Abidjan – Un atelier de deux jours s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, en vue de restituer aux organes de gestion et partenaires de la filière palmier à huile, les résultats et acquis des projets de recherche et de transfert de technologie de la filière palmier à huile exécutés de 2010 à 2013 par le Centre national de recherche agronomique (CNRA).
Organisé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), en collaboration avec l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH), cet atelier constitue l’aboutissement du premier cycle de gestion des projets de recherche de la filière palmier à huile, conformément aux procédures du FIRCA.
Il s’agit de faire le bilan de l’exécution des projets en ressortant le taux de réalisation des activités prévues; ressortir les acquis pour chaque projet; recueillir les avis des acteurs de la filière palmier à huile sur le déroulement et les résultats des projets de recherche; tirer les enseignements de la mission exploratoire sur le transfert de technologies en Malaisie (15-28 novembre 2013) et en dégager les perspectives; faire des recommandations pour le prochain cycle de projets de ladite filière.
Aussi, tout en se réjouissant de cette activité, le directeur exécutif du FIRCA, Dr Angniman Ackah Pierre, a-t-il exprimé sa gratitude à l’ensemble des acteurs de la filière qui ont accepté d’assurer le financement de la recherche agronomique appliquée, lors de l’atelier tenu du 10 au 12 février 2009 à Grand-Bassam, mettant ainsi fin à plus de 12 ans d’absence de ressources professionnelles dans la recherche sur la palmier, depuis la privatisation du secteur en 1996.
Pour sa part, le 1er vice-président de l’AIPH, Kouassi Constantin, a rappelé, au nom du PCA, Christophe Koréki, le processus qui a abouti à l’exécution par le CNRA, des cinq premiers projets de recherche, tout en insistant sur la nécessité du transfert périodique des résultats aux bénéficiaires.
Quant au directeur des cultures de rente, Goré Bi Marcel, représentant le directeur général des productions et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, il s’est appesanti sur l’importance économique et sociale de la filière palmier à huile, notamment en Côte d’Ivoire.
Elle y représente, dit-il, « une culture de référence pourvoyeuse d’emplois stables constituant une source de revenus réguliers pour les producteurs (…), l’une des rares, sinon la seule où la matière première subit la 1ère et 2ème transformation au niveau local », tout en contribuant à la sécurité alimentaire.
Les six projets qui seront restitués au cours de cet atelier sont relatifs à la création de matériel végétal performant et adapté, l’actualisation des critères de maturité des régimes de palmier à huile, l’étude de la fertilité des sols sous culture de palmier à huile et optimisation de la fumure minérale, l’amélioration du taux de nouaison des fruits sur les régimes, et l’actualisation du modèle de prévision de production.
En Côte d’Ivoire, la culture de palmier à huile est dominée par des petits producteurs qui fournissent 60% de la production de régimes aux usines, la production moyenne est de 1,7 million de tonnes de régime et plus de 400.000 T d’huile brute pour une superficie d’environ 210.000 ha. Elle est pourvoyeuse de 200.000 emplois réguliers, fait vivre plus de deux millions de personnes et contribue à hauteur de 3,13% au PIB.
(AIP)
cmas
Organisé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), en collaboration avec l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH), cet atelier constitue l’aboutissement du premier cycle de gestion des projets de recherche de la filière palmier à huile, conformément aux procédures du FIRCA.
Il s’agit de faire le bilan de l’exécution des projets en ressortant le taux de réalisation des activités prévues; ressortir les acquis pour chaque projet; recueillir les avis des acteurs de la filière palmier à huile sur le déroulement et les résultats des projets de recherche; tirer les enseignements de la mission exploratoire sur le transfert de technologies en Malaisie (15-28 novembre 2013) et en dégager les perspectives; faire des recommandations pour le prochain cycle de projets de ladite filière.
Aussi, tout en se réjouissant de cette activité, le directeur exécutif du FIRCA, Dr Angniman Ackah Pierre, a-t-il exprimé sa gratitude à l’ensemble des acteurs de la filière qui ont accepté d’assurer le financement de la recherche agronomique appliquée, lors de l’atelier tenu du 10 au 12 février 2009 à Grand-Bassam, mettant ainsi fin à plus de 12 ans d’absence de ressources professionnelles dans la recherche sur la palmier, depuis la privatisation du secteur en 1996.
Pour sa part, le 1er vice-président de l’AIPH, Kouassi Constantin, a rappelé, au nom du PCA, Christophe Koréki, le processus qui a abouti à l’exécution par le CNRA, des cinq premiers projets de recherche, tout en insistant sur la nécessité du transfert périodique des résultats aux bénéficiaires.
Quant au directeur des cultures de rente, Goré Bi Marcel, représentant le directeur général des productions et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, il s’est appesanti sur l’importance économique et sociale de la filière palmier à huile, notamment en Côte d’Ivoire.
Elle y représente, dit-il, « une culture de référence pourvoyeuse d’emplois stables constituant une source de revenus réguliers pour les producteurs (…), l’une des rares, sinon la seule où la matière première subit la 1ère et 2ème transformation au niveau local », tout en contribuant à la sécurité alimentaire.
Les six projets qui seront restitués au cours de cet atelier sont relatifs à la création de matériel végétal performant et adapté, l’actualisation des critères de maturité des régimes de palmier à huile, l’étude de la fertilité des sols sous culture de palmier à huile et optimisation de la fumure minérale, l’amélioration du taux de nouaison des fruits sur les régimes, et l’actualisation du modèle de prévision de production.
En Côte d’Ivoire, la culture de palmier à huile est dominée par des petits producteurs qui fournissent 60% de la production de régimes aux usines, la production moyenne est de 1,7 million de tonnes de régime et plus de 400.000 T d’huile brute pour une superficie d’environ 210.000 ha. Elle est pourvoyeuse de 200.000 emplois réguliers, fait vivre plus de deux millions de personnes et contribue à hauteur de 3,13% au PIB.
(AIP)
cmas