Abidjan - Les budgets destinés à l’éducation augmenteront au moins de moitié, quand ils ne seront pas doublés, en 2015 dans les pays d’Afrique francophone, afin d’enrayer la dynamique de sous-développement, a-t-on appris lundi de source officielle.
Actuellement évaluées à 4% du produit intérieur brut, les ressources investies dans l’éducation devraient atteindre 6 à 8% du PIB l’an prochain, se sont engagés les 27 pays africains membres de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la francophonie (Confemen), réunis de mardi à samedi à Abidjan.
Ces pays "n’ont pas accordé une grande part de la richesse à l’éducation, ce qui explique en partie notre grand retard", a justifié Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’Education nationale.
L’augmentation des moyens, qui se fera "sans trop compter sur des financements extérieurs", devrait permettre de "rendre obligatoire l’accès à une éducation de qualité des 0 à 15 ans", a observé Jacques Boureima Ki, le secrétaire général de la Confemen.
La mesure est particulièrement cruciale en Afrique, où "la demande en scolarisation est très poussée" en raison du "très fort taux de croissance démographique", a-t-il ajouté.
Sa mise en application sera vérifiée lors d’une réunion de la Confemen, qui compte 44 membres, au Liban en 2015, a assuré la ministre ivoirienne.
Cette réforme prévoit également d’atteindre "une adéquation entre la formation et le marché de l’emploi", face à un système actuel qui produit "de nombreux chômeurs", d’après M. Ki.
"Une jeunesse sans emploi, analphabète, prête à prendre les armes, est à l’origine de la plupart des crises en Afrique", a observé Kandia Camara.
Plus de la moitié des enfants non scolarisés de la planète vivent en Afrique, soit 33 millions, les filles courant plus de risques que les garçons de ne pas aller à l’école, selon l’Unicef, l’agence onusienne en charge de l’enfance.
ck/jf/hm
Actuellement évaluées à 4% du produit intérieur brut, les ressources investies dans l’éducation devraient atteindre 6 à 8% du PIB l’an prochain, se sont engagés les 27 pays africains membres de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la francophonie (Confemen), réunis de mardi à samedi à Abidjan.
Ces pays "n’ont pas accordé une grande part de la richesse à l’éducation, ce qui explique en partie notre grand retard", a justifié Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’Education nationale.
L’augmentation des moyens, qui se fera "sans trop compter sur des financements extérieurs", devrait permettre de "rendre obligatoire l’accès à une éducation de qualité des 0 à 15 ans", a observé Jacques Boureima Ki, le secrétaire général de la Confemen.
La mesure est particulièrement cruciale en Afrique, où "la demande en scolarisation est très poussée" en raison du "très fort taux de croissance démographique", a-t-il ajouté.
Sa mise en application sera vérifiée lors d’une réunion de la Confemen, qui compte 44 membres, au Liban en 2015, a assuré la ministre ivoirienne.
Cette réforme prévoit également d’atteindre "une adéquation entre la formation et le marché de l’emploi", face à un système actuel qui produit "de nombreux chômeurs", d’après M. Ki.
"Une jeunesse sans emploi, analphabète, prête à prendre les armes, est à l’origine de la plupart des crises en Afrique", a observé Kandia Camara.
Plus de la moitié des enfants non scolarisés de la planète vivent en Afrique, soit 33 millions, les filles courant plus de risques que les garçons de ne pas aller à l’école, selon l’Unicef, l’agence onusienne en charge de l’enfance.
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