Qui veut aller loin ménage sa monture. Le Conseil du Coton et de l’Anacarde qui ambitionne d’œuvrer à l’essor du binôme coton-anacarde a décidé de faire sien cet adage. Dans ce sens, l’Organe de régulation des deux filières a signé deux conventions-cadre pour la recherche dans ces filières avec l’Association Interprofessionnelle de la filière coton (Intercoton), le Fonds Interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) et le Centre national de recherche agronomique (CNRA). C’était jeudi dernier, au siège du Conseil du Coton et de l’Anacarde, au 15ème Etage de l’Immeuble CAISTAB au Plateau. Les deux conventions fixent le cadre d’intervention des différentes parties afin d’assurer une meilleure gouvernance des filières en général, de garantir une bonne exécution des prestations de recherche à des coûts supportables pour la filière, sécuriser le financement de ces prestations et rendre les résultats de la recherche accessibles aux producteurs.
Lors de la cérémonie de signature de la convention, le Président de l’INTERCOTON, Lacina TUO, s’est réjoui des résultats positifs réalisés par le secteur du coton au cours de cette année. «La production de coton de la campagne 2013-2014 a atteint 405 000 tonnes», niveau record pour la filière coton ivoirienne. En outre, avance-il, les détournements d’engrais vers des pays voisins ont été considérablement réduits grâce aux actions de l’Etat. C’est pourquoi, M. TUO a félicité et remercié le Conseil du Coton et de l’Anacarde pour les actes posés depuis le démarrage de la mise en œuvre de la réforme adoptée par le Gouvernement le 22 mars 2013.
Le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde n’a pas caché sa joie, face aux résultats déjà obtenus, en seulement une année de mise en œuvre de la réforme. Et pour cause, outre le coton, Malamine SANOGO a annoncé que la filière anacarde se porte de mieux en mieux. «Cette première campagne a constaté une relative maîtrise de la volatilité des prix de la noix de cajou. Le prix plancher a été respecté sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il fait savoir. En outre, le Directeur Général a relevé les innovations apportées. Il s’agit notamment de la distribution de la sacherie-brousse et de la signature d’une convention pour l’encadrement des producteurs d’anacarde avec l’ANADER dont la mise en œuvre démarrera incessamment. Cependant, il a reconnu que de nombreuses faiblesses demeurent. Ce sont entre autres, l’utilisation de semences tout venant et le problème de productivité. C’est pourquoi, M. SANOGO croit que la signature de ces conventions est opportune. «La recherche de variétés à haut rendement s’avère nécessaire pour que notre pays devienne le premier producteur mondial de noix de cajou et améliore encore plus la qualité de sa production», a-t-il annoncé.
Le Directeur Général du CNRA, Dr YTE Wongbé, rassure que sa structure mettra son expertise à contribution et jouera sa partition dans le développement des filières coton et anacarde. « Sans recherche scientifique, il ne peut avoir de développement de l’agriculture. Après cet accord, nous allons nous mettre au travail », a-t-il ajouté.
Dr Pierre ACKAH ANGNIMAN, Directeur Exécutif du FIRCA a également mis en évidence la volonté de sa structure à apporter son expertise aux deux filières afin de contribuer à leur expansion et au bien-être des producteurs.
La sympathique cérémonie s’est achevée par un cocktail offert à ses invités par Monsieur le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Lors de la cérémonie de signature de la convention, le Président de l’INTERCOTON, Lacina TUO, s’est réjoui des résultats positifs réalisés par le secteur du coton au cours de cette année. «La production de coton de la campagne 2013-2014 a atteint 405 000 tonnes», niveau record pour la filière coton ivoirienne. En outre, avance-il, les détournements d’engrais vers des pays voisins ont été considérablement réduits grâce aux actions de l’Etat. C’est pourquoi, M. TUO a félicité et remercié le Conseil du Coton et de l’Anacarde pour les actes posés depuis le démarrage de la mise en œuvre de la réforme adoptée par le Gouvernement le 22 mars 2013.
Le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde n’a pas caché sa joie, face aux résultats déjà obtenus, en seulement une année de mise en œuvre de la réforme. Et pour cause, outre le coton, Malamine SANOGO a annoncé que la filière anacarde se porte de mieux en mieux. «Cette première campagne a constaté une relative maîtrise de la volatilité des prix de la noix de cajou. Le prix plancher a été respecté sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il fait savoir. En outre, le Directeur Général a relevé les innovations apportées. Il s’agit notamment de la distribution de la sacherie-brousse et de la signature d’une convention pour l’encadrement des producteurs d’anacarde avec l’ANADER dont la mise en œuvre démarrera incessamment. Cependant, il a reconnu que de nombreuses faiblesses demeurent. Ce sont entre autres, l’utilisation de semences tout venant et le problème de productivité. C’est pourquoi, M. SANOGO croit que la signature de ces conventions est opportune. «La recherche de variétés à haut rendement s’avère nécessaire pour que notre pays devienne le premier producteur mondial de noix de cajou et améliore encore plus la qualité de sa production», a-t-il annoncé.
Le Directeur Général du CNRA, Dr YTE Wongbé, rassure que sa structure mettra son expertise à contribution et jouera sa partition dans le développement des filières coton et anacarde. « Sans recherche scientifique, il ne peut avoir de développement de l’agriculture. Après cet accord, nous allons nous mettre au travail », a-t-il ajouté.
Dr Pierre ACKAH ANGNIMAN, Directeur Exécutif du FIRCA a également mis en évidence la volonté de sa structure à apporter son expertise aux deux filières afin de contribuer à leur expansion et au bien-être des producteurs.
La sympathique cérémonie s’est achevée par un cocktail offert à ses invités par Monsieur le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
