de cajou à l’horizon 2020. «Avec le SIETTA 2014, relevons tous le pari de la transformation locale de l’anacarde », a-t-il lancé.
Selon Malamine Sanogo, le Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), le SIETTA a pour objectifs de faire «découvrir et vulgariser les équipements et les technologies de transformation de l’anacarde auprès des investisseurs nationaux et internationaux, et de faire la promotion de la consommation locale des produits dérivés de l’anacarde ».
« Le SIETTA 2014 offre une opportunité exceptionnelle aux investisseurs nationaux et étrangers à prendre part à l’édification de la Côte d’Ivoire émergente », a-t-il poursuivi, ajoutant que ce Salon permettra aux « fabricants d’équipements et des technologies de transformation de produits alimentaires, « d’exposer et de vendre leurs machines (...)».
La Côte d’Ivoire est le deuxième pays producteur mondial de noix de cajou avec plus de 500 000 tonnes en 2013 et une croissance annuelle de la production de l’ordre de 10%. Cependant, le taux de transformation est en deçà de 10% de la production nationale.
Le faible taux d’industrialisation du secteur agricole, en général, et de l’anacarde, en particulier, réduit les opportunités de création d’emplois et prive la Côte d’Ivoire d’importantes valeurs ajoutées, selon le Conseil du Coton et d’Anacarde.
Plus de 90% de la production nationale est exportée à l’état brut, principalement, vers des plus grands marchés nord-américains et européens.
Les autorités ivoiriennes ont fait de la transformation de l’agroalimentaire, le challenge des horizons 2020 pour tenir compte de la nouvelle offre mondiale de la noix de cajou qui fait du traitement local de ce produit, une voie royale pour le développement économique.
En Côte d’Ivoire, la filière anacarde emplois plus de 250 000 personnes et fait vivre directement ou indirectement 2,5 millions de personnes. Les recettes annuelles de l’anacarde ou noix de cajou dans ce pays, sont estimées à près de 170 milliards de FCFA.
Parrainée par le président de l’Assemblée nationale et placée sous la co-présidence du ministère de l’Agriculture et du ministère de l’Industrie et des Mines, cette première édition du SIETTA sera meublée par des conférences, des expositions...
LS/APA
C’est lors de la cérémonie de lancement officiel du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’Anacarde (SIETTA 2014), destiné à relever le défi de la transformation locale de ce produit à l’horizon 2020, que le Président du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), Mamadou Bamba a exprimé cette volonté du pays.
Selon lui, le niveau de production de l’anacarde en Côte d’Ivoire a permis de faire du pays le deuxième producteur mondial après l’Inde et le premier exportateur mondial. Mais cette performance, constate-t-il, est diluée par le faible niveau de transformation qui ne permet pas à la Côte d’Ivoire de profiter de la plus-value liée à la valorisation du produit.
Ce Salon qui sera, à sa première édition, se tiendra à Abidjan, les 26, 27 et 28 novembre prochain au palais de la culture de Treichville (Sud d’Abidjan) autour du thème « promouvoir les équipements et les technologies de transformation de l’anacarde pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020».
Par ailleurs, M. Bamba a relevé comme difficulté, notamment la faible connaissance des équipements de transformation, la méconnaissance de la technologie appropriée par les opérateurs nationaux et la quasi- absence du secteur bancaire dans le financement de la transformation .
Pour lui, la « valorisation de l’anacarde est un défi majeur à relever afin d’accroître les revenus des producteurs et des populations rurales des zones de production permettant ainsi de lutter contre la pauvreté en milieu rural ».
A ce propos, le président du Conseil Coton et de l’Anacarde, a rappelé la réforme adoptée le 22 mars 2013 par le gouvernement avec pour objectif d’atteindre un taux de transformation de 100% de la production nationale de noix de cajou à l’horizon 2020. «Avec le SIETTA 2014, relevons tous le pari de la transformation locale de l’anacarde », a-t-il lancé.
Selon Malamine Sanogo, le Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), le SIETTA a pour objectifs de faire «découvrir et vulgariser les équipements et les technologies de transformation de l’anacarde auprès des investisseurs nationaux et internationaux, et de faire la promotion de la consommation locale des produits dérivés de l’anacarde ».
« Le SIETTA 2014 offre une opportunité exceptionnelle aux investisseurs nationaux et étrangers à prendre part à l’édification de la Côte d’Ivoire émergente », a-t-il poursuivi, ajoutant que ce Salon permettra aux « fabricants d’équipements et des technologies de transformation de produits alimentaires, « d’exposer et de vendre leurs machines (...)».
La Côte d’Ivoire est le deuxième pays producteur mondial de noix de cajou avec plus de 500 000 tonnes en 2013 et une croissance annuelle de la production de l’ordre de 10%. Cependant, le taux de transformation est en deçà de 10% de la production nationale.
Le faible taux d’industrialisation du secteur agricole, en général, et de l’anacarde, en particulier, réduit les opportunités de création d’emplois et prive la Côte d’Ivoire d’importantes valeurs ajoutées, selon le Conseil du Coton et d’Anacarde.
Plus de 90% de la production nationale est exportée à l’état brut, principalement, vers des plus grands marchés nord-américains et européens.
Les autorités ivoiriennes ont fait de la transformation de l’agroalimentaire, le challenge des horizons 2020 pour tenir compte de la nouvelle offre mondiale de la noix de cajou qui fait du traitement local de ce produit, une voie royale pour le développement économique.
En Côte d’Ivoire, la filière anacarde emplois plus de 250 000 personnes et fait vivre directement ou indirectement 2,5 millions de personnes. Les recettes annuelles de l’anacarde ou noix de cajou dans ce pays, sont estimées à près de 170 milliards de FCFA.
Parrainée par le président de l’Assemblée nationale et placée sous la co-présidence du ministère de l’Agriculture et du ministère de l’Industrie et des Mines, cette première édition du SIETTA sera meublée par des conférences, des expositions...
LS/APA