Mme Généviève Doh Bi est très remontée contre Parfait Kouassi, président du Comité national de soutien aux Eléphants. La concernée, ci-devant présidente de Mamans Eléphants Côte d’Ivoire, dénonce le traitement qu’elle qualifie d’inhumain que lui a infligé le président du Comité national de soutien aux Eléphants.
Non sélectionnée par le CNSE pour le séjour brésilien pour des raisons qu’elle dit ignorer, Mme Doh Bi mobilise les moyens et effectue le déplacement la veille du match Côte d’Ivoire- Colombie en vue de soutenir les Eléphants qui disputent la Coupe du monde de la FIFA. Grâce à Mme Tagro née Josée Bayou, une Ivoirienne résidant au Brésil, elle se rend à l’hôtel où sont logés les officiels du CNSE et les supporters ivoiriens retenus. Une erreur qu’elle ne devait pas commettre.
Sa présence, affirme-t-elle, n’est pas du goût de Parfait Kouassi qui le lui fait savoir. La présidente de Mamans Eléphants Côte d’Ivoire rapporte l’échange qu’elle a eu avec le patron du CNSE. « Ah, Mme Doh Bi, ça va ? Tu es arrivée ?, questionne Parfait Kouassi. « Il n’y a rien de grave président. Je suis venue rejoindre ma famille naturelle pour continuer de soutenir l’équipe nationale », répond Mme Doh Bi. La réplique de l’interlocuteur, au dire de l’intéressée, est cinglante :
« Tu n’as pas été sélectionnée. On t’a laissée à Abidjan, tu te lèves comme ça et tu viens ici. Comme tu es une grande dame et que tu es sûre de toi, c’est que tu as tout préparé. Nous ne pouvons pas te garder ici ».
L’ordre est ensuite donné à tous de ne pas recevoir dans sa chambre Mme Doh Bi et que quiconque la garderait serait renvoyé à Abidjan le lendemain. Personne ne contrarie Parfait Kouassi. Conséquence ? La présidente de Mamans Eléphants Côte d’Ivoire est priée de quitter l’hôtel à 23 heures ? Où aller car elle ne connaît personne et qu’elle n’a pas assez d’argent pour régler la question de l’hébergement ce soir là ?
Heureusement que Mme Tagro est témoin de ce qui s’est passé. Elle alerte son mari. Le couple se met alors à la disposition de Mme Doh Bi à qui ils trouvent une chambre d’hôtel dont il règle la nuitée. La présidente de Mamans Eléphants Côte d’Ivoire soutient qu’elle a pu survivre par la suite grâce à une bonne volonté et l’argent venu d’Abidjan par moyen électronique.
« Qu’est-ce qui me serait arrivé ce soir là dans ce pays dangereux si le couple Tagro n’avait pas volé à mon secours », s’interroge Mme Doh Bi encore visiblement émue. « Les 300 millions que le Chef de l’Etat a mis à la disposition du CNSE n’ont pas servi à faire partir les supporters au Brésil. Ils ont plutôt servi à sélectionner un groupe d’amis », peste-elle.
« J’invite Parfait Kouassi, le président du CNSE, à gérer plus rigoureusement la structure qu’il dirige. Il doit surtout avoir une politique à visage humain », tranche Mme Doh Bi.
R.O.V
Non sélectionnée par le CNSE pour le séjour brésilien pour des raisons qu’elle dit ignorer, Mme Doh Bi mobilise les moyens et effectue le déplacement la veille du match Côte d’Ivoire- Colombie en vue de soutenir les Eléphants qui disputent la Coupe du monde de la FIFA. Grâce à Mme Tagro née Josée Bayou, une Ivoirienne résidant au Brésil, elle se rend à l’hôtel où sont logés les officiels du CNSE et les supporters ivoiriens retenus. Une erreur qu’elle ne devait pas commettre.
Sa présence, affirme-t-elle, n’est pas du goût de Parfait Kouassi qui le lui fait savoir. La présidente de Mamans Eléphants Côte d’Ivoire rapporte l’échange qu’elle a eu avec le patron du CNSE. « Ah, Mme Doh Bi, ça va ? Tu es arrivée ?, questionne Parfait Kouassi. « Il n’y a rien de grave président. Je suis venue rejoindre ma famille naturelle pour continuer de soutenir l’équipe nationale », répond Mme Doh Bi. La réplique de l’interlocuteur, au dire de l’intéressée, est cinglante :
« Tu n’as pas été sélectionnée. On t’a laissée à Abidjan, tu te lèves comme ça et tu viens ici. Comme tu es une grande dame et que tu es sûre de toi, c’est que tu as tout préparé. Nous ne pouvons pas te garder ici ».
L’ordre est ensuite donné à tous de ne pas recevoir dans sa chambre Mme Doh Bi et que quiconque la garderait serait renvoyé à Abidjan le lendemain. Personne ne contrarie Parfait Kouassi. Conséquence ? La présidente de Mamans Eléphants Côte d’Ivoire est priée de quitter l’hôtel à 23 heures ? Où aller car elle ne connaît personne et qu’elle n’a pas assez d’argent pour régler la question de l’hébergement ce soir là ?
Heureusement que Mme Tagro est témoin de ce qui s’est passé. Elle alerte son mari. Le couple se met alors à la disposition de Mme Doh Bi à qui ils trouvent une chambre d’hôtel dont il règle la nuitée. La présidente de Mamans Eléphants Côte d’Ivoire soutient qu’elle a pu survivre par la suite grâce à une bonne volonté et l’argent venu d’Abidjan par moyen électronique.
« Qu’est-ce qui me serait arrivé ce soir là dans ce pays dangereux si le couple Tagro n’avait pas volé à mon secours », s’interroge Mme Doh Bi encore visiblement émue. « Les 300 millions que le Chef de l’Etat a mis à la disposition du CNSE n’ont pas servi à faire partir les supporters au Brésil. Ils ont plutôt servi à sélectionner un groupe d’amis », peste-elle.
« J’invite Parfait Kouassi, le président du CNSE, à gérer plus rigoureusement la structure qu’il dirige. Il doit surtout avoir une politique à visage humain », tranche Mme Doh Bi.
R.O.V