Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé, vendredi, de maintenir en détention l’ancien Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo.
"Dans le contexte de sa révision périodique de la détention du suspect, la Chambre préliminaire I a décidé que Laurent Gbagbo resterait en détention", indique un communiqué de la Cour transmis à APA.
La Chambre a également "ordonné au Greffe et à la Défense de soumettre, d’ici le vendredi 25 juillet 2014, un rapport sur le suivi des mesures prises relatives à la santé de M. Gbagbo".
Conformément à l’article 60-3 du statut de Rome et la règle 118 du règlement de preuve et de procédure, la Chambre doit périodiquement réexaminer sa décision de mise en liberté ou de maintien en détention du suspect, au moins tous les 120 jours. Jusqu’à présent, la question de la détention de M. Gbagbo a été examinée à six reprises par la Chambre.
Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé par la CPI d’être "co-auteur indirect"- c’est-à-dire le donneur d’ordre- de crimes commis pendant la crise postélectorale née à la suite de la présidentielle de novembre 2010. Ces violences avaient fait quelque 3 000 morts.
La chambre préliminaire I de la CPI a confirmé en juin dernier, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité à l’encontre de Laurent Gbagbo et l’a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
LS/APA
"Dans le contexte de sa révision périodique de la détention du suspect, la Chambre préliminaire I a décidé que Laurent Gbagbo resterait en détention", indique un communiqué de la Cour transmis à APA.
La Chambre a également "ordonné au Greffe et à la Défense de soumettre, d’ici le vendredi 25 juillet 2014, un rapport sur le suivi des mesures prises relatives à la santé de M. Gbagbo".
Conformément à l’article 60-3 du statut de Rome et la règle 118 du règlement de preuve et de procédure, la Chambre doit périodiquement réexaminer sa décision de mise en liberté ou de maintien en détention du suspect, au moins tous les 120 jours. Jusqu’à présent, la question de la détention de M. Gbagbo a été examinée à six reprises par la Chambre.
Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé par la CPI d’être "co-auteur indirect"- c’est-à-dire le donneur d’ordre- de crimes commis pendant la crise postélectorale née à la suite de la présidentielle de novembre 2010. Ces violences avaient fait quelque 3 000 morts.
La chambre préliminaire I de la CPI a confirmé en juin dernier, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité à l’encontre de Laurent Gbagbo et l’a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
LS/APA