24 ans après, la République allemande s’est offerte le trophée de la Coupe du Monde, en dominant en finale l’Argentine (1-0). Un sacre qu’elle n’a pas usurpé, en témoigne son parcours lors du mondial 2014.
Au terme d’un formidable combat, les joueurs de Joachim Löw sont parvenus à clore de la plus belle des manières, leur parcours en Coupe du Monde, en terre brésilienne. Dans une finale indécise et spectaculaire, au Maracana de Rio de Janeiro, le dimanche 31 juillet 2014, la Nationalmannschaft a longtemps buté sur l’Albiceleste qui a montré un visage radieux. Avec notamment la vitesse de Lavezzi et de Messi en première période, puis l’apport de ses entrants - Agüero, mais surtout Palacio, auteur d’un lob de peu à côté -, elle est même parvenue à bousculer sérieusement Bastian Schweinsteiger et ses équipiers. Mais l’ogre argentin a fini par craquer en prolongation sur un enchaînement contrôle-reprise de volée de Götze (113e). Entré à la place de Klose (88e), le joueur du Bayern Munich a réussi là où Kroos (44e, 82e), Schürrle (37e, 91e), mais surtout Höwedes - dont la tête s’était heurtée au poteau de Romero (45e) – avaient échoué. Mario Götze, âgé de 22 ans, a permis à l’Allemagne de décrocher une quatrième couronne mondiale, après ceux de 1954, 1974 et 1990… face à l’Argentine. Et pourtant, dans ce final, les Argentins ont tout donné pour renverser la machine allemande. Le choc entre Manuel Neuer et Gonzalo Higuain à la 57e minute, a suscité une polémique : y avait-il faute du portier allemand sur l’attaquant argentin ? En s’aventurant loin de son but pour stopper le joueur de Naples, Neuer n’a pas seulement dégagé le ballon du poing, il a également percuté Higuain de plein fouet, genou en avant. De manière assez incompréhensible, M. Rizzoli a tranché le débat en sanctionnant… l’ancien Madrilène. Higuain aura été - jusqu’à son remplacement par Palacio (78e) - le joueur de tous les tournants : après une première frappe non cadrée (3e), il n’avait pas profité d’une offrande de Kroos pour ouvrir le score (21e). Et lorsqu’il a cru y être parvenu à la réception d’un centre de Lavezzi, sa joie a été annihilée par une position de hors-jeu (30e). Mais qu’a fait Lionel Messi ? Rien. Auteur de quatre buts dans ce Mondial, mais muet depuis la phase de poules, la Pulga est restée dans la lignée de ses dernières prestations : trop discret pour avoir une réelle influence sur l’issue de cette finale. En première période, sa vitesse et ses coups de rein avaient pourtant fait souffrir Hummels (7e, 36e, 40e), mais il s’est trop vite éteint. En seconde période, il ne s’est signalé que par deux tentatives non cadrées (47e, 75e). Comme un symbole, son coup franc à la 120e minute, s’est envolé bien au-dessus du but de Neuer. Résumant l’échec de l’Argentine face à l’Allemagne. Malgré tout, Lionel Messi a été élu meilleur joueur du tournoi, alors que des observateurs misaient sur Robben, James Rodriguez ou encore Thomas Müller. Pour Diego Maradona, son compatriote ne méritait pas cette offrande de la FIFA, estimant que c’est « un coup marketing ».
L’Allemagne a séduit
Avant de battre l’Argentine en finale, au terme des prolongations, l’Allemagne a eu un excellent parcours dans le tournoi. Elle a fini leader de son groupe, puis elle a dominé l’Algérie (2-1 a.p.) en huitièmes, la France (1-0) en quarts et explosé le Brésil (7-1) en demi-finale. La Nationalmannschaft a été l’équipe la plus séduisante du tournoi, bien qu’elle n’ait pas surclassé tous ses adversaires. L’on pense aux équipes africaines, notamment au Ghana (2-2) en phase de groupe et à l’Algérie. Mais, le reste du temps, elle a quand même été impériale. Face à elle, le Portugal (4-0) et le Brésil (7-1) n’ont pas pesé bien lourd... Müller, Schürrle, Kroos, Schweinsteiger, Lahm, Neuer, Hummels ont réussi une grande Coupe du monde. Et Klose (36 ans) a battu le record du nombre de buts (16) inscrits dans un Mondial. Difficile de demander mieux. L’essentiel, Joachim Löw en poste depuis 2006 a réussi son pari : gagner la Coupe du Monde au Brésil. Les Brésiliens sont aussi heureux du dénouement. Puisque le grand rival, l’Argentine, n’a pas soulevé le trophée sur leurs terres. Aussi, en remportant la 20e édition, l’Allemagne est devenue la première équipe européenne à gagner la Coupe du Monde, sur le continent américain.
Annoncia Sehoué avec francefootball.fr
Au terme d’un formidable combat, les joueurs de Joachim Löw sont parvenus à clore de la plus belle des manières, leur parcours en Coupe du Monde, en terre brésilienne. Dans une finale indécise et spectaculaire, au Maracana de Rio de Janeiro, le dimanche 31 juillet 2014, la Nationalmannschaft a longtemps buté sur l’Albiceleste qui a montré un visage radieux. Avec notamment la vitesse de Lavezzi et de Messi en première période, puis l’apport de ses entrants - Agüero, mais surtout Palacio, auteur d’un lob de peu à côté -, elle est même parvenue à bousculer sérieusement Bastian Schweinsteiger et ses équipiers. Mais l’ogre argentin a fini par craquer en prolongation sur un enchaînement contrôle-reprise de volée de Götze (113e). Entré à la place de Klose (88e), le joueur du Bayern Munich a réussi là où Kroos (44e, 82e), Schürrle (37e, 91e), mais surtout Höwedes - dont la tête s’était heurtée au poteau de Romero (45e) – avaient échoué. Mario Götze, âgé de 22 ans, a permis à l’Allemagne de décrocher une quatrième couronne mondiale, après ceux de 1954, 1974 et 1990… face à l’Argentine. Et pourtant, dans ce final, les Argentins ont tout donné pour renverser la machine allemande. Le choc entre Manuel Neuer et Gonzalo Higuain à la 57e minute, a suscité une polémique : y avait-il faute du portier allemand sur l’attaquant argentin ? En s’aventurant loin de son but pour stopper le joueur de Naples, Neuer n’a pas seulement dégagé le ballon du poing, il a également percuté Higuain de plein fouet, genou en avant. De manière assez incompréhensible, M. Rizzoli a tranché le débat en sanctionnant… l’ancien Madrilène. Higuain aura été - jusqu’à son remplacement par Palacio (78e) - le joueur de tous les tournants : après une première frappe non cadrée (3e), il n’avait pas profité d’une offrande de Kroos pour ouvrir le score (21e). Et lorsqu’il a cru y être parvenu à la réception d’un centre de Lavezzi, sa joie a été annihilée par une position de hors-jeu (30e). Mais qu’a fait Lionel Messi ? Rien. Auteur de quatre buts dans ce Mondial, mais muet depuis la phase de poules, la Pulga est restée dans la lignée de ses dernières prestations : trop discret pour avoir une réelle influence sur l’issue de cette finale. En première période, sa vitesse et ses coups de rein avaient pourtant fait souffrir Hummels (7e, 36e, 40e), mais il s’est trop vite éteint. En seconde période, il ne s’est signalé que par deux tentatives non cadrées (47e, 75e). Comme un symbole, son coup franc à la 120e minute, s’est envolé bien au-dessus du but de Neuer. Résumant l’échec de l’Argentine face à l’Allemagne. Malgré tout, Lionel Messi a été élu meilleur joueur du tournoi, alors que des observateurs misaient sur Robben, James Rodriguez ou encore Thomas Müller. Pour Diego Maradona, son compatriote ne méritait pas cette offrande de la FIFA, estimant que c’est « un coup marketing ».
L’Allemagne a séduit
Avant de battre l’Argentine en finale, au terme des prolongations, l’Allemagne a eu un excellent parcours dans le tournoi. Elle a fini leader de son groupe, puis elle a dominé l’Algérie (2-1 a.p.) en huitièmes, la France (1-0) en quarts et explosé le Brésil (7-1) en demi-finale. La Nationalmannschaft a été l’équipe la plus séduisante du tournoi, bien qu’elle n’ait pas surclassé tous ses adversaires. L’on pense aux équipes africaines, notamment au Ghana (2-2) en phase de groupe et à l’Algérie. Mais, le reste du temps, elle a quand même été impériale. Face à elle, le Portugal (4-0) et le Brésil (7-1) n’ont pas pesé bien lourd... Müller, Schürrle, Kroos, Schweinsteiger, Lahm, Neuer, Hummels ont réussi une grande Coupe du monde. Et Klose (36 ans) a battu le record du nombre de buts (16) inscrits dans un Mondial. Difficile de demander mieux. L’essentiel, Joachim Löw en poste depuis 2006 a réussi son pari : gagner la Coupe du Monde au Brésil. Les Brésiliens sont aussi heureux du dénouement. Puisque le grand rival, l’Argentine, n’a pas soulevé le trophée sur leurs terres. Aussi, en remportant la 20e édition, l’Allemagne est devenue la première équipe européenne à gagner la Coupe du Monde, sur le continent américain.
Annoncia Sehoué avec francefootball.fr