L’Ecole Nationale de police et de formation continue de Côte d’Ivoire a engagé des réformes pédagogiques visant à créer un policier nouveau, enclin à la morale et à l’éthique, afin de lutter contre le racket dans le pays, a confié à APA, le directeur de cette école, Albert Touré Kouakou.
Selon lui, la police a le devoir de changer au regard de l'évolution des données sociales et que les réformes entreprises au niveau pédagogique ont pour but de former des policiers à la hauteur de la tâche et de ce qu'on attend d'eux sur le terrain.
« Les nouvelles autorités ont axé les efforts sur la moralisation de ce corps et les fruits sont en train de porter. Nous mettons tout en œuvre pour que les élèves qui sortiront de l'école soient des régulateurs sociaux et sachent qu'ils doivent être avant tout, de bons citoyens s'ils veulent être de bons policiers. Il faut certes avoir des compétences mais avoir aussi l'éthique et la déontologie qui va avec », a dit M. Touré
Il a, à cet effet, souligné que le policier existe, parcequ'il y a des populations qui attendent d'être rassurées car le policier n'pas d'autres missions que celles d'améliorer les conditions sécuritaires des populations.
« Si nous réussissons à faire sortir des promotions qui ont bien compris leur rôle et qui s'engagent à jouer leur partition dans des réponses à apporter aux problèmes d'ordre sécuritaires et que la formation continue a pu récupérer entre temps des chefs qui sont déjà sur le terrain et qui ont eu accès à ce discours, les sortants des écoles étant en bas et les chefs étant au-dessus, ceux qui sont milieu comprendront désormais qu'ils ont un devoir d'exemplarité qui doit contaminer les autres », a-t-il indiqué.
Pour leur part, les élèves policiers se sont dits déterminés à appliquer ces nouvelles réformes pour améliorer l'image de la police ivoirienne.
« Le policier doit avant tout servir son pays et non se servir. Il doit rassurer et non susciter de la peur ou de la crainte, il doit être un modèle pour les plus jeunes » a expliqué, Barro Badaoudo, élève officier de police.
Selon une étude réalisée par la Banque Mondiale, le racket coûte à la Côte d'Ivoire par an, entre "95 et 150 milliards de FCFA" (72 et 118 Mds FCFA pour le transport de voyageurs, et entre 23 et 28 Mds FCFA pour les véhicules de transport de marchandises) dont 17 à 25 milliards de FCFA dans la seule agglomération d'Abidjan.
SB/hs/ls/APA
Selon lui, la police a le devoir de changer au regard de l'évolution des données sociales et que les réformes entreprises au niveau pédagogique ont pour but de former des policiers à la hauteur de la tâche et de ce qu'on attend d'eux sur le terrain.
« Les nouvelles autorités ont axé les efforts sur la moralisation de ce corps et les fruits sont en train de porter. Nous mettons tout en œuvre pour que les élèves qui sortiront de l'école soient des régulateurs sociaux et sachent qu'ils doivent être avant tout, de bons citoyens s'ils veulent être de bons policiers. Il faut certes avoir des compétences mais avoir aussi l'éthique et la déontologie qui va avec », a dit M. Touré
Il a, à cet effet, souligné que le policier existe, parcequ'il y a des populations qui attendent d'être rassurées car le policier n'pas d'autres missions que celles d'améliorer les conditions sécuritaires des populations.
« Si nous réussissons à faire sortir des promotions qui ont bien compris leur rôle et qui s'engagent à jouer leur partition dans des réponses à apporter aux problèmes d'ordre sécuritaires et que la formation continue a pu récupérer entre temps des chefs qui sont déjà sur le terrain et qui ont eu accès à ce discours, les sortants des écoles étant en bas et les chefs étant au-dessus, ceux qui sont milieu comprendront désormais qu'ils ont un devoir d'exemplarité qui doit contaminer les autres », a-t-il indiqué.
Pour leur part, les élèves policiers se sont dits déterminés à appliquer ces nouvelles réformes pour améliorer l'image de la police ivoirienne.
« Le policier doit avant tout servir son pays et non se servir. Il doit rassurer et non susciter de la peur ou de la crainte, il doit être un modèle pour les plus jeunes » a expliqué, Barro Badaoudo, élève officier de police.
Selon une étude réalisée par la Banque Mondiale, le racket coûte à la Côte d'Ivoire par an, entre "95 et 150 milliards de FCFA" (72 et 118 Mds FCFA pour le transport de voyageurs, et entre 23 et 28 Mds FCFA pour les véhicules de transport de marchandises) dont 17 à 25 milliards de FCFA dans la seule agglomération d'Abidjan.
SB/hs/ls/APA