La chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, jeudi, les charges de crimes contre l’humanité à l’encontre de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, et l’a renvoyé en procès devant une chambre de première instance, indique un communiqué de ladite Cour dont copie a été transmise à l’AIP.
Laurent Gbagbo, ancien Président de la Côte d’Ivoire, a été remis à la CPI le 30 novembre 2011 et sa première comparution devant la Chambre préliminaire a eu lieu le 5 décembre 2011.
Suite à l’audience de confirmation des charges (tenue du 19 au 28 février 2013), la chambre préliminaire I a, à la majorité, ajourné l’audience et demandé au procureur d’envisager de fournir des preuves supplémentaires ou de mener de nouvelles enquêtes concernant les charges portées contre Laurent Gbagbo.
Conformément à un calendrier établi, la Chambre a reçu des éléments de preuves supplémentaires et des observations du procureur, de la défense et du représentant des victimes.
Agé de 68 ans, Laurent Gbagbo est accusé de quatre crimes contre l’humanité, à savoir meurtres, viols, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentatives de meurtre, et persécutions, perpétrés en Côte d'Ivoire, lors de la crise post-électorale ivoirienne (2010-2011), née de son refus de céder le pouvoir après sa défaite à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Ces actes auraient été perpétrés entre le 16 et le 19 décembre 2010, pendant et après une marche de partisans d’Alassane Ouattara qui se rendaient au siège de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), le 3 mars 2011, lors d’une manifestation de femmes à Abobo, le 17 mars 2011, par le bombardement au mortier d’un secteur densément peuplé d’Abobo, et le 12 avril 2011 ou vers cette date à Yopougon.
kkp/tm
Laurent Gbagbo, ancien Président de la Côte d’Ivoire, a été remis à la CPI le 30 novembre 2011 et sa première comparution devant la Chambre préliminaire a eu lieu le 5 décembre 2011.
Suite à l’audience de confirmation des charges (tenue du 19 au 28 février 2013), la chambre préliminaire I a, à la majorité, ajourné l’audience et demandé au procureur d’envisager de fournir des preuves supplémentaires ou de mener de nouvelles enquêtes concernant les charges portées contre Laurent Gbagbo.
Conformément à un calendrier établi, la Chambre a reçu des éléments de preuves supplémentaires et des observations du procureur, de la défense et du représentant des victimes.
Agé de 68 ans, Laurent Gbagbo est accusé de quatre crimes contre l’humanité, à savoir meurtres, viols, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentatives de meurtre, et persécutions, perpétrés en Côte d'Ivoire, lors de la crise post-électorale ivoirienne (2010-2011), née de son refus de céder le pouvoir après sa défaite à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Ces actes auraient été perpétrés entre le 16 et le 19 décembre 2010, pendant et après une marche de partisans d’Alassane Ouattara qui se rendaient au siège de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), le 3 mars 2011, lors d’une manifestation de femmes à Abobo, le 17 mars 2011, par le bombardement au mortier d’un secteur densément peuplé d’Abobo, et le 12 avril 2011 ou vers cette date à Yopougon.
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