Dans le cadre d’une tournée circulaire dans les capitales des pays membres de l’Union monétaire ouest-africaine, une mission conduite par le directeur de l’Agence régionale d’appui à l’émission et à la gestion des titres publics des Etats membres de l’UMOA (UMOA-Titres) a rencontré, mardi à Abidjan, les Trésors nationaux et les investisseurs, en vue de promouvoir les titres publics auprès de ces derniers.
Lors d’une conférence de presse consécutive à cette réunion, le directeur de l’Agence UMOA-Titres, Adrien Diouf, a rappelé les objectifs de cette réunion, à savoir rencontrer les banques, sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI), investisseurs, des assurances, des caisses de retraite ou de gros gestionnaires de fonds, pour recueillir auprès des investisseurs, dans un cadre participatif, leurs avis et recommandations sur les réformes de la politique d’émission en préparation.
Il s’est agi également d’échanger avec les investisseurs sur l’ouverture prochaine de la période de sélection des Spécialistes en valeur du trésor (SVT), et de permettre aux Trésors nationaux présents, appuyés par l’Agence, de faire la promotion de leurs émissions.
« Aujourd’hui, on veut diversifier et élargir le marché », a relevé M. Diouf, faisant observer que le fait d’avoir une panoplie d’investisseurs évite certains écueils, s’il advenait des crises au niveau des investisseurs traditionnels.
Adrien Diouf a souligné que l’Agence UMOA-Titres a pour rôle d’accompagner les Etats aussi bien sur le marché local qu’international, sur toutes leurs activités liées au marché financier. « Ceci part de la définition des besoins des Etats jusqu’au règlement de ces émissions », a-t-il précisé. Le but visé est d’approfondir le marché des titres de la dette publique.
Face à la presse, le directeur l’Agence UMOA-Titres était entouré notamment de son adjoint, Abou Touré, de représentants des Trésors du Bénin, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Celui-ci, en l’occurrence Assahoré Konan Jacques, directeur général adjoint, a-t-il profité de l’occasion pour préciser que concernant la Côte d’Ivoire, toutes les dettes sur le marché financier ont été honorées.
L ’Agence régionale d’appui à l’émission et à la gestion des titres publics des Etats membres de l’UMOA (UMOA-Titres) est une structure autonome au service des Etats, créée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), sur instruction du Conseil des ministres de l’Union. Portée sur les fonts baptismaux en mars, elle a commencé ses activités en novembre 2013, a noté son directeur.
A fin juin, les Etats membres de l’UMOA ont émis globalement sur le marché régional des capitaux 856,24 milliards de bons du Trésor et 561,60 milliards d’obligations du Trésor, soit un total de 1 417,84 milliards, pour un objectif annuel de 3 457,96 milliards.
Sur cette base, au 2ème semestre, il est prévu une émission de 575,51 milliards de bons du Trésor et 1 464,62 milliards d’obligations du trésor dont 500 milliards d’Eurobonds.
Par rapport aux réalisations de 2013, les émissions de titres publics devraient croître globalement de 52,2% en 2014. Cette évolution est liée notamment aux perspectives économiques de l’Union, dont la croissance est attendue à 7,2% en 2014, après un taux de 5,7% en 2013, selon la BCEAO. L’UMOA compte huit Etats membres ayant en partage le franc CFA.
(AIP)
cmas
Lors d’une conférence de presse consécutive à cette réunion, le directeur de l’Agence UMOA-Titres, Adrien Diouf, a rappelé les objectifs de cette réunion, à savoir rencontrer les banques, sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI), investisseurs, des assurances, des caisses de retraite ou de gros gestionnaires de fonds, pour recueillir auprès des investisseurs, dans un cadre participatif, leurs avis et recommandations sur les réformes de la politique d’émission en préparation.
Il s’est agi également d’échanger avec les investisseurs sur l’ouverture prochaine de la période de sélection des Spécialistes en valeur du trésor (SVT), et de permettre aux Trésors nationaux présents, appuyés par l’Agence, de faire la promotion de leurs émissions.
« Aujourd’hui, on veut diversifier et élargir le marché », a relevé M. Diouf, faisant observer que le fait d’avoir une panoplie d’investisseurs évite certains écueils, s’il advenait des crises au niveau des investisseurs traditionnels.
Adrien Diouf a souligné que l’Agence UMOA-Titres a pour rôle d’accompagner les Etats aussi bien sur le marché local qu’international, sur toutes leurs activités liées au marché financier. « Ceci part de la définition des besoins des Etats jusqu’au règlement de ces émissions », a-t-il précisé. Le but visé est d’approfondir le marché des titres de la dette publique.
Face à la presse, le directeur l’Agence UMOA-Titres était entouré notamment de son adjoint, Abou Touré, de représentants des Trésors du Bénin, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Celui-ci, en l’occurrence Assahoré Konan Jacques, directeur général adjoint, a-t-il profité de l’occasion pour préciser que concernant la Côte d’Ivoire, toutes les dettes sur le marché financier ont été honorées.
L ’Agence régionale d’appui à l’émission et à la gestion des titres publics des Etats membres de l’UMOA (UMOA-Titres) est une structure autonome au service des Etats, créée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), sur instruction du Conseil des ministres de l’Union. Portée sur les fonts baptismaux en mars, elle a commencé ses activités en novembre 2013, a noté son directeur.
A fin juin, les Etats membres de l’UMOA ont émis globalement sur le marché régional des capitaux 856,24 milliards de bons du Trésor et 561,60 milliards d’obligations du Trésor, soit un total de 1 417,84 milliards, pour un objectif annuel de 3 457,96 milliards.
Sur cette base, au 2ème semestre, il est prévu une émission de 575,51 milliards de bons du Trésor et 1 464,62 milliards d’obligations du trésor dont 500 milliards d’Eurobonds.
Par rapport aux réalisations de 2013, les émissions de titres publics devraient croître globalement de 52,2% en 2014. Cette évolution est liée notamment aux perspectives économiques de l’Union, dont la croissance est attendue à 7,2% en 2014, après un taux de 5,7% en 2013, selon la BCEAO. L’UMOA compte huit Etats membres ayant en partage le franc CFA.
(AIP)
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