La défense de l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo a pris «acte», mercredi, de la décision de la Cour Pénale Internationale renvoyant en procès, l’ancien chef d’Etat, sur la «base des charges formulées» par le Procureur, estimant que la décision des juges est une « étape sur le chemin de la vérité », indique un communiqué, transmis mercredi soir à APA.
Cependant, les Conseils de Laurent Gbagbo, prennent avec «intérêt» l'opinion dissidente du troisième Juge de la Chambre Préliminaire qui «considère que le Procureur n'a pas présenté d'éléments suffisamment probants pour qu'un procès ait lieu dans ces conditions» indique le communiqué signé de Mes Emmanuel Altit et Agathe Bahi Baroan.
«La Défense considère que la décision des juges est une étape sur le chemin menant à la vérité. La vérité, c'est ce que demande le Président Gbagbo, pour l'Histoire et pour la Côte d'Ivoire. Pouvoir regarder la vérité en face est la première condition de la réconciliation nationale » poursuit le texte.
Selon les avocats de Laurent Gbagbo, ce procès qui ouvrira un débat sur les «réelles raisons de la crise que connaît la Côte d'Ivoire depuis le 19 septembre 2002», sera, également, celui de ceux qui furent à l'origine de la destruction du pays».
Le Président Gbagbo, avancent ses avocats, «promoteur du multipartisme et de la démocratie en Côte d'Ivoire», sait avoir tout «à gagner à un procès à l'issue duquel son innocence sera reconnue».
Par ailleurs, ils en appellent au Procureur de la CPI de «mettre en accusation dans les plus brefs délais ceux qui, en Côte d'Ivoire, sont, parmi les nouveaux dirigeants ivoiriens, suspectés de s'être rendus coupables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de crime de génocide ».
« La lutte contre l'impunité est une nécessité. Il n'y a pas de réconciliation sans justice. Il n'y a pas de démocratie sans justice. La justice demande du courage, le courage d'examiner le passé sans faux-fuyant. Ce n'est qu'à ce prix que le pays sera à nouveau uni », estiment Mes Altit et Baroan.
HS/ls/APA
Cependant, les Conseils de Laurent Gbagbo, prennent avec «intérêt» l'opinion dissidente du troisième Juge de la Chambre Préliminaire qui «considère que le Procureur n'a pas présenté d'éléments suffisamment probants pour qu'un procès ait lieu dans ces conditions» indique le communiqué signé de Mes Emmanuel Altit et Agathe Bahi Baroan.
«La Défense considère que la décision des juges est une étape sur le chemin menant à la vérité. La vérité, c'est ce que demande le Président Gbagbo, pour l'Histoire et pour la Côte d'Ivoire. Pouvoir regarder la vérité en face est la première condition de la réconciliation nationale » poursuit le texte.
Selon les avocats de Laurent Gbagbo, ce procès qui ouvrira un débat sur les «réelles raisons de la crise que connaît la Côte d'Ivoire depuis le 19 septembre 2002», sera, également, celui de ceux qui furent à l'origine de la destruction du pays».
Le Président Gbagbo, avancent ses avocats, «promoteur du multipartisme et de la démocratie en Côte d'Ivoire», sait avoir tout «à gagner à un procès à l'issue duquel son innocence sera reconnue».
Par ailleurs, ils en appellent au Procureur de la CPI de «mettre en accusation dans les plus brefs délais ceux qui, en Côte d'Ivoire, sont, parmi les nouveaux dirigeants ivoiriens, suspectés de s'être rendus coupables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de crime de génocide ».
« La lutte contre l'impunité est une nécessité. Il n'y a pas de réconciliation sans justice. Il n'y a pas de démocratie sans justice. La justice demande du courage, le courage d'examiner le passé sans faux-fuyant. Ce n'est qu'à ce prix que le pays sera à nouveau uni », estiment Mes Altit et Baroan.
HS/ls/APA