Abidjan, Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé au terme de la cinquième revue des résultats économiques obtenus par la Côte d’Ivoire dans le cadre du programme appuyé par un accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC), un décaissement de 75 millions de dollars, soit 37,5 milliards de FCFA.
« Les performances macroéconomiques de la Côte d’Ivoire ont été impressionnantes en 2013 », s’est félicité le représentant résident du FMI pour la Côte d’Ivoire, Alain Feler, lors d’une interview accordée, mercredi, à ONUCIFM.
« La mise en œuvre du programme macroéconomique reste bonne », a-t-il poursuivi, indiquant que « tous les critères de performance et tous les repères indicatifs à l’exception d’un seul ont été respectés à fin décembre 2013 ».
Il a également soutenu que des progrès satisfaisants ont été enregistrés dans la mise en œuvre du programme de réformes structurelles, avec notamment l’adoption de la stratégie à moyen terme de la masse salariale et d’un plan d’actions assorti d’un chronogramme pour la restructuration des banques publiques.
« Des mesures ont aussi été prises pour améliorer le climat des affaires et renforcer la gestion financière publique et l’administration fiscale », a-t-il fait observer.
D’après les estimations du FMI, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel a atteint 8.7 %, tirée par une forte demande intérieure et une hausse des exportations.
Le taux d’inflation annuel moyen est resté modéré à 2.6 %, tandis que la situation des finances publiques s’est améliorée. Les hausses des investissements directs étrangers (IDE) et des prêts projets ont financé le léger creusement du déficit extérieur du compte courant.
Pour l’année 2014, le représentant du FMI pour la Côte d’Ivoire a exprimé son optimisme. « Les perspectives macroéconomiques de la Côte d’Ivoire pour 2014 restent positives », a-t-il assuré, notant que la croissance devrait se stabiliser à un niveau élevé (8,5%), soutenue par une hausse continue et forte de la demande intérieure.
Il a prévu pour 2014, une baisse du taux d’inflation annuel moyen à 1.2%, un déficit global des finances publiques qui resterait modéré à 2.3 %, tandis que, selon les projections, les hausses des IDE et des prêts projets financeront le creusement du déficit extérieur courant, a-t-il souligné.
« Pour la Côte d’Ivoire, les principaux défis sont d’entretenir la dynamique de la croissance et de la rendre plus inclusive au travers d’une mise en œuvre déterminée du programme de réformes structurelles », a suggéré Alain Feler, pour qui les domaines prioritaires portent sur l’amélioration continue du climat des affaires pour favoriser le développement du secteur privé, la mise en œuvre du plan d’actions pour la restructuration des banques publiques et, plus généralement, le développement du secteur financier.
Il a indiqué, en revanche, qu’il importe d’accroître la transparence et l’efficacité des dépenses publiques, d’améliorer la prévision et la gestion de la trésorerie, de consolider la situation financière du secteur de l’électricité tout en investissant pour augmenter l’offre d’énergie, et de renforcer la gestion de la dette à travers une rapide réorganisation de l’unité de gestion de la dette.
Pour lui, à moyen terme, une réduction du ratio de la masse salariale par rapport aux recettes fiscales facilitera la mise en œuvre de façon viable du projet de couverture maladie universelle, et plus généralement, créera les marges de manœuvre budgétaire pour les nécessaires dépenses sociales et de développement.
Le total des décaissements au titre du FEC est estimé à environ 551 millions de dollars, soit 275,5 milliards de FCFA.
(AIP)
kkf/cmas
« Les performances macroéconomiques de la Côte d’Ivoire ont été impressionnantes en 2013 », s’est félicité le représentant résident du FMI pour la Côte d’Ivoire, Alain Feler, lors d’une interview accordée, mercredi, à ONUCIFM.
« La mise en œuvre du programme macroéconomique reste bonne », a-t-il poursuivi, indiquant que « tous les critères de performance et tous les repères indicatifs à l’exception d’un seul ont été respectés à fin décembre 2013 ».
Il a également soutenu que des progrès satisfaisants ont été enregistrés dans la mise en œuvre du programme de réformes structurelles, avec notamment l’adoption de la stratégie à moyen terme de la masse salariale et d’un plan d’actions assorti d’un chronogramme pour la restructuration des banques publiques.
« Des mesures ont aussi été prises pour améliorer le climat des affaires et renforcer la gestion financière publique et l’administration fiscale », a-t-il fait observer.
D’après les estimations du FMI, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel a atteint 8.7 %, tirée par une forte demande intérieure et une hausse des exportations.
Le taux d’inflation annuel moyen est resté modéré à 2.6 %, tandis que la situation des finances publiques s’est améliorée. Les hausses des investissements directs étrangers (IDE) et des prêts projets ont financé le léger creusement du déficit extérieur du compte courant.
Pour l’année 2014, le représentant du FMI pour la Côte d’Ivoire a exprimé son optimisme. « Les perspectives macroéconomiques de la Côte d’Ivoire pour 2014 restent positives », a-t-il assuré, notant que la croissance devrait se stabiliser à un niveau élevé (8,5%), soutenue par une hausse continue et forte de la demande intérieure.
Il a prévu pour 2014, une baisse du taux d’inflation annuel moyen à 1.2%, un déficit global des finances publiques qui resterait modéré à 2.3 %, tandis que, selon les projections, les hausses des IDE et des prêts projets financeront le creusement du déficit extérieur courant, a-t-il souligné.
« Pour la Côte d’Ivoire, les principaux défis sont d’entretenir la dynamique de la croissance et de la rendre plus inclusive au travers d’une mise en œuvre déterminée du programme de réformes structurelles », a suggéré Alain Feler, pour qui les domaines prioritaires portent sur l’amélioration continue du climat des affaires pour favoriser le développement du secteur privé, la mise en œuvre du plan d’actions pour la restructuration des banques publiques et, plus généralement, le développement du secteur financier.
Il a indiqué, en revanche, qu’il importe d’accroître la transparence et l’efficacité des dépenses publiques, d’améliorer la prévision et la gestion de la trésorerie, de consolider la situation financière du secteur de l’électricité tout en investissant pour augmenter l’offre d’énergie, et de renforcer la gestion de la dette à travers une rapide réorganisation de l’unité de gestion de la dette.
Pour lui, à moyen terme, une réduction du ratio de la masse salariale par rapport aux recettes fiscales facilitera la mise en œuvre de façon viable du projet de couverture maladie universelle, et plus généralement, créera les marges de manœuvre budgétaire pour les nécessaires dépenses sociales et de développement.
Le total des décaissements au titre du FEC est estimé à environ 551 millions de dollars, soit 275,5 milliards de FCFA.
(AIP)
kkf/cmas