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Région Publié le samedi 21 juin 2014 | AIP

Le GEPCI échange avec les revendeurs pour améliorer la vente des journaux

Bouaké - Une délégation du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) conduite par son secrétaire général, M. Charles Sanga, par ailleurs, directeur général du quotidien Le patriote, a échangé, jeudi, avec les revendeurs de journaux de Bouaké, dans l’optique d’améliorer la distribution et la vente.
M. Sanga a indiqué qu’il conduisait une mission initiée par le GEPCI pour "recueillir les avis des revendeurs, notamment sur la distribution, la qualité et le contenu des journaux", en vue d’améliorer la qualité du produit et le travail qui est fait au niveau de la distribution assurée jusque-là par le groupe Edipresse.
"Nous avons constaté que la distribution des journaux en Côte d’Ivoire n’est pas bonne", a-t-il souligné, avant d’inviter les acteurs à faire "toutes sortes d’observations et de critiques utiles pour la survie des journaux".
Le secrétaire général du GEPCI a fait savoir que les patrons de presse veulent "créer leur propre structure de distribution" et conclure avec les revendeurs "un partenariat gagnant-gagnant’’ pour donner plus de satisfaction aux lecteurs et rentabiliser leurs produits.
"Vous êtes pour nous des partenaires très importants, c’est pour cela qu’on a fait ce tour", a-t-il dit, les invitant à s’organiser au sein d’une association qui pourrait servir d’interlocuteur au GEPCI.
Les revendeurs, quant à eux, ont recommandé, compte tenu des critiques reçues des lecteurs et selon leur propre analyse, une amélioration du contenu des journaux. Ils ont insisté sur cet aspect, avant de plaider pour une augmentation de leur commission sur chaque numéro vendu.
Ils ont déploré également ‘’l’arrivée tardive’’ des journaux à Bouaké aux environs de 11 heures 30 mn, contrairement à l’heure d’arrivée située entre 7 heures et 7H30 mn avant la crise politico-militaire, estimant que ce contretemps affecte négativement les ventes.
Selon eux, avant la crise, il y avait cinq revendeurs grossistes de journaux à Bouaké. Présentement il n'en existe qu’un seul, M. Doumbia Siaka, qui reçoit, pour toute la région de Gbèkè et celle du Hambol, à peine 200 numéros des quotidiens les plus vendus, alors qu’avant la crise, il en recevait 1.000.
M. Doumbia et ses camarades imputent la chute du niveau des ventes notamment à l’augmentation des prix des journaux qui sont passés de 200 FCFA à 300 FCFA, à l’heure d’arrivée tardive à Bouaké et au contenu des journaux qu’ils jugent certainement ‘’peu intéressant’’ pour les lecteurs.
(AIP)
Nbf/kkp/ask
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