Man – La première session de la Cour d'assises s'est solennellement ouverte vendredi au tribunal de première instance de Man, en présence du préfet de la région du Tonkpi et du département de Man, des responsables administratifs et politiques de la région ainsi que d'un nombreux public.
Au total, 40 dossiers sont inscrits au rôle de la Cour d'assises qui siège à Man pour la première fois depuis le redéploiement, en 2007, de l'administration judiciaire dans les ex-zones centre nord et ouest (CNO).
Sur les 40 affaires que va connaître la Cour, 16 concernent les viols, six relèvent de meurtre, sept cas d'assassinat, autant de coups mortels et quatre affaires de diverses natures, indique-t-on.
L'avocat général Zahui Boniface s'est félicité de l'ouverture de cette première session qui comble un vide en prenant en compte les crimes tels que les assassinats, parricides, infanticides, viols que le tribunal de première instance ne peut juger.
L'avocat général a souhaité que l'article 235 du Code pénal, fixant la périodicité des assises à tous les trois mois, soit respecté, afin que baisse la criminalité dans la région du Tonkpi.
Il a invité les officiers de police judiciaire et tous les intervenants dans les procédures judiciaires à travailler diligemment et dans la règle de l'art pour faire aboutir rapidement les dossiers.Aux populations, le représentant du ministère public a demandé de collaborer en informant les officiers de police judiciaire des faits délictueux et criminels dont elles sont témoins ou à elles rapportés.
Saluant à son tour "le renouveau de l'administration judiciaire dans le Tonkpi", le président de la Cour d'assises de Man, Daffot Gnagba Jonas, a déclaré que la reprise des sessions à Man sonnait la fin de l'impunité dans le district des Montagnes.
Le président Daffot a indiqué que la non tenue de la Cour d'assises à Man, depuis un peu plus de 10 ans, ne signifie pas qu'il n'y a plus de crime commis dans la région, mais que cette absence est due aux crises successives qu'a connues le pays et au "manque de moyens" (financiers) de l'administration judiciaire après son redéploiement.
(AIP)
Gem/kp
Au total, 40 dossiers sont inscrits au rôle de la Cour d'assises qui siège à Man pour la première fois depuis le redéploiement, en 2007, de l'administration judiciaire dans les ex-zones centre nord et ouest (CNO).
Sur les 40 affaires que va connaître la Cour, 16 concernent les viols, six relèvent de meurtre, sept cas d'assassinat, autant de coups mortels et quatre affaires de diverses natures, indique-t-on.
L'avocat général Zahui Boniface s'est félicité de l'ouverture de cette première session qui comble un vide en prenant en compte les crimes tels que les assassinats, parricides, infanticides, viols que le tribunal de première instance ne peut juger.
L'avocat général a souhaité que l'article 235 du Code pénal, fixant la périodicité des assises à tous les trois mois, soit respecté, afin que baisse la criminalité dans la région du Tonkpi.
Il a invité les officiers de police judiciaire et tous les intervenants dans les procédures judiciaires à travailler diligemment et dans la règle de l'art pour faire aboutir rapidement les dossiers.Aux populations, le représentant du ministère public a demandé de collaborer en informant les officiers de police judiciaire des faits délictueux et criminels dont elles sont témoins ou à elles rapportés.
Saluant à son tour "le renouveau de l'administration judiciaire dans le Tonkpi", le président de la Cour d'assises de Man, Daffot Gnagba Jonas, a déclaré que la reprise des sessions à Man sonnait la fin de l'impunité dans le district des Montagnes.
Le président Daffot a indiqué que la non tenue de la Cour d'assises à Man, depuis un peu plus de 10 ans, ne signifie pas qu'il n'y a plus de crime commis dans la région, mais que cette absence est due aux crises successives qu'a connues le pays et au "manque de moyens" (financiers) de l'administration judiciaire après son redéploiement.
(AIP)
Gem/kp