Abidjan - Le bureau politique de l'UMP a reçu, mardi, la synthèse de l'audit mené sur ses finances et qui révèle une dette de 74,5 millions d'euros, au 30 juin.
Toutefois, le parti est solvable et a réussi à négocier avec ses créanciers un rééchelonnement de sa dette. Il peut donc fonctionner jusqu'en 2017, à condition de suivre des "exigences fortes", a expliqué à l'issue du bureau politique Alain Juppé, membre du triumvirat à la tête de l'UMP.
La dette de l'UMP comporte notamment 27 millions d'euros d'emprunts immobiliers pour son siège rue de Vaugirard, plus de deux millions au groupe UMP à l'Assemblée, mais aussi 500 000 euros à un mystérieux donateur particulier.
Parmi les dépenses recensées par l'audit, le train de vie du clan Copé a été épinglé, et particulièrement les frais de transports de l'ancien président du parti et de sa femme, pour 50 000 euros en 2013. Selon le rapport, l'UMP a également dépensé plus de 10 millions d'euros en "presse, publication et télévision" en 2012 contre 858 399 euros déclarés par le Parti socialiste au même moment.
L'audit dresse le portrait d'une UMP mal en point, ce qu'a reconnu à demi-mot Alain Juppé, qui a évoqué des "exigences fortes" si le parti veut "fonctionner". L'ancien Premier ministre en a listé trois : "maintenir un niveau de recettes suffisantes", "des économies à faire" sur les dépenses "d'animation politique" comme les meetings, des économies sur "les dépenses de fonctionnement" (dont la masse salariale), de l'ordre de 20% par rapport à 2013.
(AIP)
cmas
Toutefois, le parti est solvable et a réussi à négocier avec ses créanciers un rééchelonnement de sa dette. Il peut donc fonctionner jusqu'en 2017, à condition de suivre des "exigences fortes", a expliqué à l'issue du bureau politique Alain Juppé, membre du triumvirat à la tête de l'UMP.
La dette de l'UMP comporte notamment 27 millions d'euros d'emprunts immobiliers pour son siège rue de Vaugirard, plus de deux millions au groupe UMP à l'Assemblée, mais aussi 500 000 euros à un mystérieux donateur particulier.
Parmi les dépenses recensées par l'audit, le train de vie du clan Copé a été épinglé, et particulièrement les frais de transports de l'ancien président du parti et de sa femme, pour 50 000 euros en 2013. Selon le rapport, l'UMP a également dépensé plus de 10 millions d'euros en "presse, publication et télévision" en 2012 contre 858 399 euros déclarés par le Parti socialiste au même moment.
L'audit dresse le portrait d'une UMP mal en point, ce qu'a reconnu à demi-mot Alain Juppé, qui a évoqué des "exigences fortes" si le parti veut "fonctionner". L'ancien Premier ministre en a listé trois : "maintenir un niveau de recettes suffisantes", "des économies à faire" sur les dépenses "d'animation politique" comme les meetings, des économies sur "les dépenses de fonctionnement" (dont la masse salariale), de l'ordre de 20% par rapport à 2013.
(AIP)
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