Abidjan (Côte d’Ivoire) - Invité à la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale camerounaise, Guillaume Kigbafori Soro, le président du Parlement ivoirien, a révélé, mercredi, devant les députés camerounais que l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, « n’a jamais été opposé à la CPI quand il était au pouvoir ».
Selon le président du parlement ivoirien, l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre-novembre 2010 fut l’élection la plus « surveillée », voire la plus « rigoureuse » de toute l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire.
« Même un simple néophyte pourrait comprendre, sans être agrégé de mathématiques, que dans notre pays, lorsque deux grands partis politiques unissent leurs voix, le 3ème n’a aucun moyen de l’emporter » a martelé Guillaume Soro devant les députés camerounais.
M. Soro a expliqué aux parlementaires camerounais que les 3 grands partis politiques ivoiriens pesant chacun le tiers de l’électorat, si 2/3 se mettent ensemble, « ils ne peuvent que battre le tiers restant».
«Laurent Gbagbo représentait ce tiers restant », a-t-il dit en rappelant sur la base de « faits vérifiés et conformément à des procédures avérées », la victoire d’Alassane Ouattara.
« Si le Président Gbagbo avait cédé le pouvoir pacifiquement comme cela a été le cas du Président Wade au Sénégal ou du Président Rupiah Banda en Zambie, il n’y aurait pas eu toute cette tragédie postélectorale » a-t-il souligné.
«Et Laurent Gbagbo ne serait pas aujourd’hui devant cette Cour Pénale Internationale à laquelle il n’a jamais été opposé quand il était encore au pouvoir » a révélé M. Soro, confiant en la capacité des Ivoiriens à se « retrouver autour de leur intérêt commun » et à œuvrer ensemble à « bâtir cette nation forte et prospère ».
HS/ls/APA
Selon le président du parlement ivoirien, l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre-novembre 2010 fut l’élection la plus « surveillée », voire la plus « rigoureuse » de toute l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire.
« Même un simple néophyte pourrait comprendre, sans être agrégé de mathématiques, que dans notre pays, lorsque deux grands partis politiques unissent leurs voix, le 3ème n’a aucun moyen de l’emporter » a martelé Guillaume Soro devant les députés camerounais.
M. Soro a expliqué aux parlementaires camerounais que les 3 grands partis politiques ivoiriens pesant chacun le tiers de l’électorat, si 2/3 se mettent ensemble, « ils ne peuvent que battre le tiers restant».
«Laurent Gbagbo représentait ce tiers restant », a-t-il dit en rappelant sur la base de « faits vérifiés et conformément à des procédures avérées », la victoire d’Alassane Ouattara.
« Si le Président Gbagbo avait cédé le pouvoir pacifiquement comme cela a été le cas du Président Wade au Sénégal ou du Président Rupiah Banda en Zambie, il n’y aurait pas eu toute cette tragédie postélectorale » a-t-il souligné.
«Et Laurent Gbagbo ne serait pas aujourd’hui devant cette Cour Pénale Internationale à laquelle il n’a jamais été opposé quand il était encore au pouvoir » a révélé M. Soro, confiant en la capacité des Ivoiriens à se « retrouver autour de leur intérêt commun » et à œuvrer ensemble à « bâtir cette nation forte et prospère ».
HS/ls/APA