Le porte-parole de la Cour Pénale internationale (CPI), selon Koaci.com a indiqué dans une interview au service communication de l’institution juridique internationale que la confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, ne signifierait pas que ce dernier était présumé coupable.
« Non les juges n’ont pas statué sur l’innocence ou la culpabilité de Mr Gbagbo. Les juges de la chambre préliminaire ont décidé qu’il y avait des preuves suffisantes pour renvoyer l’affaire en procès devant une chambre de première instance composée de trois autres juges. Ce sont les juges de première instance qui tiendront un procès à l’encontre de Laurent Gbagbo et qui prononceront leur jugement après avoir entendu les arguments du bureau du procureur et du conseil de la défense, ainsi que les vues et préoccupations des victimes par le biais de leurs représentants légaux. Les juges de la chambre de première instance ne peuvent condamner un accusé que s’ils sont convaincus au-delà de tous doutes raisonnables à la suite d’un procès juste et équitable de sa culpabilité », a précisé Fadi El Abdallah.
Le procès de Laurent Gbagbo aura donc lieu dans les mois à venir devant les juges de la chambre préliminaire de première instance de la Haye comme l’a confirmé le porte-parole de l’institution.
Pour l’heure et malgré toutes nos tentatives, aucun proche de l’ancien président ivoirien n’a voulu se prononcer sur la confirmation des charges à l’encontre de leur mentor.
« Non les juges n’ont pas statué sur l’innocence ou la culpabilité de Mr Gbagbo. Les juges de la chambre préliminaire ont décidé qu’il y avait des preuves suffisantes pour renvoyer l’affaire en procès devant une chambre de première instance composée de trois autres juges. Ce sont les juges de première instance qui tiendront un procès à l’encontre de Laurent Gbagbo et qui prononceront leur jugement après avoir entendu les arguments du bureau du procureur et du conseil de la défense, ainsi que les vues et préoccupations des victimes par le biais de leurs représentants légaux. Les juges de la chambre de première instance ne peuvent condamner un accusé que s’ils sont convaincus au-delà de tous doutes raisonnables à la suite d’un procès juste et équitable de sa culpabilité », a précisé Fadi El Abdallah.
Le procès de Laurent Gbagbo aura donc lieu dans les mois à venir devant les juges de la chambre préliminaire de première instance de la Haye comme l’a confirmé le porte-parole de l’institution.
Pour l’heure et malgré toutes nos tentatives, aucun proche de l’ancien président ivoirien n’a voulu se prononcer sur la confirmation des charges à l’encontre de leur mentor.