Ils étaient nombreux les instituteurs adjoints et ordinaires qui sont venus de l’intérieur du pays qui sont venus une fois encore se faire entendre par la tutelle le mardi 12 Août dernier à la tour D au Plateau.
Mal leur en pris les enseignants qui ont eu le courage de venir réclamer ce qui leur est dû au ministère de l’éducation nationale, le pouvoir leur avait dressé un piège. En effet avant qu’ils envahissent les lieux, le pouvoir avait dressé un dispositif sécuritaire impressionnant de Crs (compagnie républicaine de sécurité). Objectif maté tout rassemblement. C’est ainsi que des instituteurs ont été gazé par les policiers. Dans la débandade d’autres sont blessés. Un instituteur en costume sombre venu de l’intérieur du pays, a été arrêté puis conduit à la préfecture de police au plateau. Mais il a été relâché plus tard dans la soirée. Pendant que les enseignants manifestaient bruyamment dehors, les responsables syndicales étaient en pleine discussions avec la tutelle. Parmi les responsables se trouvaient le jeune et bouillant secrétaire général du Sinoveci (syndicat des enseignants pour une nouvelle vision de l’école en Côte d’ Ivoire). Au 28 eme étage de la tour D, ils y ont rencontré le directeur de cabinet de la ministre Kandia Camara, M.Kabran Assouman. A la sortie de cette rencontre M. Gbongué Théophile le Sg du sinoveci a échangé avec la presse. « Il nous a donné rendez vous le 20 Août prochain. Mais il s’est dit étonné du lancement du concours d’accès à la fonction à la fonction d’instituteurs ordinaires par la fonction publique. Et que pour sa part ce concours est supprimé au niveau de l’éducation nationale. » S’est-il réjouit. Il faut rappeler que les instituteurs adjoints qui sont fatigués d’être méprisés par le ministère ne veulent plus de concours pour accéder au grade de B 3. Ils estiment (les I.A) faire le même travail que leurs camarades instituteurs ordinaires(I.o). D’où le fait qu’ils demandent au gouvernement de les reclasser au grade de B3 comme leur camarde I.o. A l’issu de ce sit-in, le Sg du Sinoveci a demandé le reclassement pur et simple de tous les instituteurs ordinaires au grade B3. Ce que le directeur de cabinet a promis de faire. Dans ce lot de manifestants il y avait des instituteurs adjoints qui ont passés le Cap (certificat d’aptitude professionnelle) et qui sont reçus depuis des années mais cela n’a pas été suivi d’effet financier. C’es-à-dire que malgré qu’ils soient devenus instituteurs ordinaires, ils gardent toujours leurs salaires de C3. C’est toute cette injustice que compte réparer le Sg du Sinoveci a entrepris une tournée à Yamoussoukro et à Sinfra pour galvaniser tous ces camarades. En attendant le rendez-vous du 20 Août les instituteurs sont plus que jamais mobilisés pour l’aboutissement de leur revendication.
JC DELI
Mal leur en pris les enseignants qui ont eu le courage de venir réclamer ce qui leur est dû au ministère de l’éducation nationale, le pouvoir leur avait dressé un piège. En effet avant qu’ils envahissent les lieux, le pouvoir avait dressé un dispositif sécuritaire impressionnant de Crs (compagnie républicaine de sécurité). Objectif maté tout rassemblement. C’est ainsi que des instituteurs ont été gazé par les policiers. Dans la débandade d’autres sont blessés. Un instituteur en costume sombre venu de l’intérieur du pays, a été arrêté puis conduit à la préfecture de police au plateau. Mais il a été relâché plus tard dans la soirée. Pendant que les enseignants manifestaient bruyamment dehors, les responsables syndicales étaient en pleine discussions avec la tutelle. Parmi les responsables se trouvaient le jeune et bouillant secrétaire général du Sinoveci (syndicat des enseignants pour une nouvelle vision de l’école en Côte d’ Ivoire). Au 28 eme étage de la tour D, ils y ont rencontré le directeur de cabinet de la ministre Kandia Camara, M.Kabran Assouman. A la sortie de cette rencontre M. Gbongué Théophile le Sg du sinoveci a échangé avec la presse. « Il nous a donné rendez vous le 20 Août prochain. Mais il s’est dit étonné du lancement du concours d’accès à la fonction à la fonction d’instituteurs ordinaires par la fonction publique. Et que pour sa part ce concours est supprimé au niveau de l’éducation nationale. » S’est-il réjouit. Il faut rappeler que les instituteurs adjoints qui sont fatigués d’être méprisés par le ministère ne veulent plus de concours pour accéder au grade de B 3. Ils estiment (les I.A) faire le même travail que leurs camarades instituteurs ordinaires(I.o). D’où le fait qu’ils demandent au gouvernement de les reclasser au grade de B3 comme leur camarde I.o. A l’issu de ce sit-in, le Sg du Sinoveci a demandé le reclassement pur et simple de tous les instituteurs ordinaires au grade B3. Ce que le directeur de cabinet a promis de faire. Dans ce lot de manifestants il y avait des instituteurs adjoints qui ont passés le Cap (certificat d’aptitude professionnelle) et qui sont reçus depuis des années mais cela n’a pas été suivi d’effet financier. C’es-à-dire que malgré qu’ils soient devenus instituteurs ordinaires, ils gardent toujours leurs salaires de C3. C’est toute cette injustice que compte réparer le Sg du Sinoveci a entrepris une tournée à Yamoussoukro et à Sinfra pour galvaniser tous ces camarades. En attendant le rendez-vous du 20 Août les instituteurs sont plus que jamais mobilisés pour l’aboutissement de leur revendication.
JC DELI