La version française de la confirmation des charges contre l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo lui a été notifiée, a annoncé, lundi, la Cour pénale internationale (CPI).
Dans le document de 142 pages dont APA a obtenu copie, la CPI explique les différentes preuves retenues pour chacun des quatre crimes contre l'humanité reprochés à l'ex-Chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo.
Il s'agit des attaques liées aux manifestations devant le bâtiment de la Radiotélévision ivoirienne (RTI), menées du 16 au 19 décembre 2010, de l'attaque lancée contre une manifestation de femmes à Abobo le 3 mars 2011, du bombardement du marché d'Abobo et de ses environs, le 17 mars 2011 et de l'attaque lancée contre Yopougon le 12 avril 2011.
Cette version française permettra au prévenu qu'est M. Gbagbo de prendre lui-même connaissance d'un côté des arguments des deux juges qui ont décidé d'un procès et de l'autre, le 3è juge qui pense que les preuves sont insuffisantes pour ouvrir un procès.
« C'est après avoir lu ce document qu'il (Gbagbo) demandera soit à sa Défense d'interjeter appel, soit de laisser le procès s'ouvrir », explique à APA un avocat du Barreau de Côte d'Ivoire.
La Chambre préliminaire I de la CPI a confirmé, le 12 juin dernier, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou-à titre subsidiaire-tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
La Défense de M. Gbagbo a demandé le lendemain, à la Chambre que le délai de cinq jours pour demander autorisation d'interjeter appel de cette décision, ne court qu'après la notification de la version française.
LS/hs/APA
Dans le document de 142 pages dont APA a obtenu copie, la CPI explique les différentes preuves retenues pour chacun des quatre crimes contre l'humanité reprochés à l'ex-Chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo.
Il s'agit des attaques liées aux manifestations devant le bâtiment de la Radiotélévision ivoirienne (RTI), menées du 16 au 19 décembre 2010, de l'attaque lancée contre une manifestation de femmes à Abobo le 3 mars 2011, du bombardement du marché d'Abobo et de ses environs, le 17 mars 2011 et de l'attaque lancée contre Yopougon le 12 avril 2011.
Cette version française permettra au prévenu qu'est M. Gbagbo de prendre lui-même connaissance d'un côté des arguments des deux juges qui ont décidé d'un procès et de l'autre, le 3è juge qui pense que les preuves sont insuffisantes pour ouvrir un procès.
« C'est après avoir lu ce document qu'il (Gbagbo) demandera soit à sa Défense d'interjeter appel, soit de laisser le procès s'ouvrir », explique à APA un avocat du Barreau de Côte d'Ivoire.
La Chambre préliminaire I de la CPI a confirmé, le 12 juin dernier, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou-à titre subsidiaire-tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
La Défense de M. Gbagbo a demandé le lendemain, à la Chambre que le délai de cinq jours pour demander autorisation d'interjeter appel de cette décision, ne court qu'après la notification de la version française.
LS/hs/APA